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Etude de CONCORD sur le financement de l’ECMS

  1. Créé par Magali LUCY
  2. Le 26/11/2024
  3. Dans Financements
La fédération européenne CONCORD publie une nouvelle étude abordant les aspects qualitatifs du financement européen pour l’ECMS.

L’étude Do we care enough about citizen engagement? A qualitative look at global citizenship education funding in Europe (2024) se penche sur les aspects qualitatifs du financement européen de l’ECMS, notamment sur ses défis tels que l'accessibilité, sa durabilité, l'impact des crises mondiales telles que la pandémie du COVID-19 et la guerre en Ukraine et l'évolution des programmes tels que le DEAR. 

Elle souligne dans les recommandations la nécessité de maintenir un financement adéquat pour l’ECMS en termes quantitatifs, en réponse aux récentes réductions de 17 % dans le cadre de la révision à mi-parcours du cadre financier pluriannuel de l’UE (Multiannual Financial Framework - MMF).  

Les principales conclusions sont les suivantes :

  • Le besoin croissant de mécanismes de financement prévisibles et inclusifs.
  • Les obstacles rencontrés par les petites et moyennes OSC pour accéder aux ressources
  • Les possibilités d'intégrer transversalement l'ECMS dans les politiques et les flux de financement de l'UE.

Avec des recommandations exploitables pour les responsables politiques, les éducateur·trices et les organisations de la société civile, ce rapport est un appel à l'action pour une approche plus équitable et plus efficace du financement de l'ECMS.

 



La mobilisation annuelle contre les violences basées sur le genre, organisée par la plateforme Mirabal, aura lieu ce dimanche 24 novembre dès 12h, place Poelart à Bruxelles.

Les violences basées sur le genre sont une réalité quotidienne, souvent minimisée ou invisibilisée, entretenue par des normes sociales injustes. Ces violences, qui touchent principalement les femmes et les filles, prennent de multiples formes :

  • Physiques : Coups, mutilations, strangulations ou violences conjugales.
  • Psychologiques : Menaces, intimidation, isolement ou harcèlement émotionnel.
  • Verbales : Insultes, humiliations et propos dégradants.
  • Sexuelles : Agressions, viols, mariages forcés ou mutilations génitales.
  • Économiques : Privation de moyens financiers ou contrôle des ressources.
  • Spirituelles : Imposition de pratiques religieuses ou justification des abus par des croyances.

Ces violences s’inscrivent dans un continuum alimenté par des inégalités structurelles. Les éradiquer est une urgence sociale et une exigence de justice.

En tant qu’acteurs de la société civile, nous avons un rôle clé à jouer. Ce rassemblement, organisé chaque année par la plateforme Mirabal à l'occasion de la Journée mondiale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, est l’occasion de rappeler que la lutte contre ces violences est une priorité absolue et que chaque voix compte.

Infos pratiques

Ce lundi 18 novembre marquait le coup d'envoi de la Global Education Week 2024. A cette occasion, nous célébrons les acteur·trices de l'Education à la Citoyenneté Mondiale et Solidaire à travers le monde et spécialement en Belgique.

Chaque 3ème semaine de novembre, une campagne européenne de valorisation de l'ECMS est organisée par le Centre Nord-Sud du conseil de l'Europe. C'est un momentum pour l'appel à repenser nos habitudes et nos façons de vivre, de dépenser et de consommer. Mais aussi à trouver de nouveaux modèles d'éducation et de sensibilisation.

Cette année, du 18 au 24 novembre "Des personnes en lien pour une planète inclusive" est le thème mis en avant. BeGlobal, ACODEV et ITECO se sont rassemblés pour promouvoir différentes initiatives menées par Geomoun, CNCD-11.11.11, Croix-Rouge de Belgique, Iles de Paix, Commission Justice et Paix, Louvain Coopération, Oxfam, Quinoa, SCI Belgium, ULB Coopération et VIA Don Bosco ici en Belgique, pendant le mois de novembre. 

Jetez un oeil à l'agenda ici et la page dédiée sur le site de BeGlobal

En amont de nouvelles négociations pour former un gouvernement, le secteur de la Coopération au développement s'est mobilisé ce jeudi 14 novembre pour envoyer un signal clair aux partis autour de la table : dans un monde aussi interconnecté, investir dans la Coopération internationale est une nécessité.

Le secteur de la Coopération au développement s’est mobilisé ce jeudi 14 novembre au pied de la Tour des Finances à Bruxelles pour rappeler que la Coopération internationale est une solution indispensable pour faire face aux crises qui se multiplient. L’action a eu lieu après que le formateur Bart De Wever se soit vu accorder deux semaines supplémentaires par le Roi pour poursuivre ses négociations de coalition.

De nombreuses organisations ont crié haut et fort la nécessité de renforcer notre solidarité internationale. Leur message principal : en plus de sauver des vies quotidiennement, la Coopération internationale est un investissement pour un avenir plus prospère, plus stable et durable, pour toutes et tous, ici comme ailleurs.

N’oublions pas que la Coopération internationale a permis d’éradiquer complètement certaines maladies, d’augmenter le taux moyen de scolarisation dans le monde, ou encore de diminuer de moitié les nouvelles infections au VIH dans les pays soutenus par le Fonds mondial contre le Sida.

Le repli sur soi n’est pas la solution : il nous coûtera même plus cher sur le long terme. Car la Coopération internationale est aussi un investissement stratégique pour la Belgique. Par exemple, la prévention des conflits coûte 16 fois moins cher que la reconstruction post-conflits. De même, prévenir une nouvelle pandémie coûterait 500 fois moins cher que de devoir la gérer a posteriori.

Et les Belges le savent bien. Ce n’est pas un hasard si l’action a lieu pendant la semaine du 11 novembre, alors que de nombreux citoyens et associations locales participent à des actions de solidarité avec l’Opération 11.11.11, au Nord et au Sud du pays. Ce soutien est également ressorti d’un sondage indépendant en collaboration avec Le Vif. Il en ressort que de nombreux Belges souhaitent une augmentation des budgets destinés à la coopération au développement. Une grande partie souhaite même que notre pays les augmente pour atteindre 0,7% du PIB, soit l’objectif international reconnu par les Nations Unies.

Selon Arnaud Zacharie, Secrétaire Général du CNCD-11.11.11, « Les conflits se multiplient, le dérèglement climatique inonde nos propres maisons, notre monde devient de plus en plus instable. Seules des solutions internationales peuvent résoudre de tels problèmes. Si l’objectif de la Coopération au développement reste la réduction de la pauvreté dans le monde, elle est aussi un investissement stratégique pour la stabilité mondiale. Les partis autour de la table des négociations fédérales doivent prendre leurs responsabilités et réinvestir dans la Coopération internationale. A l’inverse, des coupes sombres dans ce secteur auraient des conséquences dramatiques ».

Vous pouvez retrouver des photos de la mobilisation sur notre page Facebook.

Le 21 novembre 2024, la plateforme Soliris.brussels vous invite à sa Journée annuelle de la Solidarité internationale qui se déroule au sein du Parlement bruxellois. Pour cette nouvelle édition, les membres de la plateforme seront mis à l’honneur à travers cet événement ! 

Soliris.brussels, la plateforme de soutien aux acteur·rices bruxellois·es de la solidarité internationale (communes, société civile, diasporas et Brussels International), propose chaque année aux acteur·ices de la coopération bruxelloise une journée de rencontre qui se veut être un espace d’échanges et de discussions. Ce rendez-vous annuel se déroulera le 21 novembre de 14h à 20h au Parlement bruxellois (Rue du Lombard 69, 1000 Bruxelles) et sera l’occasion de mettre l’avenir des coopérations régionale et communale en débat avec divers·es intervenant·es du milieu associatif.

L’objectif est d’échanger entre pair·es, faire des recommandations au secteur mais aussi se servir de cet événement pour faire du plaidoyer. C’est aussi l’occasion de mettre en avant les projets en matière de solidarité internationale bruxelloise et de rencontrer d’autres acteur·rices de la solidarité internationale, des associations et des communes. 

La journée de cette année sera centrée sur le fonctionnement en réseau et le dialogue entre administration publique et société civile, avec pour but de faire ressortir des propositions concrètes pour les améliorer. Cette discussion sera suivie de workshops en plus petits comités sur diverses thématiques comme l'appui aux diasporas, l'alimentation et l'agriculture et les projets de sensibilisation à la solidarité internationale.

Inscrivez-vous jusqu'au 18 novembre : https://soliris.brussels/fr/agenda/journee-annuelle-soliris-2024

Echos Communication et RCN Justice & Démocratie vous invitent ces 9 et 10 décembre à deux jours d'ateliers autour d’expériences de justice restaurative menées en Belgique et au Rwanda pour renforcer le vivre-ensemble.

Vous travaillez à la prévention des conflits, des violences et au rétablissement des liens sociaux ? Vous souhaitez enrichir vos pratiques, (re) penser vos approches et mettre en perspective vos défis ?  

Echos Communication et RCN Justice & Démocratie vous invitent ces 9 et 10 décembre à l'atelier formatif "S’inspirer des pratiques de la justice restaurative pour renforcer le vivre-ensemble". Ces deux jours d’ateliers vous proposent, au départ d’expériences de justice restaurative menées en Belgique et au Rwanda, d’explorer des processus permettant une appropriation collective des enjeux de prévention et de résolution de conflits et d’imaginer des voies de réparation et de responsabilisation favorables à la participation et au rétablissement des liens sociaux.

Cet atelier formatif sera animé par Salomé Van Billoen, criminologue et médiatrice. Salomé a notamment travaillé au Rwanda où elle a accompagné des communautés villageoises dans un processus de justice restauratrice en lien avec les violences domestiques et sexuelles. Convaincue par la portée universelle de cette expérience, elle l’a documentée avec François Bierry dans le film "Les cornes de la vache". Elle a ensuite été directrice adjointe de Médiante, Centre de justice restauratrice en Belgique. Devenue membre du groupe "Retissons du lien – Penser ensemble pour agir en commun", elle a, en marge du procès des attentats, coordonné la mise en place et facilité des cercles en justice restauratrice, ouverts à toute personne affectée et concernée par le terrorisme.

Inscription gratuite mais obligatoire (nombre de places limité à 30 max) sur : tinyurl.com/vivrensemble2.

Plus d'infos : https://rcn-ong.be/atelier-formatif-inspirer-pratiques-justice-restaurative

Infos pratiques

  • Date : 9 et 10 décembre 2024 de 9h à 16h30
  • Lieu : Café Béguin, Place du Samedi, 12A, 1000 Bruxelles
  • Inscription : tinyurl.com/vivrensemble2
Le Baromètre 2024 de la solidarité internationale révèle que la majorité des Belges soutient l’aide au développement, la sortie des énergies fossiles, la justice fiscale et la régularisation des sans-papiers, mais près d’un Belge sur deux est favorable à une « pause environnementale ».

Le CNCD-11.11.11 publie, en collaboration avec Le Vif, le Baromètre 2024 de la solidarité internationale, afin de sonder l’avis des Belges sur les grands enjeux internationaux.

Le Baromètre 2024 de la solidarité internationale, réalisé entre le 19 septembre et le 3 octobre par Dedicated sur un échantillon représentatif de 1.504 Belges âgés de 18 ans et plus, révèle qu’un Belge sur deux est favorable à une augmentation de l’aide au développement et à la régularisation des sans-papiers. Il révèle également que deux Belges sur trois souhaitent sortir des énergies fossiles et intégrer des mesures miroirs dans les accords de commerce, et que trois Belges sur quatre souhaitent abolir les paradis fiscaux, instaurer un impôt sur les grandes fortunes et adopter une réforme fiscale visant à réduire la taxation des revenus du travail et à augmenter la taxation des revenus du capital. Trois Belges sur quatre demandent en outre un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

En matière climatique, la lutte contre le changement climatique continue d’être soutenue par une large majorité de Belges, mais le sujet polarise et la contestation gagne du terrain. Une large majorité de Belges continue ainsi de soutenir les mesures du Green Deal européen visant à lutter contre le dérèglement climatique, mais avec une tendance à la baisse par rapport au Baromètre 2023. En outre, la part des opposant·es grandit, essentiellement du fait qu’un nombre croissant de « sans avis » d’hier s’oppose aujourd’hui aux politiques climatiques.

Selon Arnaud Zacharie, secrétaire général du CNCD-11.11.11, « les résultats du Baromètre 2024 laissent apparaître une polarisation croissante sur certains enjeux comme le changement climatique, mais le soutien des Belges à la solidarité internationale ne faiblit pas. C’est un message important pour les partis qui négocient la formation d’un nouveau gouvernement. Le repli sur soi est une impasse et seul le renforcement de la coopération internationale est susceptible de répondre efficacement aux enjeux mondiaux ».

Tous les résultats du Baromètre : www.cncd.be/barometre-2024-de-la-solidarite-internationale

Opération 11.11.11, du 7 au 17 novembre 2024 !

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 06/11/2024
  3. Dans
Du 7 au 17 novembre 2024, les Belges ont rendez-vous avec la solidarité internationale ! Comme chaque année, durant ces 11 jours, des milliers de volontaires se mobilisent pour collecter des fonds visant à financer des projets concrets de développement portés par des OSC belges et leurs partenaires du Sud.

Depuis plus d’un demi-siècle, cette récolte de fonds marque le rendez-vous annuel des Belges avec la solidarité internationale et a pour particularité d’être organisée dans un cadre citoyen et pluraliste, et de bénéficier à des dizaines d’OSC. Cette année encore, elle passera par la vente de produits en rue grâces aux volontaires 11.11.11. Mais il existe bien d’autres façons de soutenir ou de participer.

En sollicitant les dons et les achats de produits solidaires du 7 au 17 novembre, les milliers de volontaires 11.11.11 ne contribuent pas seulement à financer plus de 200 projets dans les pays du Sud, mais adressent aussi un message fort en faveur de solutions politiques aux crises auxquelles le monde est confronté, plus conscients que jamais que les problèmes de nos voisins sont également les nôtres, et qu’aucune prospérité ne peut être bâtie dans un océan de pauvreté.

Si l’Opération 11.11.11 a lieu chaque année pendant onze jours autour du 11 novembre, c’est parce que ses initiateurs·rices, en 1966, avaient voulu lancer un message : il n’y a pas de développement sans paix. Or nous vivons dans une époque où les guerres se multiplient. Non seulement des guerres qui font quotidiennement les gros titres des médias, comme celles en Ukraine, à Gaza et maintenant au Liban, mais aussi des conflits « oubliés », qui ne font pas moins de victimes.

Parmi ces conflits peu médiatisés, on trouve notamment la guerre dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier au Kivu, où des groupes rebelles soutenus par des pays voisins pillent les ressources naturelles congolaises pour financer leurs exactions qui entraînent des milliers de morts, des violations graves des droits humains et des déplacements massifs de populations. Dans cette région, pas moins de 6,5 millions de personnes sont déplacées de force. Ce conflit a immanquablement pour effet de plonger ces populations dans la pauvreté et la faim.

C’est pourquoi l’Opération 11.11.11 de cette année veut mettre en exergue ce conflit et ses conséquences. Des dizaines de projets de développement sont financés dans la région par l’Opération 11.11.11, afin de soutenir les organisations de la société civile qui luttent pour la paix, la gestion transparente et équitable des ressources naturelles et le développement durable. La récolte de fonds permet de renforcer les capacités des organisations de la société civile qui luttent pour que les droits des citoyens et citoyennes soient respectés et que leurs besoins soient pris en compte par les gouvernements.

Outre ces soutiens concrets sur le terrain, l’Opération 11.11.11 est aussi l’occasion d’interpeller la Belgique, l’Union européenne et l’ONU pour que des mesures structurelles soient prises pour rétablir la paix, lutter contre l’impunité et financer le développement de la région des Grands Lacs.

Tout savoir sur l'Opération 11.1.11 : www.cncd.be/-operation-11-11-11-

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