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L'ASBL

ACODEV asbl a été fondée juridiquement le 1er octobre 1997. Ses statuts ont été déposés aux greffes du tribunal de Bruxelles. Vous trouvez ici les statuts d'ACODEV.

Les membres

Les membres d'ACODEV sont des OSC accréditées par le Ministère de la coopération au développement. Vous pouvez consulter la liste complète des membres.

L'Assemblée générale

Une Assemblée générale est organisée deux fois par an et réunit les représentants des membres. Un Conseil d'administration se réunit chaque mois pour suivre concrètement les décisions prises. Des groupes de travail thématiques accessibles à tous les membres peuvent alimenter les décisions et suivi des administrateurs.

Le Conseil d'administration

Le Conseil d'Administration d'ACODEV est composé, selon les statuts de l'ASBL ACODEV, de maximum 15 administrateurs plus la présidence. Tous les administrateurs ont leur mandat qui prend fin à la même date.

L'exécution

Un secrétariat constitué de 10 personnes se consacre exclusivement à l'exécution des tâches que s'est définie la fédération et représente l'ensemble des membres vis-à-vis du grand public.

Le personnel du secrétariat s'est spécialisé dans les deux matières principales d'appui aux membres : la réglementation et la qualité. Il est aussi appelé à représenter les ONG dans des plateformes et lieux de concertation.

ACODEV est la fédération francophone et germanophone des associations de coopération au développement. Elle réunit et représente les Organisations de la société civile (OSC) de développement francophones, bilingues et germanophones. La fédération compte 69 organisations membres. Au niveau national, 75 Organisations de la société civile ont été accréditées par le Ministre de la Coopération au développement.

 

Nos activités

Les activités d'ACODEV sont guidées par les vision et missions de l'association.

ACODEV a pour objet d’assurer pour ses membres la représentation, la coordination dans le respect de leur autonomie, la défense et la promotion de leurs intérêts dans leurs relations avec les pouvoirs publics et l’ensemble des bailleurs de fonds publics pour leurs activités subventionnables dans le domaine de la coopération au développement. L’association fournit également des informations et des services au profit des membres (notamment au niveau règlementation).

La fédération contribue à renforcer la professionnalisation du secteur à travers l’organisation de formations, la mise en place de fonds d’appui, ou la publication de guides, documents et outils en ligne sur les thèmes de la qualité, de la gestion de projet, de la transparence, des ressources humaines, de l’intégrité… 

ACODEV fédère ses membres autour d’événements mais aussi de groupes de travail participatifs et représentatifs du secteur, et promeut la légitimité et les efforts des OSC, notamment dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS).

Les activités et projets en cours sont décrits dans les rapports annuels et plans d'action.

La fédération offre de nombreuses informations et services à ses membres dans la partie privée de son site internet.

Nos statuts

ACODEV est constituée sous forme d'ASBL et a été reconnue par le Ministre de la coopération au développement comme fédération d'ONG de régime linguistique francophone. ACODEV est donc une fédération agréée. Les textes de loi sur l'agrément des fédérations prévoient une seule fédération par régime linguistique. La fédération doit, entre autres critères, représenter plus de la moitié des OSC du régime linguistique choisi.

Vous pouvez consulter ici les statuts d’ACODEV.

Notre histoire

ACODEV est née en 1997 de la fusion de deux associations, ADO et CODEF, mais son histoire commence il y a plus de 50 ans.

Dans les années 60, des "Comités" regroupaient les ONG par catégories d'activités : le financement de projets, l'envoi de volontaires, l'accueil d'étudiants étrangers, l'appui aux réfugiés. En 1970,  le Comité belge pour le volontariat outre-mer devenu "Intercodev national" constitue la première fédération officielle et c'est en 1972 qu'Intercodev devient le partenaire de l'AGCD (dénomination de l'époque pour la DGD actuelle).

Par ailleurs, en 1976, un autre Comité voit déboucher "Coprogram national", une fédération dédiée aux projets Sud et à la sensibilisation au Nord.

Ces fédérations nationales et bilingues vont ensuite se diviser entre francophones et néerlandophones : Coprogram-Vlaanderen et ADO (Association des ONG francophones) d’un côté, Intercodev-Vlaanderen et CODEF (francophone) de l’autre.

Les fédérations vont finalement fusionner par régime linguistique, Coprogram en 1993 (rebaptisé ngo-federatie) et ACODEV en 1997.

Les évolutions se poursuivront encore dans les années à venir : processus d'intégration entre la fédération ngo-federatie et la coupole 11.11.11 du côté néerlandophone, co-association entre ACODEV et CNCD-11.11.11 du côté francophone.

Microformat public 2 - Ref ECMS

Microformat public 3 - liste OSC

Alors que l’aide au développement subit des coupes budgétaires importantes, le CNCD-11.11.11 a publié ce mardi son rapport annuel sur la Coopération belge au développement. Dans un monde qui bascule, la coopération internationale ne doit pas être réduite mais renforcée et adaptée aux mutations en cours pour répondre aux enjeux économiques, sociaux, environnementaux et démocratiques.

Ce mardi, le CNCD-11.11.11 présentait son Rapport 2025 sur la Coopération belge au développement.

Celui-ci analyse les conséquences du basculement du monde qui s’accélère depuis la réélection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et à la montée de l’extrême droite en Europe : repli nationaliste, violation du droit international, multiplication des conflits, réarmement massif, guerre commerciale, coupes dans les budgets d’aide au développement et remise en cause des politiques de développement durable, alors que le dérèglement climatique s’aggrave et que les inégalités se creusent.

Coupes budgétaires : la Belgique s’éloigne de ses engagements

Le Rapport dresse aussi le bilan de la Belgique en matière d’aide au développement. D’une part, l’aide belge a augmenté de 15% en 2024, dernière année de législature de la coalition Vivaldi, durant laquelle l’aide belge est passée de 0,41% du RNB en 2019 à 0,48% en 2024. D’autre part, la coalition Arizona a décidé de réduire d’un quart le budget de la Coopération belge durant la législature. « La Belgique opère ainsi un tournant déplorable en tournant ouvertement le dos à l’engagement international de 0,7% en 2030, alors que les besoins sont grandissants dans un monde qui bascule », a dénoncé Arnaud Zacharie, Secrétaire général du CNCD-11.11.11 et auteur du rapport. Dans le même temps, la Belgique, en tant que pays membre de l’OTAN, s’est engagée à mobiliser 2,5 % de son PIB (soit 34 milliards EUR) en dépenses militaires et de sécurité sur dix ans.

« Dans la lutte contre les dépenses publiques et les solidarités au profit d’un modèle de société fondé sur le chacun pour soi et la loi du plus fort, les budgets de la coopération internationale sont une cible privilégiée », a commenté Arnaud Zacharie.

L’utilité de la coopération au développement en chiffres

A cet aune, le Rapport 2025 se penche également sur la remise en cause croissante de l’aide au développement, présentée comme inefficace. Un fact-checking chiffré permet de démontrer combien les arguments des pourfendeurs de l’aide au développement sont erronés, insistent les auteurs. Ainsi, l’aide a contribué à réduire l’extrême pauvreté de 38% à 8% de la population mondiale depuis 1990. D’importants progrès ont été enregistrés, notamment en matière de santé et d’éducation. Loin d’être un coût démesuré pour les finances publiques des pays donateurs, l’aide au développement représente un coût marginal pour un impact économique et social considérable et des dépenses importantes évitées. En effet, selon l’OCDE, chaque dollar investi en prévention des conflits permet d’en épargner 16 à l’avenir. La coopération internationale génère en outre des bénéfices pour les économies des pays donateurs : chaque euro d’aide européenne génère plus d’un euro d’exportations européennes en retour.

Enfin, le Rapport 2025 adresse une série de recommandations à l’intention du gouvernement belge pour renoncer aux coupes sombres dans le budget de la Coopération belge et renforcer son efficacité et sa cohérence dans un monde en mutation.

« L’aide publique au développement demeure un levier essentiel pour faire face aux défis mondiaux contemporains - climat, pandémie, sécurité collective, recul démocratique-, à condition d’être repensée et renforcée. Dans un contexte de basculement du monde et de conflits, elle est un investissement indispensable dans la prospérité partagée et la stabilité mondiale », a conclu Arnaud Zacharie.

Le rapport 2025 de la Coopération belge au développement est téléchargeable ici.


Appel 2026-2027 de l'ARES pour des bourses en Belgique

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 07/08/2025
  3. Dans
Vous êtes résident·e permanent·e et travaillez dans l’un des 31 pays partenaire de l'ARES ? L'ARES propose des bourses de bachelier, de master et de formation continue en Belgique qui se caractérisent par une formation ouverte sur la spécificité des problèmes liés au développement.

Pour l’année académique 2026-2027, 200 bourses attendent les candidates et candidats. Un bachelier de spécialisation, dix masters de spécialisation et six formations continues sont dispensés par des établissements d'enseignement supérieur francophones de Belgique (EPHEC, ESA Saint-Luc Bruxelles, HE Vinci, ULB, UCLouvain (Bruxelles Woluwe, Louvain-la-Neuve et Saint-Louis – Bruxelles), ULiège, et UNamur).

Les candidatures se clôturent le 19 septembre 2025.

Conditions d’accès

Pour postuler, les candidates et candidats doivent être titulaire d’un diplôme d’études supérieures et faire preuve d’une expérience professionnelle d’au moins deux ans.

Durée de la formation

Les bourses de l'ARES offrent la possibilité de suivre un bachelier de spécialisation ou un master de spécialisation d’un an, ou une formation continue de 2 à 6 mois au sein d’un établissement de la Fédération Wallonie-Bruxelles en Belgique.

Plus d’infos ?

Les informations précises, la liste des pays éligibles, les détails sur les conditions d’accès et les montants de la bourse sont disponibles sur ares-ac.be/bourses

L’ACADIHMIE de la Croix-Rouge revient en format digital

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 24/07/2025
  3. Dans
Envie de vous former au droit international humanitaire ? L’ACADIHMIE est de retour pour une nouvelle édition 100% digitale !

Dans un contexte international marqué par la multiplication des conflits armés et leurs conséquences humanitaires, maîtriser les règles du droit international humanitaire (DIH) est devenu un enjeu central pour les acteurs et actrices du secteur.

L’ACADIHMIE, cours annuel de DIH organisé par la Croix-Rouge de Belgique, revient pour une nouvelle édition 100 % digitale. Accessible à toutes et tous, cette formation interactive permet de (re)découvrir les grands principes du DIH, de les mettre en perspective avec les défis actuels du terrain, et d’enrichir ses pratiques professionnelles.

La formation se déroulera du 29 septembre au 24 novembre 2025, avec des sessions en visioconférence chaque lundi soir. Le tarif unique de 160 € comprend l’accès à la plateforme d’apprentissage en ligne, les interventions d’experts et expertes, un test final et un certificat de participation.

Infos et inscriptions sur : ACADIHMIE - Le Droit International Humanitaire

Ucoopia : la toute première ONG interuniversitaire d’Europe

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 02/07/2025
  3. Dans
Augmenter la portée et l’efficacité des actions en matière de coopération : tel est l’objectif affiché par Ucoopia, fruit d’une association entre ULB-Coopération, l’ONG de l’Université libre de Bruxelles, et Eclosio, l’ONG de l’Université de Liège, avec le soutien de leurs universités-mères et de l’Université de Mons. En tant que première ONG interuniversitaire d’Europe, Ucoopia se donne une mission : bâtir des ponts entre les savoirs.

C’est décidé : dès janvier 2026, les ONG des universités de Bruxelles et Liège uniront leurs forces. Les assemblées générales des deux ASBL viennent d’acter la fusion ce 25 juin, après plusieurs mois de préparation, menée en partenariat avec leurs universités-mères et l’Université de Mons.

« Dans le contexte actuel de pression importante sur les moyens publics consacrés à la coopération, l'union de nos deux ONG, qui partagent une vision commune et un ADN universitaire, va apporter une véritable plus-value à nos projets », assure Patrick Wautelet, professeur de droit à l’ULiège et président d’Eclosio. 

Serge Jaumain, conseiller de la Rectrice de l'ULB pour la Coopération et président d’ULB-Coopération, se montre tout aussi enthousiaste : « Ucoopia ouvre un nouveau chapitre de l’histoire des ONG. C’est une association inédite, unique en Europe, qui illustre la force et le dynamisme de la coopération académique au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles et ouvre la voie vers la coopération de demain. »  

L’Université de Mons s'est, en effet, d’ores et déjà engagée dans la nouvelle structure. « L’UMONS est enthousiaste et fière de rejoindre l’ONG interuniversitaire Ucoopia, prolongement essentiel de l’engagement universitaire envers la société », déclare Laurence Ris, Vice-rectrice aux relations, mobilités et coopérations internationales de l’université.

En tant que première ONG interuniversitaire d’Europe, Ucoopia se donne une mission : bâtir des ponts entre les savoirs. Dans la continuité du travail de ses deux ONG, elle rassemblera communautés universitaires, populations locales et institutions publiques autour de projets qui répondent, de manière innovante et durable, à des problématiques tangibles en santé, environnement, éducation et emploi. « Ucoopia incarne ce que l’ULB défend depuis toujours : une pensée libre, une science critique et un engagement concret pour plus de justice sociale », souligne Anne Weyembergh, Vice-rectrice aux relations extérieures et à la coopération internationale de l’ULB.  

Ucoopia entend devenir une référence en Belgique et au-delà. Active en Amérique latine, en Europe, en Afrique de l’Ouest, centrale et australe ainsi qu’en Asie, Ucoopia ne réunira pas uniquement les universités bruxelloise, liégeoise et montoise, mais aussi d’autres établissements d’enseignement supérieur, au Nord comme au Sud.  

La future directrice d’Ucoopia, Julie Simon, l’annonce avec conviction : « Ucoopia ouvre de nouvelles perspectives : celles d’une ONG universitaire encore plus efficace, encore plus engagée et encore plus innovante ! » Elle tient cependant à rassurer : « Pour l’heure, rien ne change au sein des deux organisations amenées à fusionner. Les projets en cours se poursuivent avec le même engagement envers nos bénéficiaires et nos partenaires locaux. »

Plus d'infos ? Découvrez le nouveau site web https://ucoopia.org.

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