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Les enseignant·es le disent : l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS) est au service de missions essentielles de l’école ! Dès ce 5 mai, découvrez des témoignages de profs, visitez le site ecms-belgique.org et partagez la campagne d’ACODEV sur les réseaux sociaux.

Préparer les élèves à être des citoyen·nes responsables, capables de contribuer au développement d’une société démocratique, solidaire, pluraliste, respectueuse de l’environnement et ouverte aux autres cultures, est l’une des missions prioritaires de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles. 

C’est aussi une évidence pour des enseignant·es comme Adeline, Charlotte ou Moïra. Pour aborder en classe des sujets comme les inégalités, l’interculturalité, la décolonisation ou l’environnement, elles ont recours à des activités d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS). En offrant une diversité d’interventions et d’outils, l’ECMS se met au service de cette mission essentielle de l’école de former des citoyens et citoyennes du monde.

Dès ce 5 mai, découvrez et partagez le témoignage d’Adeline, prof d’histoire-géo à Bouillon. Nous vous invitons à liker et partager nos posts sur les réseaux sociaux :

Visitez le nouveau site ecms-belgique.org pour découvrir d’autres témoignages ; mieux connaître l’ECMS et sa place essentielle à l’école ; savoir où trouver les ressources pour la mettre en œuvre dans les classes ; et qui contacter pour être accompagné·es au besoin.

“L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire à l’école, une évidence !” est une campagne d’ACODEV avec la collaboration du CNCD-11.11.11, de Justice & Paix, Quinoa, VIA Don Bosco et de ses autres ONG membres, et avec le soutien de la Coopération belge au Développement.

Le CWBCI vous donne rendez-vous les 22, 27 et 28 mai pour son Forum 2025 sur le thème "La coopération belge francophone au prisme des changements globaux: Réinventer les réponses, renforcer les alliances". Les inscriptions sont ouvertes !

Dans un monde en recomposition profonde - traversé par des crises systémiques, des tensions géopolitiques, des régressions démocratiques et des inégalités croissantes - la coopération internationale doit s’adapter.

C'est dans ce cadre que le Conseil Wallonie-Bruxelles de la Coopération Internationale (CWBCI, www.cwbci.be) organise son Forum 2025 sur le thème "La coopération belge francophone au prisme des changements globaux : Réinventer les réponses, renforcer les alliances".

Le Forum du CWBCI 2025 se veut un espace ouvert, pluraliste et engagé, porté par et pour les sociétés civiles. Sa volonté ? Croiser les regards d’acteurs de tous horizons : associatif, mutualiste, syndical, académique, politique, diplomatique, tant local qu’ international.

L'inscription est gratuite mais obligatoire sur : https://forms.cloud.microsoft/e/bYYYM3SwSa.

L'objectif de la rencontre est de :

  • Porter les rôles complémentaires des acteurs de la coopération face aux défis mondiaux
  • Valoriser les engagements concrets de la société civile dans la défense des droits humains et des espaces démocratiques
  • Nourrir une réflexion stratégique sur l’avenir de la coopération belge francophone et ses alliances.

Le Forum aura lieu en trois temps les 22, 27 et 28 mai à Solidaris (Place Saint-Jean 1-2, 1000 Bruxelles).

  • Soirée d’ouverture - Mercredi 22 mai 2025 - Accueil dès 17h00 "La culture au carrefour de la solidarité internationale"
    Une soirée publique et conviviale pour ouvrir le Forum sous le signe de la culture, vecteur de lien et d’imaginaires communs à l’international.
  • Soirée prospective - Mardi 27 mai 2025 - Accueil dès 17h00 "Une vision solidaire du monde face aux nouvelles réalités planétaires"
    Une soirée publique et conviviale pour faire dialoguer les expertises et les pratiques, et esquisser ensemble les contours d’un monde plus résilient dans un environnement bouleversé.
  • Journée de réflexion - Mercredi 28 mai 2025 - De 09h30 à 17h00 "La coopération, levier de partenariats réinventés"
    Tables rondes, ateliers thématiques, dialogues politiques, focus géographiques, rencontres croisées : une journée d’échanges pour renforcer les synergies et les engagements, avec un accent particulier sur la société civile en République Démocratique du Congo (RDC).

Plus d'infos sur le programme ici.

Prochaines formations du Monde selon les Femmes

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 10/04/2025
  3. Dans Genre
Intégrer l'approche genre dans le budget, le MEAL, les programmes... Nous vous partageons les prochaines formations du Monde selon les Femmes destinées au secteur associatif.

Que vous débutiez dans le genre, ou que vous vouliez aller plus loin dans la thématique,  le Monde selon les Femmes propose de nombreuses formations pour intégrer le genre dans vos pratiques professionnelles. Voici les prochaines formations destinées au secteur associatif :

La formation permettra de faciliter la compréhension de la Budgétisation Sensible au Genre (BSG) comme outil de promotion de l’égalité, mais aussi comme outil permettant de veiller à l’efficacité, la redevabilité, la justice sociale, la transparence et l’accord entre les discours et les moyens qu’on met à disposition.

Présentation d'un nouvel outil pédagogique interactif pour intégrer l’approche de genre dans les pratiques professionnelles, les stratégies, les projets et les politiques visant à faire progresser l’égalité entre les sexes.

Une journée dédiée à l’évaluation des projets et programmes sous le prisme de l’approche genre.

Une semaine entièrement dédiée à l’acquisition d’outils pour intégrer l’approche genre dans vos projets et programmes. De l’identification des problématiques à la formulation de plans d’action, en passant par la mise en œuvre et le suivi-évaluation, cette formation permet d’appliquer une analyse genre à chaque étape du cycle de projet.

Dans un monde où les crises humanitaires se multiplient, la protection des travailleur·euses humanitaires est devenue une priorité absolue. L'Université de Liège organise une conférence essentielle le 13 mai prochain pour débattre des solutions à mettre en œuvre.

Dans un contexte mondial marqué par l'escalade des conflits et l'impunité croissante face au droit international, la sécurité et le bien-être des travailleurs·euses humanitaires sont plus que jamais menacés. L'Université de Liège se mobilise pour aborder cette problématique cruciale.

Une voix qui porte : Olivier Vandecasteele

L'humanitaire belge Olivier Vandecasteele, qui a vécu 15 mois de détention arbitraire en Iran, partagera son expérience poignante. Après sa libération, il a fondé l'ONG Protect Humanitarians, dédiée à fournir un soutien psychologique et juridique indispensable aux acteurs humanitaires.

Conférence-rencontre à l'Université de Liège

Le 13 mai 2025, l'Université de Liège accueillira la conférence-rencontre : "Mieux protéger et soutenir les travailleurs humanitaires dans le monde". Cet événement réunira Olivier Vandecasteele et d'autres représentant·es d'ONG internationales de premier plan.

Au programme :

  • 19h00 : Accueil

  • 19h30 : Conférence-rencontre

    • Mot de bienvenue par Anne-Sophie Nyssen, Rectrice de l'Université de Liège.

    • Débat animé par Frédéric Bouhon, professeur en Droit public et administratif et Droits de l'homme, avec la participation de :

      • Olivier Vandecasteele, responsable de Protect Humanitarians

      • Mila Leonova (Ukraine), directrice de la Coordination des ONG ukrainiennes Alliance UA CSO

      • Sudhanshu S. Singh (Inde), directeur de l'ONG Humanitarian Aid International et auteur du Rapport "The status of frontline humanitarian workers"

      • Hanin Ahmed (Soudan), fondatrice d'une association d'intervention d'urgence à Old Omdurman et survivante d'incident

    • Conclusion par Christophe Deprez, chargé de cours en Droit international public et Droit international humanitaire et Adélaïde Blavier, professeure en Psycho-traumatisme

  • 21h00 : Verre de l'amitié

 

Informations pratiques

  • Date : Mardi 13 mai 2025 de 19h30 à 21h

  • Lieu : Université de Liège, Salle académique, Place du 20 Août, 7 - 4000 Liège

  • La conférence se déroulera en anglais avec un dispositif de traduction simultanée en français.

 

Inscrivez-vous dès maintenant !

Ne manquez pas cette occasion unique de vous informer et de soutenir ceux qui œuvrent au quotidien pour apporter de l'aide dans les contextes les plus difficiles. Cliquez ici pour vous inscrire.

#SupportGenerosity : mobilisons-nous pour la générosité !

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 27/03/2025
  3. Dans
Vous saviez que la générosité des belges risque d’être punie ? Le nouveau gouvernement prévoit de réduire la diminution d’impôt pour des dons de 45% à 30%, menaçant des centaines d’associations actives dans la solidarité internationale, lutte contre le cancer, pauvreté, environnement, droits humains, culture, aide sociale… Mobilisons-nous pour la générosité en partageant la campagne #SupportGenerosity !

Le nouveau gouvernement belge a décidé de réduire la diminution d'impôt pour les dons de 45% à 30%. Cette mesure fera partie d'une ‘loi-programme’, aux côtés de plusieurs autres mesures fiscales, qui sera soumise au Parlement, probablement dans les prochaines semaines. Par ailleurs, il apparaît que la diminution d’impôt réduite serait déjà appliquée aux dons faits en 2025, c’est-à-dire rétroactivement.

Cette mesure, dénoncée par plus de 400 signataires dans une carte blanche parue dans La Libre, pénalisera des centaines d'associations et de fondations qui dépendent de la solidarité des citoyennes et citoyens pour mener leurs actions au service de l'intérêt général. De plus, le message que cette mesure envoie aux citoyen·nes est profondément inquiétant : au lieu de valoriser la générosité et l'engagement, on l'entrave, comme si l'effort collectif et la solidarité étaient des éléments secondaires.

La générosité doit être encouragée au lieu d’être pénalisée ! C'est pourquoi le secteur associatif se mobilise pour soutenir la générosité avec la campagne #SupportGenerosity.

Participez à l'action !

Plus d'infos : http://supportgenerosity.be



Journée internationale contre le racisme - Manifestation le 23 mars

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 20/03/2025
  3. Dans
Dans un contexte international marqué par une montée des discriminations et des inégalités, la Journée internationale contre le racisme et la manifestation "Lève-toi contre le racisme" du 23 mars sont l'occasion de rappeler que la lutte contre le racisme est un enjeu essentiel pour la construction de sociétés justes, inclusives et solidaires.

La Journée internationale contre le racisme du 21 mars 2025 s’inscrit dans un contexte international marqué par des crises multiples – conflits armés, dérèglement climatique, recul de certains droits fondamentaux et creusement des inégalités – accentuées par des formes persistantes de racisme et de discriminations. Le double standard dans le traitement des populations, notamment en fonction de leur origine, accentue ces inégalités et entrave l'objectif d'une coopération internationale juste et équitable.

Dans ce cadre, la Plateforme 21/03, un collectif d'associations et de citoyen·nes engagé·es dans la lutte antiraciste, vous invite à la manifestation nationale "Lève-toi contre le racisme" ce dimanche 23 mars à partir de 13h Place de l'Albertine. Au programme :

  • 13h Village associatif - Speeches
  • 14h Départ de la manifestation
  • 15h30 Concerts
  • 16h Fin

 

Enjeux majeurs mis en avant par la société civile

La Journée internationale contre le racisme est aussi l'occasion de rappeler les principaux enjeux et revendications portées par les organisations membres d'ACODEV et de nombreuses associations antiracistes de la société civile :

  • Lutte contre le racisme structurel et institutionnel : Reconnaître que le racisme dépasse les préjugés individuels et s'inscrit dans des structures historiques, économiques et politiques qui perpétuent les inégalités. Cela inclut une réflexion sur l’héritage colonial et ses conséquences actuelles.
  • Renforcement des politiques publiques et du cadre légal : Adopter et appliquer des lois antiracistes solides pour lutter contre toutes formes de discrimination et garantir une égalité réelle.
  • Accès équitable à la justice et aux droits fondamentaux : Assurer une représentation juridique juste pour toutes les personnes, indépendamment de leur origine, et renforcer la protection des migrants face aux discriminations et aux abus.
  • Éducation et égalité des chances : Mettre en place des politiques permettant à tou·te·s d’accéder à une éducation de qualité et lutter contre les inégalités dès le plus jeune âge.
  • Investissement dans l’égalité raciale et accès aux ressources : Allouer des moyens suffisants pour favoriser l’inclusion économique et sociale des communautés marginalisées, en particulier dans l’éducation, l’emploi, le logement et la santé.
  • Lutte contre les stéréotypes et promotion de la diversité dans les médias : Encourager une représentation juste et inclusive des minorités dans l’espace public et les médias pour déconstruire les préjugés.
  • Justice climatique et égalité raciale : Intégrer une approche antiraciste dans les politiques environnementales en tenant compte du rôle et des besoins des communautés marginalisées dans la transition écologique.
  • Diplomatie engagée pour l’égalité : Placer la justice raciale au cœur des politiques étrangères et de la coopération internationale pour soutenir les luttes antiracistes à l’échelle mondiale.
Ce 3 avril, participez à une journée de réflexion sur les liens entre les défis de la digitalisation et l’introduction de l’IA, les inégalités structurelles, la justice sociale et la citoyenneté critique.

Ce jeudi 3 avril de 9h à 16h, dans le cadre de la 4ème journée du cycle de formation Global Teachers Academy pour les (futur·es) profs, professionnel·les de l'éducation et acteur·ices ECMS, BeGlobal vous convie à explorer, avec de multiples acteurs de l’enseignement, le thème de "L’intelligence artificielle, la citoyenneté critique et l’éducation centrée sur le monde".

Les échanges seront accompagnés par Gert Biesta, pédagogue de l’éducation ; Anthony Longo (UAntwerpen), philosophe et entrepreneur ; Paola Verhaert (VUB), chercheuse et experte en justice numérique.

Plus d’info : découvrez ici le programme

En pratique

  • Date : Jeudi 3 avril, de 9h à 16h 
  • Lieu : Enabel, Rue Haute 147, 1000 Bruxelles 
  • Inscription : l'inscription est gratuite mais les places sont limitées. Réservez votre place via le formulaire en ligne. 

Pour un aperçu des échanges et contenu des précédentes sessions, rendez-vous sur le site de BeGlobal/Global Teacher Academy :

Aux côtés de près de 500 signataires issu·es du monde associatif et de la Coalition Impact, nous demandons au gouvernement "Arizona" de revoir son projet de faire passer la réduction fiscale accordée aux dons de 45 % à 30 %. Ce choix menace 2500 associations et fondations qui dépendent de la solidarité des citoyennes et citoyens pour mener leurs actions au service de milliers de bénéficiaires et du bien commun.

Dans une carte blanche parue aujourd'hui dans La Libre, près de 500 signataires issu·es du monde associatif demandent au gouvernement "Arizona" de revoir son projet de faire passer la réduction fiscale accordée aux dons de 45 % à 30 %. Ce choix menace 2500 associations et fondations qui dépendent de la solidarité des citoyennes et citoyens pour mener leurs actions au service de l'intérêt général tels que des services d'urgence, du soutien aux personnes âgées, des actions contre la pauvreté, en faveur de l'environnement et bien plus encore.

Nous vous invitons à partager cette carte blanche ainsi que les posts Facebook et LinkedIn !

 

Plus d'un million de belges soutiennent 2500 associations

Aujourd’hui, une intention de la coalition gouvernementale “Arizona” ébranle une partie essentielle de notre tissu social : la générosité des Belges et les nombreuses associations qui en bénéficient. À la page 40 de l’accord de gouvernement, un changement majeur est annoncé : la diminution d’impôt accordée aux dons devrait passer de 45% à 30%. Une diminution qui, d’après les déclarations dans le parlement, est déjà le fruit d’un compromis. Ce compromis menace la vitalité de 2500 associations et fondations qui dépendent pour partie de la solidarité des citoyennes et citoyens pour mener leurs actions au service de l’intérêt général.

La Belgique a toujours été un modèle de générosité. La solidarité citoyenne se déploie à travers un secteur associatif vaste et varié, qui touche à une multitude de domaines essentiels. Cela va des organisations comme l’Institut de médecine tropicale, qui travaille sur des maladies infectieuses à l’échelle mondiale, en passant par des acteurs comme la Fondation contre le Cancer qui soutient la recherche scientifique sur le cancer jusqu’à d’autres associations comme les Restos du Cœur, la Croix-Rouge, Amnesty International, diverses associations pour la protection de la nature et l’environnement, et de nombreuses ONG à une multitude de fondations philanthropiques et associations caritatives de taille plus ou moins importante.

C’est ainsi que l’engagement financier de plus d’un million de ménages belges soutient des causes aussi diverses que la protection des animaux, la recherche scientifique sur des maladies, la protection des droits humains, la santé, l’inclusion sociale, la solidarité internationale, ou encore l’aide aux plus démunis. Ces associations et fondations sont le reflet d’une société qui choisit de s’unir pour améliorer le bien-être collectif.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2023, les Belges ont fait pour un total de 362 millions d’euros des dons de plus de 40 euro à des associations. Une générosité qui a doublé en dix ans. En 2013, les dons représentaient environ 175 millions d’euros. Cette mesure va toucher directement 1,04 million de ménages belges qui donnent en moyenne plus de 350 euros par an à 2500 associations ou fondations, qui sont soit désignées par la loi soit bénéficiant de l’agrément fiscal. Cet élan de générosité a toujours été soutenu par des politiques publiques comme la diminution d’impôt, qui a par ailleurs permis une mobilisation plus forte pendant la crise du COVID-19, avec un taux de 60%, le gouvernement d’alors souhaitant inciter les citoyennes et citoyens belges à contribuer davantage face à l’urgence.

Une économie de bout de chandelle

Aujourd’hui, cependant, le gouvernement opte pour une réduction de cette incitation fiscale, de 45% à 30%. Ce changement ne va pas rapporter tant que cela au budget de l’Etat. Selon les dires du ministre Jambon à la Chambre, l’économie réalisée représenterait 40,26 millions d’euros par an sur des économies budgétaires à réaliser de plusieurs milliards. Une économie de bout de chandelle, donc, pour les budgets publics : elle aura par contre des conséquences dramatiques pour plus de 2500 associations et fondations, et surtout les bénéficiaires de nos actions. Derrière chaque don, il y a des vies, des recherches scientifiques essentielles, des projets de prévention et de soin, des combats pour les droits humains, des initiatives d’insertion sociale, des services d’urgence, des soutiens aux personnes âgées, des programmes éducatifs, des actions contre la pauvreté, en faveur de l’environnement, et bien plus encore.

Cette diminution de la réduction fiscale ne touche pas seulement les associations de grande taille, mais également des structures plus petites, souvent locales, gérées par des bénévoles, qui rendent des services de proximité essentiels. Cette mesure menace donc un écosystème de solidarité d’une richesse incomparable, où chaque organisation, quelle que soit sa taille, joue un rôle crucial dans le tissu social du pays.
Le message que cette mesure envoie aux citoyennes et citoyens est profondément inquiétant : au lieu de valoriser la générosité et l’engagement, on l’entrave, comme si l’effort collectif et la solidarité étaient des éléments secondaires.

C’est pourquoi, en tant que secteur associatif unifié, nous demandons instamment au gouvernement de revoir cette intention. Derrière chaque don se cache une cause importante, qu’il s’agisse de soigner, d’éduquer, de protéger ou d’aider. Ces actions ne peuvent pas être mises en péril sous prétexte d’une économie qui, au final, s’avère fort minime par rapport aux bénéfices sociaux qu’elle génère.

Soutenir la solidarité

Soutenir la solidarité est un acte essentiel dans un monde incertain. Nous appelons donc à un geste constructif : maintenir une diminution d’impôt suffisante pour encourager la générosité des ménages belges et garantir la pérennité des services essentiels fournis par les associations. Ce geste, nous en sommes convaincus, est essentiel et est un pari sur un avenir plus solidaire, inclusif et humain.

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