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Concours de droit international humanitaire (DIH) de la Croix-Rouge

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 02/03/2023
  3. Dans
Rendez-vous le 30 mars pour soutenir les étudiant·es qui prendront part à la 24ème édition du concours de droit international humanitaire !

La Croix-Rouge de Belgique organise cette année la 24ème édition de son concours de droit international humanitaire (DIH).

Rendez-vous le jeudi 30 mars 2023 à 18h à la Tricoterie (Rue Theodore Verhaegen, 158 – 1060 Bruxelles) pour venir soutenir les prestations de ces étudiant·es qui prendront part à ce concours de renom en Belgique, et découvrir plus en profondeur les règles essentielles du DIH !

Cette année, ce sont 9 étudiant·es des universités de l’UCLouvain, de Liège et du Master complémentaire co-organisé par les universités de Namur, Louvain et Saint-Louis qui débattront face à un jury composé d’expert·es en DIH.

L’évènement est gratuit et ouvert au public. Tout au long de la soirée, un bar et des amuse-bouches seront également mis à disposition.

Pour assister à l'événement, il suffit de s'inscrire via le site internet de la Croix-Rouge.

Pour plus d'informations sur la soirée, vous pouvez aussi consulter les événements Facebook et LinkedIn.

Ce 8 mars 2023, nous célébrerons la Journée internationale de lutte pour les droits des Femmes. Ci-dessous, un bref aperçu des actions prévues à cette occasion ainsi qu'un rappel des principaux outils proposés par ACODEV en matière de genre.

Quelles actions prévues le 8 mars 2023?

La Marche Mondiale des Femmes aura lieu le 8 mars à 18h, avec de nombreuses animations prévues toute la journée.

  • De 8h à 9h30 sur l'Esplanade de la gare centrale : la Confédération européenne des syndicats (CES) organise l'action "Safe all the way" qui insiste sur le droit de voyager en toute sécurité vers et depuis le lieu de travail et sur la responsabilité des employeurs de fournir un environnement de travail sûr, en ce compris les déplacements domicile-lieu de travail.
  • 14h-15h30, Place de l'Albertine : Action syndicale, plus d'informations disponibles via ce lien
  • 15h30, Place de l'Albertine : Village féministe avec la participation notamment du Monde selon les Femmes
  • 17h30, Place de l'Albertine : Rassemblement en vue du départ de la Marche Mondiale des Femmes prévu à 18h. Pour plus d'informations sur les revendications de la Marche Mondiale des Femmes, veuillez consulter la page Facebook de l'événement

En outre, le collecti.e.f 8 maars lance un large appel à rejoindre la grève féministe ce 8 mars 2023. Dans le sillage de l'engouement mondial et après 4 années de grève en Belgique, le collecti.e.f 8 maars appelle les femmes* à s'arrêter le 8 mars, à faire grève, à renoncer aux tâches domestiques, au travail rémunéré ou aux cours et à ne pas consommer. Par cette action, on souhaite mettre l'emphase sur le rôle important que joue le travail des femmes dans le fonctionnement de la société. Parce que lorsque les femmes* s'arrêtent, le monde s'arrête. Pour plus de détails sur l'histoire du collectif, ses revendications, les possibilités de soutenir ou de rejoindre le mouvement, veuillez vous rendre sur leur site web.  *ou toute personne qui se reconnaît dans cette appellation  

Autres activités

  • Fairtrade International et Fairtrade Belgium organisent une table ronde et un événement de mise en réseau sur les défis spécifiques auxquels sont confrontés les femmes productrices dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. La soirée de discussion "Levelling the Field : Discussing Gender Equality and Food Systems" aura lieu le lundi 6 mars de 18h00 à 21h30 au 26 Rue d'Edimbourg 1050 Ixelles (bâtiment Mundo-B). L'inscription est obligatoire : https://forms.gle/TnVm9A12nRxHRp3Q8
     
  • Du 6 au 10 mars 2023, la Ville de Bruxelles organise la Semaine des Droits des Femmes pour marquer la date symbolique du 8 mars. Pendant cette semaine, des activités variées (conférences, ateliers ludiques, expositions, pièces de théâtre,…) seront proposées afin d'aborder diverses thématiques en lien avec les inégalités de genre et les droits des femmes. Pour son édition 2023, la Ville de Bruxelles s'est donné pour objectif principal la déconstruction des mythes autour du, ou des, féminisme(s) auprès du public Bruxellois. Pour consulter le programme détaillé de la semaine, rendez-vous sur le site web de l'événement.
     
  • En écho avec la journée internationale des droits des femmes, l'espace multidisciplinaire "La Vénérie" (situé à Watermael-Boitsfort) entend ramener en 2023 les femmes au coeur de la programmation. Souvent reléguées au second rôle, les femmes seront mises à l'honneur durant tout le mois de mars au travers de films, de documentaires et de spectacles. Pour plus d'informations sur les différentes représentations et projections, rendez-vous sur le site de la Vénérie

Quels appuis à ACODEV sur la thématique du genre?

A l'occasion du 8 mars, nous tenons également à mettre en avant des outils qui peuvent faciliter l'intégration du Genre au sein de votre organisation :

  • La Charte Genre qui se veut un instrument de développement d’une culture qui favorise l’égalité de genre dans le secteur des OSC.
  • Le Guide de bonnes pratiques genre qui capitalise sur la richesse des expériences du secteur dans les domaines de la communication, de la mobilisation, du plaidoyer, et de l’éducation.

Plus de ressources sont disponibles dans le Portail Qualité, dans le thème « Genre et diversité ». Si vous disposez d'outils sur la thématique que vous souhaiterez partager avec l’ensemble du secteur, n’hésitez pas à les encoder directement dans le Portail Qualité (ou à nous contacter en cas de soucis - ms@acodev.be).

Il existe également un Groupe de Travail qui se focalise sur la thématique de Genre au sein d’ACODEV. Ce groupe est réservé aux membres d'ACODEV. L’objectif principal du groupe de travail est d’accompagner et d'appuyer les organisations membres dans leurs démarches d’intégration du genre, tant dans leur structure organisationnelle que dans leurs programmes mis en oeuvre avec leurs partenaires. Cet appui se fait au travers d'un renforcement mutuel entre organisations, par un échange de bonnes pratiques et d’expériences. Le prochain GT Genre aura lieu le 23 mars, pour plus d'informations à ce sujet, veuillez consulter ce lien.

L'accréditation comme Organisation de la Société Civile est octroyée par le/la Ministre de la coopération au développement. Cette reconnaissance permet d'avoir accès aux lignes de financement destinées aux Acteurs de la Coopération Non Gouvernementale (ACNG) sur le budget fédéral de la Coopération au développement et de l'aide humanitaire. Elle donne également accès, actuellement, aux lignes de financement du WBI.

Depuis janvier 2017, on parle désormais "d'accréditation des organisations de la société civile (OSC)" et non plus "d'agrément des ONGD". La dénomination OSC élargit cette accréditation à d'autres organisations que les ONG de développement; les asbl des syndicats et des mutuelles, les organisations de migrants peuvent également être accréditées comme OSC.

Les conditions pour qu'une organisation puisse être accréditée sont détaillées dans la loi du 13 mars 2013 relative à la coopération belge au développement et dans l'arrêté royal du 11 septembre 2016 concernant la coopération non gouvernementale et présentées dans le tableau ci-dessous

Point d'attention: l'Arrêté royal du 11/09/2016 est actuellement en cours de révision et il est donc possible que certaines conditions d'accréditation soient révisées. Les informations sur cette page seront régulièrement mises à jour.

Loi du 19/03/2013

Arrêté royal du 11/09/2016

Art. 26, §1er. Conditions générales :

 

1° avoir une expérience pertinente d’au moins 5 ans dans un ou plusieurs objectifs de la coopération belge au développement, et en particulier dans le renforcement de la société civile locale ou des autorités décentralisées à travers le partenariat dans les pays en développement, ou dans l’éducation au développement en Belgique ;

 

2° disposer d’une comptabilité en partie double ;

 

3° tenir une comptabilité analytique ;

 

4° avoir désigné un Commissaire aux comptes parmi les membres de l’Institut des Réviseurs d’Entreprises ;

 

5° disposer d’un système performant de maîtrise de l’organisation dont la qualité est examinée conformément aux conditions et modalités déterminées par le Roi ;

Art. 2. Dispose d'un système performant de maîtrise de l'organisation visé à l'article 26, § 1er, 4° de la loi, l'organisation qui démontre l'adéquation de sa capacité de gestion à son niveau de complexité.

La capacité de gestion est examinée à partir des critères suivants, regroupés en neuf domaines :

1° la gestion financière : la qualité des outils de gestion, la capacité à faire face à ses engagements financiers ;

2° la gestion stratégique : le processus d'élaboration de la stratégie, le processus de planification stratégique, le suivi et pilotage de la stratégie ;

3° la gestion des processus : la définition de l'activité de l'organisation, la formalisation des processus, la maîtrise des processus ;

4° la gestion axée résultats : la qualité de la politique de gestion axée résultats, la maîtrise du processus de suivi-évaluation, la capacité de l'organisation à mettre en œuvre sa politique de gestion axée résultats ;

5° la gestion des partenariats : le choix et la formalisation des partenariats, la stratégie de renforcement des capacités des partenaires ;

6° la prise en compte de thèmes transversaux : thèmes du genre et de l’environnement ;

7° la gestion des risques : la couverture de la gestion des risques de l'organisation, la maîtrise des risques

8° la gestion du personnel : la définition d'un cadre de ressources humaines, la définition d'une stratégie de développement des ressources humaines, la maîtrise des processus de gestion des ressources humaines ;

9° la transparence : la formalisation d'une stratégie de communication et de gestion de l'information, l'existence d'un dispositif de communication, l'accessibilité et la fiabilité de l'information.

Les domaines et les critères sont décrits à l'annexe 1 de l’AR.

Le niveau de complexité de l'organisation visé à l'alinéa 1er, est déterminé à partir des paramètres suivants :

1° la taille de l'organisation;

2° la dispersion géographique;

3° la dispersion thématique;

4° la diversité des partenaires;

5° la dispersion des donneurs d'ordre;

6° le volume des moyens humains.

La base de calcul des paramètres repris est décrite à l'annexe 2 de l’AR.

6° satisfaire aux conditions de la charte d’intégrité.

 

Art. 26, §2. Conditions spécifiques pour être accréditée dans la catégorie des organisations de la société civile :

 

1° être constituée sous forme d’une asbl ou d’une aisbl conformément à la loi du 27 juin 1921 ;

 

2° avoir comme objet social principal un ou plusieurs objectifs de la coopération belge au développement ;

 

3° avoir un chiffre d’affaire annuel, au moins égal au montant déterminé par le Roi ;

Art. 3, §1er. Dispose du chiffre d’affaire annuel visé à l’article 26, §2, 3° de la loi, l’organisation qui a un chiffre d’affaire annuel d’au moins 50.000 euros ;

4° disposer de ressources humaines suffisantes selon les conditions déterminées par le Roi ;

Art. 3, §2. Dispose des ressources humaines suffisantes tel que visé à l’article 26, §2, 4° de la loi, l’organisation comptant au moins deux équivalents temps plein prestés au minimum à mi-temps, dont au moins un équivalent temps plein est rémunéré selon le droit du travail belge et dont le surplus doit être presté conformément aux dispositions de la loi du 3 juillet 2005 relative aux droits des volontaires ;

5° disposer d’une assise sociétale démontrable en Belgique, reposant sur des indicateurs, conformément aux modalités déterminées par le Roi ;

Art. 3, § 3. Dispose de l'assise sociétale démontrable en Belgique visée à l'article 26, § 2, 5° de la loi, l'organisation qui répond à au moins deux des indicateurs suivants :

1° l'organisation a établi des conventions de collaboration relatives à la coopération au développement avec au moins cinq institutions, autorités ou associations en Belgique ;

2° l'organisation est membre de réseaux nationaux et internationaux spécialisés dans les thématiques de la coopération au développement ;

3° ses organes de décision comprennent des OSC accréditées ;

4° l'organisation dispose d'au moins cent cinquante membres, participants, sympathisants ou volontaires ;

5° pendant les cinq ans précédant la demande d'accréditation, l'organisation a récolté des fonds en Belgique à concurrence d'au moins 14.000 euros par an.

6° être autonome, conformément aux modalités déterminées par le Roi ;

Art. 3, § 4. Est considérée autonome comme prévu à l'article 26, § 2, 6° de la loi, l'organisation dont aucun membre du

Conseil d'administration ou de l'organe de direction ne fait partie :

1° du personnel du Service public fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement ;

2° du personnel ou du conseil d'administration de Enabel;

3° du personnel ou du conseil d'administration de la Société belge d'investissements pour les pays en développement ;

4° de la cellule stratégique du ministre.

7° satisfaire aux conditions de la charte d’intégrité.

 

 

NB : Dans le cadre du membrariat d'ACODEV, et plus particulièrement du statut de "membre adhérent": par "critères de recevabilité pour l'accréditation", sont entendus les éléments ci-dessus à l'exception du point "disposer d’un système performant de maîtrise de l’organisation" qui fait l'objet de ce que l'on appelle habituellement le "screening".

Un processus d'accréditation est organisé par l'administration tous les 5 ans. Les dossiers pour le prochain cycle sont à introduire pour le 31/12/2024 (voir ci-dessous).

Une fois obtenue, l'accréditation est valable pour 10 ans.

Liste des OSC accréditées

Possibilité d'accréditation pour une organisation qui ne l'a pas encore

Les dossiers de demande d'accréditation sont à soumettre au Ministre de la Coopération au développement pour le 31/12/2024. La prochaine phase de screening est prévue à l'horizon 2025 (pour une accréditation à partir du 1er janvier 2027). 

Le canevas à suivre pour le dossier à introduire en décembre 2024 n'est pas encore disponible. A titre purement indicatif, vous trouverez le canevas de 2019 ici.


Devenir membre d'ACODEV

Pour qu'une OSC devienne ou reste membre de la fédération elle doit :

  • Être une association telle que définie par le Code des sociétés et des associations
  • Avoir des activités significatives en Communauté française ou germanophone
  • Être accréditée comme OSC de développement par le Ministre compétent
  • Respecter la déclaration universelle des droits de l'homme
  • Faire une demande d'adhésion

Les membres sont admis par l'AG pour une durée indéterminée à condition de toujours répondre à ces critères.

Pour demander l'adhésion à ACODEV en tant que membre effectif, il vous est demandé de remplir le formulaire de présentation de votre OSC.

Devenir membre adhérent d'ACODEV

Les statuts d'ACODEV ont été modifiés en 2022 pour accueillir des membres adhérents. Cela permet notamment aux organisations intéressées par l'accréditation OSC de bénéficier de services d'ACODEV, dont la préparation à l'accréditation et au screening.

Les adhérents sont admis pour 5 ans éventuellement renouvelables. Tous les services existants de la fédération leur sont ouverts, mais ils n’ont pas droit de vote en assemblée générale d’ACODEV.

Pour devenir membre adhérent, il faut impérativement appartenir à l'une de ces catégories :

  • Catégorie a : associations qui étaient membres d’ACODEV, qui ont perdu leur accréditation et qui ont dépassé les 5 ans durant lesquels elles peuvent rester membres effectifs d’ACODEV
  • Catégorie b : associations actives dans le secteur de la coopération au développement qui vont demander l’accréditation au prochain exercice d’accréditation de l’administration fédérale (voir les critères d’éligibilité pour être accrédité)
  • Catégorie c : associations actives dans le secteur de la coopération au développement qui regroupent diverses autres associations actives dans le secteur de la coopération au développement
  • Catégorie d : associations actives dans le secteur de la coopération au développement qui coopèrent avec les membres d’ACODEV parce qu'elles contribuent à la mise en œuvre de certaines interventions de ceux-ci ou parce qu'elles apportent une valeur ajoutée à ACODEV et/ou à ses membres en utilisant leur expertise thématique

Pour postuler, vous devez remplir le formulaire de demande d’adhésion comme membre adhérent et le renvoyer à info@acodev.be.

L'assemblée générale d'ACODEV, qui tranchera sur les demandes, se réunit en juin et en décembre de chaque année. Il faut introduire les dossiers au plus tard en avril ou au plus tard en octobre, pour avoir une décision respectivement en juin ou en décembre.

Les statuts et ROI d’ACODEV fournissent une série d’explication sur les membres adhérents.

Services dont bénéficient les membres d'ACODEV

Le secrétariat de la fédération travaille pour les membres et leur donne accès à :

  • des appuis particuliers pour la préparation des dossiers, des dialogues politiques avec l'administration, des autodiagnostics qualité
  • des formations (organisées par ACODEV ou par d'autres entités)
  • des informations régulières sur le secteur, les négociations en cours (ACODEV News)
  • des échanges de pratiques
  • des consultations pour un positionnement commun
  • des bases de données
  • des possibilités de visibilité vis-à-vis du grand public (publication d'offres d'emploi, ONG-Livreouvert, campagnes...).

Tous ces services sont exclusivement destinés au personnel des OSC membres, y compris adhérents.

Formations en genre du Monde selon les Femmes

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 23/02/2023
  3. Dans
Vous travaillez au sein d'une OSC et vous désirez intégrer le genre dans vos pratiques ? A l'approche du 8 mars, nous vous partageons le calendrier des formations en genre organisées par le Monde selon les Femmes.

Que vous débutiez dans le genre, ou que vous vouliez aller plus loin dans la thématique, voire même devenir formateur·trice en genre, le Monde selon les Femmes propose de nombreuses formations pour intégrer le genre dans vos pratiques professionnelles. Toutes les informations et les inscriptions sont sur www.mondefemmes.org/nos-formations.

Le b.a.-ba du genre (en ligne)

  • Du 13/03 au 16/04

Vous avez l’ambition d’intégrer le genre dans votre pratique professionnelle ? Cette formation entièrement en ligne combine apports théoriques, développement personnel et professionnel pour travailler les perceptions de votre public sur les inégalités entre femmes et hommes, pour définir les enjeux de l’égalité entre les femmes et les hommes et pour intégrer les concepts dans un projet professionnel.

Gender coaching et intervision

  • 30/03 ou 26/09

Vous avez déjà participé à une formation sur l’intégration du genre dans vos projets et la gestion de vos programmes. Vous désirez à présent affiner votre regard, continuer à être coaché·e sur vos noeuds et éventuels écueils, partager vos réussites et rencontrer d’autres acteurices du secteur ? Alors cette intervision est faite pour vous.

Formation pour les formateurs‧ices en genre

  • 17 au 21/04, 12 au 16/06, 11 au 15/09

Une formation de 3 semaines afin de vous plonger dans la méthodologie féministe émancipatrice qui vous amènera à l’intégration de la perspective de genre dans vos formations. La formation nécessite d’être accepté·e par dossier de candidature à envoyer avant le 5 mars 2023. Pour obtenir les documents nécessaire à l’inscription: noemie@mondefemmes.org.

Le cycle du projet à travers une approche genre

  • Du 19 au 22/06 ou du 9 au 12/10

Cette formation a pour objectif de permettre aux organisations de s’outiller pour intégrer l’approche genre et construire un programme ou projet en conséquence, et vous permettra de découvrir les grilles et outils d’analyse ou méthodologiques de chaque phase l’identification, la formulation, la TOC, la mise en œuvre et le suivi et évaluation.

Le genre aux Nords et aux Suds

  • Du 18 au 22/09

Cette formation permet d’intégrer l’approche genre et ses outils dans la conception et la mise en place de vos divers projets, et de s’approprier l’historique et les différents concepts liés à l’analyse de genre depuis une perspective Suds et Nords.

Lors de la dernière Assemblée générale le 15 décembre 2022, Arnaud Levêque a été élu président d’ACODEV, remplaçant Christian Kunsch arrivé à la fin de ses deux mandats. Issu du monde syndical et militant, au sein duquel il a développé plusieurs projets de coopération internationale, Arnaud arrive avec l’envie d’apprendre et la ferme intention de défendre les intérêts du secteur. Rencontre avec le nouveau président de la fédération.

Quel est ton parcours qui t’as amené, aujourd’hui, à la présidence d’ACODEV ?

J’ai toujours été militant ! Dès mes études en tant qu’assistant social, puis ma licence en Travail social à l’ULB, j’ai été fort investi dans le mouvement étudiant, notamment à travers la Fédération des étudiants francophones. Professionnellement, j’ai aussi souhaité m’orienter vers un travail militant, qui s’inscrit dans l’action concrète, et en 2007, j’ai eu l’opportunité d’entrer à la Centrale Générale de la FGTB à Namur en tant que permanent syndical. C’était un travail de terrain, j’y encadrais des délégations syndicales et je menais des négociations d’entreprise, surtout dans le secteur privé.

En 2018, je suis devenu Secrétaire fédéral au sein de la Centrale Générale à Bruxelles. Je suis le porte-parole de la FGTB dans une dizaine de commissions paritaires, principalement du secteur industriel de taille moyenne, comme le secteur du papier par exemple, mais aussi du non-marchand, comme les entreprises de travail adapté.

Comment s’est développé ton intérêt pour la solidarité internationale ?

Dès mes débuts à la centrale de Namur, j’ai eu à cœur de développer la coopération internationale dans le cadre syndical. La FGTB s’inscrit dans une philosophie internationaliste où l’on considère que les intérêts des travailleurs et travailleuses sont les mêmes ici que partout sur la planète. Je souhaitais concrétiser ce concept d’internationalisme, et en 2010, nous avons pu construire un premier projet de coopération avec un syndicat palestinien. C’était aussi une manière de sensibiliser à la cause palestinienne en Belgique. Je pense qu’il est évidemment important de développer des partenariats forts, mais aussi de faire vivre la solidarité au sein de la base syndicale belge à travers des actions d’éducation permanente et de visibilité.

Quand je suis arrivé à Bruxelles, j’ai eu l’opportunité de mettre en place deux autres projets de coopération, l’un en RDC dans le secteur minier, l’autre avec des partenaires indonésiens dans le domaine de l’industrie papetière. La solidarité internationale a donc été un fil rouge dans mon parcours syndical.

Pourquoi as-tu voulu être candidat à la présidence d’ACODEV ?

Depuis quelques années, je suis administrateur chez SOLSOC et c’est dans ce cadre que j’ai appris qu’ACODEV cherchait des candidat·es à la présidence. J’avoue que cela m’intéressait de m’investir plus dans la coopération, de sortir du scope de la coopération syndicale et de l’élargir à la coopération non gouvernementale dans son ensemble. Les discussions franches et constructives que j’ai pu avoir avec Raphaël et Christian Kunsch notamment, m’ont décidé à postuler.

Tu viens de présider ton premier Conseil d’administration, quelles sont tes impressions ? Que penses-tu que tu peux apporter à la fédération ?

Je viens en effet de participer à mon premier CA de la fédération, mais j’ai encore beaucoup à apprendre, en particulier en ce qui concerne les attentes des membres vis-à-vis de la fédération, du Conseil d’administration, ou de l’équipe.

De par ma fonction de syndicaliste, j’ai à la fois cette capacité de négociation et cette capacité de trouver des consensus. Je pense pouvoir être utile à différents niveaux, notamment en cas de divergence d’intérêts exprimées par les membres. Il me parait normal qu’au sein d’un secteur, il y ait des différences de visions, d’attentes et d’intérêts, notamment dans une période difficile telle que celle que nous traversons en ce moment. L’important est la manière de gérer l’expression de ces différences.

Quelles sont les priorités auxquelles tu veux travailler durant ton mandat ?

ACODEV est avant tout une fédération sectorielle, elle est donc là pour rendre des services aux membres et défendre leurs intérêts. En ce qui concerne les services, ACODEV semble rencontrer les attentes des membres, que ce soit en termes d’appui ou de formation. Mon objectif est donc que cela continue !

Pour ce qui est de la défense des intérêts, le secteur a lui-même défini quels étaient ses objectifs, notamment en matière budgétaire. Le gouvernement belge s’est engagé, théoriquement, à consacrer 0,7% du PNB à la solidarité internationale d’ici 2030, et nous devons définir une trajectoire budgétaire pour y arriver. On sait qu’on doit maintenir la pression sur le gouvernement pour que cette trajectoire soit enfin concrétisée. Il y a donc tout un travail de lobbying et de mobilisation à organiser pour que le secteur ne soit pas à nouveau le parent pauvre de la politique fédérale.

A plus court terme, nous devons permettre au secteur de se sortir le mieux possible de la crise inflationniste actuelle. Les organisations de la société civile rencontrent de nombreuses difficultés face à la hausse des coûts et l’indexation des salaires en Belgique. La proposition avancée par la nouvelle Ministre de la coopération au développement (10 millions d’euros supplémentaires en 2023 et 2024) est positive, mais c’est encore insuffisant. Comment être sûrs que ces budgets seront aussi alloués après la législature actuelle ? Nous sommes là pour nous assurer que le secteur reçoive sa juste part, pour lui permettre de remplir ses objectifs et ses missions.

Je m’estimerai donc satisfait si nous pouvons faire avancer les choses sur ces deux dossiers d’ici la fin de mon mandat.

Appel à projets Egalité des chances 2023

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 16/02/2023
  3. Dans
Vous êtes une association bruxelloise active dans le domaine de l'égalité des chances et de la lutte contre les discriminations ? Participez à l'appel à projets Egalité des chances 2023 de la Ville de Bruxelles !

En parallèle à son appel concernant les projets de solidarité internationale, la Ville de Bruxelles lance son appel à projets annuel en faveur des associations locales actives dans le domaine de l'égalité des chances. La Ville offre un soutien maximum de 3000 euros à des projets qui ont pour objectif de :

  • lutter contre toute forme de discrimination selon le critère du sexe, de promouvoir l'égalité des femmes et des hommes à tout niveau de la société
  • favoriser l'inclusion et lutter contre les discriminations envers la communauté LGBTQIA+
  • promouvoir et valoriser la diversité dans son ensemble et de sensibiliser le public aux questions liées au racisme individuel et systémique
  • lutter contre les discriminations envers les personnes en situation de handicap et le validisme.

Règlement et soumission

Les dossiers peuvent être introduits jusqu'au 15 avril 2023, de préférence par mail à egalitedeschances@brucity.be ou à l'adresse :

Cellule Egalité des Chances
Rue des Halles 4
1000 Bruxelles

Vous pouvez télécharger tous les documents sur : https://www.bruxelles.be/subside-egalite.

Contact

Par téléphone 02/ 279 21 50 ou par email à l'adresse egalitedeschances@brucity.be .

Appel à projets Solidarité internationale 2023 de la Ville de Bruxelles

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 15/02/2023
  3. Dans
En 2023, la Ville de Bruxelles soutiendra une nouvelle fois les initiatives menées par les associations locales dans le cadre de la Solidarité Internationale. La date limite pour l'introduction des projets est fixée au 2 avril 2023.

Vous faites partie d'une OSC bruxelloise ? Vous concevez des projets de développement à l'étranger ? Vous souhaitez informer et sensibiliser les citoyen·ne·s bruxellois·es aux défis mondiaux et aux interdépendances Nord-Sud ? La Ville de Bruxelles vous invite à solliciter un soutien financier pour la réalisation de vos projets.

En tant que pouvoir local, la Ville de Bruxelles favorise le renforcement de petites ou moyennes initiatives de Solidarité internationale émanant de structures locales dont la bonne connaissance du terrain, par l'expertise personnelle et/ou professionnelle, est bien identifiable.

Montant des subsides

Enveloppe globale : 150.000 euros

Le montant de subsides accordé s'élève à un maximum de :

  • 8.000 euros pour les projets de coopération internationale
  • 4.000 euros pour les projets d'information, sensibilisation et éducation à la citoyenneté mondiale

Informations pratiques

Les documents et formulaires sont disponibles sur la page de l'appel : https://www.bruxelles.be/subsides-solidarite

La date limite pour l'introduction des projets est fixée au 2 avril 2023. Les documents sont à envoyer à l'adresse mail solidariteinternationale@brucity.be.

Session d'information

Une session d’information en ligne sera organisée le mercredi 8 mars 2023 de 19h à 20h30 :

Contact

Les candidatures sont ouvertes pour la 2ème édition de la formation tutorée sur l'ECMS et les médias - Une formation notamment accessible aux éducateur·trices et chargé·es de communication.

Le Centre Nord/Sud du Conseil de l'Europe organise une formation en ligne tutorée sur l’éducation à la citoyenneté mondiale et les médias.

Celle-ci aura aura lieu du 6 mars au 2 avril 2023 (25h).  

La date limite pour répondre à l'appel à candidatures est fixée au 12/02 (30 participant-e-s max.).

Plus d'infos et candidature sur le site du Centre N/S.  

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