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Les soussigné·e·s représentent des centaines d'associations et de fondations engagées dans l'intérêt sociétal. Elles et ils appellent le Gouvernement fédéral à renouveler en 2021 la réduction d'impôt spéciale de 60% pour les libéralités aux institutions agréées.

Depuis le printemps 2020, la crise due à la Covid-19 a fait des dégâts énormes. Peu de secteurs y ont échappé. Les associations et les fondations engagées dans l’intérêt sociétal ont elles aussi énormément souffert. Selon le Baromètre de la Fondation Roi Baudouin datant de novembre 2020, un tiers de ces organisations a perdu au moins 30% des dons pendant les dix premiers mois de l’année. D’autres sondages à plus petite échelle montrent que le montant total des dons a diminué en 2020.

Et la crise est loin d’être terminée. Même si le déconfinement s’amorce et permettra sans doute bientôt le retour de certaines activités de récolte de fonds, la crise économique succédant à la crise sanitaire aura inévitablement un impact négatif sur nos associations, pendant des mois voire des années. Ce qui pourrait mettre en péril une partie des missions importantes que nous remplissons.

Nous demandons dès lors vivement au Gouvernement fédéral une mesure simple, qui permettrait aux associations agréées de limiter l’érosion des rentrées : augmenter la déductibilité des dons faits en 2021 et porter la réduction d’impôt de 45 à 60%. Cette mesure, déjà prise l’an dernier, a permis de sauver les meubles en fin d’année. Nous attendons du Gouvernement qu’il la reconduise en 2021.

Ajoutons qu’il en coûte moins aux pouvoirs publics de mieux subventionner les dons à une association qui fait un travail qui leur incombe (en partie) que de devoir assumer l'intégralité de la dépense (d’après Etienne de Callataÿ, dans La Libre Belgique, le 21 mai 2021).

Nous demandons donc au Gouvernement fédéral un signal clair, dans les meilleurs délais. Ce signal nous permettrait de communiquer à nos donateurs·trices et sympathisant·e·s que leurs dons bénéficient d'un nouveau coup-de-pouce en 2021.

- Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds (AERF) asbl, Erik Todts, président
- Fédération Belge des Fondations Philanthropiques (FBFP) asbl, Jan van den Nieuwenhuijzen, président
- Ngo-federatie vzw, Arnout Justaert, directeur
- Acodev asbl, Raphaël Maldague, directeur
- De Federatie – Sociaal-Cultureel Werk en Amateurkunsten vzw, Dirk Verbist, directeur.

 

Membres et signataires :
11.11.11. - Koepel internat.solidariteit, Hertogen Els, Directeur; ACDA, Bourdon Colette, Présidente; Action Vivre Ensemble, Fischer Axelle, ; ADR Vlaanderen, Goebels Jozef, Voorzitter; ADRA, Lo Boglio Jonathan, Directeur; AIC Solidarité, de Callataÿ Tayde, Présidente; AIF+, Corsini Luciano, Voorzitter; Amnesty Intern. Belgique Francophone, Hensmans Philippe, Directeur Général; Amnesty International Vlaanderen, Weber Inger, Coördinator Fundraising; Apopo, Haalboom Esther, Executive Secretary; Arc-en-Ciel, de Radiguès Thibaut, Coordinateur; ATD Quart Monde, Oury Vincent, Directeur; ATD Vierde Wereld, Denayer Ancré, Président; Avansa Limburg, Poelmans Greet, Directeur; Avansa Oostende-Westhoek, Carlier Kris, Coördinator; Avansa Regio Brugge, Duc Karl, Coördinator; Avansa Vlaamse Ardennen-Dender, Gysels Jos, Coördinator; Be Planet, Desrumaux Katrien, Coördinatrice; Bos+, De Somviele Bert, Directeur; Broederlijk Delen, Herijgers Lieve, Directeur; BRS, Moors Kurt, General Coordinator; CADTM, Brigitte PONET Olivier BONFOND, co-président.e.s; Caritas International, Cornet François, Directeur; çavaria, Aerts Yves, Algemeen Coördinator; Chaîne de l'Espoir Belgique, Clément de Cléty Anita, Directrice; Chapelle Musicale Reine Elisabeth, de Launoit Bernard, Executive President; Child Focus, De Pauw Heidi, CEO; Child Help, Leblicq Anke, Coördinator; CLT Gent, David Hubert, voorzitter; CNCD 11.11.11, Zacharie Arnaud, Secrétaire Général ; Codéart, Charlier Philippe, Président; Comité de soutien de Clairval, Lamy André, Administrateur; Commission Justice et Paix, Uluç Timur, Secrétaire Général ; Compagnons Dépanneurs, Nyssen-Baudewyns Cécile, Directeur Général; Con Tempo, Beirens Greet, Voorzitter; Congodorpen, Guyaut Magali, Directrice; Continuing Care, Scheid Xavier, Directeur; Croix Rouge de Belgique, Masset Marie, Directeur Communication et Marketlng; Cultuurlab Vlaanderen, D'hondt Dimitri, Voorzitter; Cunina, Vangheel Sophie, Algemeen Directeur; Damiaanactie, Van den Kerckhove Ludo, CEO; Danspunt, Raspoet Iris, Directeur; De Ark Antwerpen, Nelis Suzanne, Directeur; De Ark Gent, Focquaert Barbara, Directeur; De Ark Moerkerke-Brugge, Van Ooteghem Ann, Directeur; De Ark Vlaanderen, Roose Johan, Regionaal Verantwoordelijke; De Katholieke Gilde, De Raedemaeker Jos, Voorzitter; De Lovie, Deferme Patrick, Algemeen Directeur; De Transformisten, Janssens Barbara, Coördinator; Djapo, Boon Kaat, Directeur; Dominiek Savio, Vanneste Philip , Gedelegeerd Bestuurder; Doof Vlaanderen, Stevens Helga, Algemeen Directeur; Dynamo International, de Boevé Edwin, Directeur; Eclosio, Pascal Sophie, Coordinatrice; Enfance Tiers Monde, Vandamme Johanna, Secrétaire Générale; Entraide & Fraternité, Fischer Axelle, ; EVA, Orbie Jan, Voorzitter; F.R.S. - F.N.R.S., Halloin Véronque, Secrétaire Générale; Fairfin, Lauriks Els, Coordinatrice; FedOS, Baeyens Jean-Pierre, Voorzitter; Feniks, Marzo Fernando, Voorzitter; Ferm, De Dobbeleer Monique, Directeur; Festival voor Vrede Gent, Goethals Peter, Bestuurder; FIAN Belgium, Kroff Florence, Coordinatrice; Fondation Brugman, Verslype Marcel, Président; Fondation Charcot, Bloem-Gonsette Isabelle, Administrateur Délégué; Fondation des Brulûres, Peersmans Willy , Communicatie & Fondsenwerving; Fondation Marie et Alain Philipsson, Philipsson Alain & Marie, Président/Vice-Présidente; Fondation Saint-Luc, Schmidburg Tessa, Secrétaire Générale; FOS, Vandewalle Annuschka, Algemeen Secretaris; FPRA, Lefèvre Gabrielle, Présidente; Fracarita, Decoene Jan, Coördinator; Frères des Hommes, Diaz Cecilia, Secrétaire Générale; Fundraisers Alliance Belgium, Penne Isabelle, Voorzitter; Geomoun, Nuyt Cécile, Directrice; Greenpeace Belgium, Del Re Valerie, Executive Director; Growfunding, Lamote Frederik, Directeur; Handicap International, Telemans Erwin , Directeur Benelux; Het Blauwe Kruis Brugge, Costers Etienne, Penningmeester; Iles de Paix, Wuestenberghs Marie, Directrice Générale; Inclusie Ambassade, Firlefyn Greet, Algemeen Coördinator; Infirmiers de Rue, Van den Broeck Koen, Directeur Communicatie; Jeugddorp , Martie Mol, Directeur; Katharinahof, Cornillie Eveline, Projectleider; KBA FONCABA, Bonte Luc, Voorzitter; Kom op Tegen Kanker, Michils Marc, Algemeen Directeur; Koor&Stem, Keymeulen Jeroen, Directeur; Kunstenfestivaldesarts, Van Stratum Sophie, Coordinator; La Voix de la Femme Libanaise, de Romrée Florence, Bestuurder; Le Monde selon les Femmes, Bertrand-sanz Agnès, Coordinatrice; Les Amis de Soeur Emmanuelle, Etien Christophe, Directeur; Ligue Alzheimer, Henry Sabine, Présidente; Ligue Cardiologique Belge, Daoud Sandrine, Directrice ; L'Ilot, Dierickx Ariane, Directrice Générale; Louvain Coopération, Pochet Jean-Michel, Directeur Général; Lucia, du Roy Ax., Président; Make-A-Wish Vlaanderen, Vander Stichele Hilde, Algemeen Coördinator/CEO; Mamas for Africa, Nelles Sandra, Communicatie & Fondsenwerving; Markant, Devriendt Diane, Algemeen Directeur; Masereelfonds, Franceus Kelly, Nationaal Coördinator; Médecins sans Vacances, Bonte Stefaan, Directeur; Mékong Plus, Becattini Loanna, Déléguée gestion journalière; Memisa, Van Belle Elies, Directrice Générale; Mercy Ships, Van Dijk Bert, Voorzitter; Miel Maya Honing, Olivier Benoît, Administrateur; Mindwize, Van Uytven Liesbeth, Managing Director Belgium; Mobiel 21, Van den Broeck Els, Algemeen Directeur; Mothers and Midwives support, Thibaut Claire, Directrice ; MS Liga Vlaanderen, De Groote Luc, Algemeen Directeur; Muco Vereniging, Joris Stefan, Algemeen Directeur; Muntuit, Van Parijs Sander, Dagelijks Bestuurder; Musée Juif de Belgique, Blondin Philippe, Président ; Natuurpunt, Rycquart Walter, Algemeen Directeur; Neos , De Loose Martin, Directeur; Nos Petits Orphelins, Pollentier Joëlle, Directeur; OKRA, De Soete Mark, Algemeen Directeur; Onafhankelijk Leven, Ceule Dave, Algemeen Directeur; Oost West Centrum, De Cuyper Luc, Directeur; Oscare, Maertens Koen, Managing Director; Palais des Beaux-Arts, Wastiaux Albert, Voorzitter Directie comité & COO; Palestina Solidariteit, Vandecan Myriam, Voorzitter; Pasar, Vandendriessche Michel, Gedelegeerd Bestuurder; Pax Christi Vlaanderen, Nieuwinckel Stefan, Directeur; Pelicano, Hoorne Christiaan, Gedelegeerd Bestuurder; Plan International Belgium, Van Cauwenbergh Bart, Directeur FMC; Quinoa, Debaisieux Hélène, Coordinatrice; Rikolto, Wyckaert Jan, Directeur; Rode Kruis Vlaanderen, Jansen Ann, Directeur Marketing & Comm.; Search for Common Ground, Burton Charline, Executive Director; Sensoa, Lambrechts Chris, Directeur; Sensorial Handicap Cooperation, de Briey Valérie, Directrice Exécutive; Solidarité Protestante, Mayala Jonathan, Secrétaire Exécutif; SolSoc, Abeels Patrick, Récoltes de Fonds; SOS Villages d'Enfants, Boeykens Hilde, Directeur; S-Plus, Maes Corry, Nationaal Verantwoordelijke; Stichting Alzheimer Onderzoek, Nys Wilfried, Voorzitter; Fondation contre le Cancer, Koerperich Benoit, Directeur Général; Studio Globo, Spanhove Piet, Directeur; Terre des Enfants, Bister Isabelle, Administrateur Délégué; Trias ngo, Delbare Lode, Algemeen Directeur; UCOS, De Bisschop Bert, Directeur; Uilenspel, Bories Sahin, Coördinator; Unie van Actieve Verenigingen, Çaglar Ali, Algemeen Directeur; United Fund for Belgium, Tricot Cathérine, Executive Director; UZ Brussel Foundaton, Noppen Marc, Gedelegeerd Bestuurder; UZA Foundation, Van der Straeten Johnny, Voorzitter; Velt, Overloop Stijn, Directeur; Véterinaires sans Frontières, Joolen Marc, Algemeen Directeur; Via Don Bosco, Lammens Filip, General Manager; Viva-SSV, Celis Karla, Nationaal Verantwoordelijke; Vlaamse Actieve Senioren, Velghe Johan, Algemeen Voorzitter; Vlaamse Vereniging voor Autisme, Bauwens Tine, Voorzitter; VOSOG, Van Dam Guido, Voorzitter; Vrede, Teirlinck Pieter, Coördinator; Vredesactie, Stynen Roel, Coördinator; VUB Foundation, Marneffe Isabelle, Director; WAPA International, Joos Christopher, Président; Welzijnsschakels, Geukens Hanne, Coördinator; Welzijnszorg, Trappeniers Koen, Directeur; WSM, Verstraeten Bart, Algemeen Secretaris; Zij-kant, Claes Vera, Nationaal Secretaris; Zorgmassage, Hubleau Jan, Dagelijks Bestuurder.

ACODEV publie son rapport annuel 2020

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 22/06/2021
  3. Dans Rapports et programmes
Tout savoir sur le travail d'ACODEV l'année passée : le Rapport annuel 2020 est en ligne !

La pandémie de Covid-19 et les mesures sanitaires prises par le gouvernement ont évidemment dominé l’année 2020, pour ACODEV comme pour ses membres. Dès le début de cette crise, la fédération a cherché comment appuyer au mieux ses organisations membres face à cette nouvelle réalité, à travers différentes approches et démarches : création d’une page spécifique « Covid-19 » sur son site, ateliers d’échanges de bonnes pratiques, réflexion sur la digitalisation des organisations, rédaction de documents ressources, promotion d’outils pédagogiques ECMS adaptés au numérique…

L’autre fait marquant de l’année aura été la formation d’un gouvernement fédéral. Le développement des capacités de plaidoyer de la fédération a permis à ACODEV de participer activement aux négociations et d’engranger quelques belles victoires pour le secteur. L’accord de gouvernement reconnait ainsi l’autonomie et le droit d’initiative des OSC, ainsi que l’importance de l’ECMS dans le cadre de la réalisation des ODD. Il prévoit aussi une trajectoire contraignante pour atteindre les 0,7% d’aide publique au développement en 2030.

Un important travail a été accompli dans la préparation des nouveaux programmes 2022-2026 et en particulier, dans la préparation des nouveaux Cadres stratégiques communs (CSC). La trajectoire sur l'identité et le rôle futurs des organisations de la société civile du développement « Vision 2030 » a également pris son essor en 2020.

ACODEV a bien sûr continué à accompagner ses membres au niveau collectif et individuel via l'organisation de nombreuses formations et groupes de travail, dont les nouveaux GT Nexus et GT Genre.

Vous voulez en savoir plus ? Téléchargez maintenant notre Rapport annuel 2020.


Depuis vendredi dernier, la Belgique compte un plan fédéral de Gender Mainstreaming. Découvrez les engagements de la Ministre Kitir à ce propos !

Le Plan fédéral Gender Mainstreaming a été approuvé par le Conseil des ministres ce 11 Juin 2021. Ce plan a été établi sur base de la loi Gender Mainstreaming du 12 janvier 2017 et a pour but l’intégration de la dimension genre dans toutes les politiques fédérales. Concrètement, les engagements de la Ministre Kitir sont les suivants (page 10 et 11) :

"Madame Meryame Kitir, Ministre de la Coopération au Développement et de la Politique des Grandes Villes, s'engage à une intégration transversale de la dimension genre dans toutes les interventions de la coopération belge au développement et à cet égard elle intégrera prioritairement la dimension genre dans :

  1. Le focus sur la lutte contre la pauvreté (la promotion de l’autonomie, l’accès à l’eau potable, l’électricité, le logement décent, la participation et les services publics, le soutien aux systèmes de protection sociale …).
  2. Le développement d’une stratégie agricole basée sur les systèmes alimentaires durables (l’appui aux petites exploitations agricoles, l’agro-écologie …).
  3. Les programmes de santé et le renforcement des systèmes de santé de base.
  4. Les programmes axés sur la formation.
  5. L’entrepreneuriat (numérique).
  6. Les programmes thématiques concernant le climat (le Cadre stratégique commun des partenaires indirects actifs dans les secteurs de l’eau et de l’environnement la gestion durable de l’eau, la résilience de l’agriculture et la gestion des sols et des forêts, l’urbanisation croissante …).
  7. L’aide humanitaire (la protection humanitaire, la promotion de l’autonomie, l’instrument de « développement transitionnel » …).
  8. La consolidation de la société civile locale.

La Ministre de la Coopération au Développement s'engage également, dans le cadre de la politique de coopération au développement, à utiliser l'approche des droits et à renforcer le suivi, le contrôle et l'évaluation ainsi que l'utilisation d'outils pour l'intégration transversale du genre (comme le gender budgeting et les marqueurs de genre de l'OCDE) dans tous les canaux de la coopération belge au développement :

  • Coopération bilatérale ;
  • Coopération multilatérale ;
  • Coopération humanitaire ;
  • Soutien indirect par le biais d'acteurs de la coopération non gouvernementale ;
  • Coopération avec le secteur privé, BIO."
Le Conseil consultatif Genre et Développement vous invite le 24 juin à explorer comment cette Convention peut inspirer la coopération belge au développement.

À la veille de l’entrée en vigueur de la Convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le Conseil consultatif Genre et Développement vous invite à faire le plein d’inspiration sur pourquoi et comment ce texte peut aussi inspirer la coopération belge au développement. le 24 juin de 16h à 17h30, des partenaires et des représentant·e·s de la coopération belge au développement partageront leurs analyses et expériences à l’occasion du webinaire « Coopération au développement: Comment s’emparer de la Convention 190 de l’OIT sur la violence et le harcèlement ? ».

Programme

  • Introduction à la Convention 190 de l’OIT

    • Marijke Weewauters, Cheffe de service du point d’appui fédéral violence basée sur le genre, Institut pour l'égalité des femmes et des homme

    • Dalila Larabi, Conseillère gender mainstreaming, ABVV-FGTB

  • Témoignage sur le plaidoyer pour la ratification de la Convention 190 en République Démocratique du Congo (RDC)
    • Brigitte Sharadi Mukonkole, Secrétaire Générale en charge du Département National des femmes Travailleuses, Confédération Syndicale du Congo CSC – RDC

    • Agathe Smyth, Service international, ACV-CSC

  • Témoignage sur l’implémentation de la Convention 190 en Equateur

    • Ana Vera, Secrétaire Générale de l’organisation féministe Surkuna - Centre pour le soutien et la défense des droits humains, Equateur

    • Caroline Bal, Responsable de programmes et experte genre, FOS

  • Violences basées sur le genre et travail décent : rôle et pratiques de la coopération belge au développement

    • Bastien Horemans, Gender Advisor, D2.5 - Consolidation de la société et Développement Social, Direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD)

    • Marésa Le Roux, Coordinatrice coopération internationale, ACLVB-CGSLB

  • Questions-réponses

    • Modération par Viviane Teitelbaum, présidente du groupe de travail « genre et violences » du Conseil consultatif Genre et Développement

La participation est gratuite, mais l’inscription est obligatoire pour le mardi 22 juin fin de journée au plus tard via ce lien : https://bit.ly/3gfxqYP.

Infos pratiques

  • Date : 24 juin 2021 de 16h à 17h30
  • Lieu : en ligne
  • Inscription : https://bit.ly/3gfxqYP
  • Langues : français, néerlandais et espagnol. Des traductions simultanées vers le français et le néerlandais sont prévues.
  • Contact : coralie.vos@cncd.be

Nouvelles publications Aidwatch de CONCORD

  1. Créé par Raquel REYES I ...
  2. Le 09/06/2021
  3. Dans Financements
Deux notes stratégiques de CONCORD ont été publiés récemment. Focalisées sur la migration d’un côté et les financements mixtes dans les PMA de l’autre, les notes stratégiques analysent ces deux volets dans le nouvel instrument Global Europe.

Note stratégique Aidwatch : ODA DE L'UE, MIGRATION ET EUROPE GLOBALE

Global Europe - le nouvel instrument de coopération au développement de l'UE - sera mis en œuvre dans un contexte où 80 millions de personnes dans le monde sont confrontées à des déplacements forcés de longue durée. Ce nombre ne devrait qu'augmenter. Étant donné que l'UE a choisi de procéder avec un règlement qui inclut des références à la conditionnalité, le document de CONCORD propose une voie à suivre qui soutient les efforts de développement constructifs liés à la migration.

Pour téléchargez le document, cliquez ici.

Note stratégique Aidwatch : FINANCEMENTS MIXTES DE L'UE DANS LES PMA

Le nouveau European Fund for Sustainable Development (EFSD+) a placé les financements mixtes (blending en anglais) et les garanties au centre de l'instrument Global Europe. Cependant, les opérations de « blending » peuvent sérieusement nuire au développement durable dans les pays les moins avancés (PMA). CONCORD fait un appel à la sauvegarde des services publics et des entreprises durables dans les PMA.

Pour téléchargez le document, cliquez ici.

Nous profitons de l’occasion pour vous informer que le rapport Mind Our Business dont nous vous parlions ici, est disponible aussi en espagnol dans le site de CONCORD.

Cap'Admin : des formations et coachings pour administrateurs·trices

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 29/05/2021
  3. Dans
La Plateforme francophone du Volontariat lance le projet Cap’Admin, des formations et coachings à bas coûts pour soutenir les CA bénévoles dans leurs missions.

Les conseils d'administration sont parfois perdus face aux changements législatifs, aux choix stratégiques à réaliser ou aux données financières que vous leur présentez... Difficile de comprendre parfois le rôle de chacun et les responsabilités qui y sont liées ? Compliqué de renouveler le CA avec des personnes à la fois intéressées par l'objet social et ayant des connaissances en gestion ? Et si vous leur proposiez des formations ?

La Plateforme francophone du Volontariat lance le projet Cap’Admin, des formations et coachings à bas coûts pour soutenir les CA bénévoles dans leurs missions. 

Le projet comprend 3 volets pour répondre aux besoins de chacun et chacune :

  • Une offre de formations spécifiques à bas coûts à Bruxelles et en Wallonie
  • Une intervention financière dans des formations en dehors de l’offre
  • Des coachings sur mesure pour l’ensemble du CA 

Toutes les infos: https://www.levolontariat.be/capadmin

A l’occasion du 5ème anniversaire des Objectifs de développement durable (ODD), nous partageons des initiatives d’OSC qui contribuent de manière efficace et innovante à la réalisation de ces objectifs. Cette semaine, l’ODD 17 : Partenariats pour la réalisation des objectifs.

Ce dernier objectif sous-tend particulièrement tous les autres car il consacre la volonté de se donner les moyens financiers, technologiques et humains d’atteindre ensemble et de façon coordonnée les objectifs du développement durable d’ici 2030.

Dans le contexte actuel de la pandémie du COVID-19, la pertinence et l’importance de cet objectif sont particulièrement criants. En effet, la crise sanitaire que nous vivons a démontré l’interconnexion de notre monde mais aussi les risques de se replier sur soi-même. Certains états se sont par exemple accaparés les vaccins, limitant ainsi son accès à une majorité des populations du globe ce qui impactera la couverture vaccinale mondiale et donc la lutte contre un virus qui continuera à circuler.

De plus, les conséquences économiques de la pandémie entrainent une forte contraction de l’économie mondiale. Il s’agit de la pire récession depuis la grande dépression de 1929. Depuis quelques années et avant même le début de cette crise, de nombreux bailleurs ne respectaient déjà plus leurs engagements et les flux de l’aide étaient en baisse, mais le risque est grand que ce mouvement ne s’aggrave encore au vu de ce contexte.

Il est indispensable que tous les partenaires du développement continuent à faire entendre leur voix pour que l’Agenda 2030 reste central dans les préoccupations.

Pourtant, la solidarité internationale et une coopération renforcée sont essentielles pour se reconstruire et dépasser cette crise qui se prolonge. Il est donc indispensable que tous les partenaires du développement continuent à faire entendre leur voix pour que l’Agenda 2030 reste central dans les préoccupations.

Ce 17ème ODD est au cœur des missions et des programmes des deux structures représentatives des organisations de développement durable et d’aide humanitaire francophones. ACODEV et le CNCD-11.11.11 visent, chacun selon leur mandat respectif, à « améliorer la coordination du secteur de la coopération non gouvernementale, à interpeller les politiques pour que la solidarité internationale soit prise en compte et financée selon les engagements internationaux pris par la Belgique et à renforcer leurs membres pour qu’ils aient les clés pour tisser des liens et des partenariats efficaces et utiles », explique Raphaël Maldague, Directeur d’ACODEV, la fédération des OSC de développement.

En 2020, les efforts de plaidoyer des deux structures ont payé et le gouvernement fédéral qui s’est formé en septembre s’est engagé à atteindre à l’horizon 2030 les 0,7% du PIB pour le financement de la coopération et de l’aide humanitaire. « Alors que le gouvernement était encore en affaires courantes, nous avons pris l’initiative de nous tourner vers les parlementaires pour rassembler une large majorité en faveur d’une résolution sur les 0,7% », raconte Arnaud Zacharie, Secrétaire général de la coupole des ONG francophones. Ce travail a débouché sur la promesse d’une trajectoire de croissance pour atteindre l’objectif des 0,7% dans une dizaine d’années. « L’étape suivante est de continuer à mettre la pression sur la coalition pour faire en sorte que cet engagement soit contraignant », ajoute Arnaud. « Nous voulons imposer un objectif de 0,55% du PIB pour le financement de l’aide à atteindre à la fin de la législature actuelle ».

La volonté de mobiliser des ressources supplémentaires pour le développement passe également par une sensibilisation des populations à cet enjeu, seul moyen pour faire pression sur les politiques. L’accord gouvernemental reconnait ainsi l’importance de l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS) pour la réalisation des ODD. « Cette reconnaissance est une revendication de longue date d’ACODEV et faisait partie du Mémorandum que nous avons envoyé à tous les partis politiques en aval de la formation du gouvernement », se réjouit Raphaël Maldague. Pour coordonner ses organisations membres et partager leurs expériences dans le domaine, ACODEV anime aussi plusieurs groupes de travail consacrés à l’ECMS. « En tant que fédération, nous mettons également en œuvre un programme de renforcement de capacités pour permettre à nos organisations de rester innovantes et de proposer des activités de sensibilisation qui tiennent notamment compte du tournant digital et des publics variés qui composent notre société », ajoute Raphaël.

Le CNCD-11.11.11 est quant à lui à l’origine ou en soutien de nombreuses campagnes de mobilisation et de plaidoyer qui mettent l’accent directement ou indirectement sur le volet financier de l’aide. La coupole lutte ainsi pour l’annulation des dettes des pays du Sud et a mené en 2019 et 2020 une campagne nationale sur la justice fiscale. « Il faut savoir que l’aide publique au développement ne représente qu’une petite partie des flux financiers entre le Nord et le Sud. Des flux beaucoup plus importants que l’aide au développement sont en réalité dirigés vers le Nord ! », explique Arnaud Zacharie. On estime ainsi que les montants de l’évasion fiscale internationale sont 4 à 7 fois plus importants que l’aide apportée. De son côté, la crise de la dette est encore aggravée par la crise économique qui résulte de la pandémie. Ces deux situations représentent un frein énorme au développement en privant les états de ressources considérables et de possibilités d’investissement pour le futur. « Là aussi, le monde politique commence à nous suivre », se réjouit Arnaud. « Une résolution parlementaire sur la justice fiscale avait été adoptée durant les affaires courantes. Et sur la question de la dette, la déclaration gouvernementale va plus loin que l’initiative de suspension temporaire préconisée par le G20 ».

« Nous proposons des alternatives pour éviter de tomber dans une austérité budgétaire et un repli sur soi qui serait néfaste à l’aide au développement et à la réalisation des ODD »

Pour interpeller le monde politique, le CNCD-11.11.11 travaille souvent au sein de coalitions qui rassemblent un large spectre d’organisations de la société civile, comme la Coalition climat qui était l’un des fers de lance des manifestations de 2019. « Il s’agit de plateformes multi-acteurs au sein desquelles nous élaborons des positions communes et nous les défendons auprès du gouvernement mais aussi du public à l’aide de mobilisations et de campagnes sur les réseaux sociaux, par exemple », explique Arnaud. En 2020, dès le mois de mars, la Coalition corona a ainsi été créée pour penser une gestion de la crise et de la reconstruction post-COVID qui respecterait les principes du développement durable. « Nous proposons des alternatives pour éviter de tomber dans une austérité budgétaire et un repli sur soi qui serait néfaste à l’aide au développement et à la réalisation des ODD ».

L’Agenda 2030 est aussi au centre d’une trajectoire de réflexion menée par ACODEV avec ses membres sur l’identité et le rôle du secteur dans les dix prochaines années. « L’une des composantes de cette réflexion concerne les relations de partenariats avec les organisations de la société civile au Sud », précise Raphaël Maldague. Depuis de nombreuses années, le secteur s’est en effet engagé sur la voie de partenariats les plus équilibrés possibles entre les organisations belges et leurs homologues au Sud. « Dans nos relations de partenariats, il est nécessaire de partir des besoins des partenaires et de ne pas imposer notre vision du développement ».

Il ressort aussi très clairement de cette trajectoire que le secteur souhaite se décloisonner et tendre la main vers d’autres afin de partager des expériences, créer des alliances et conjuguer les forces. ACODEV va donc déployer ses efforts en ce sens afin de cartographier les acteurs avec qui des potentielles relations peuvent être développées : fondations privées, entreprises à but social, universités, organisations sportives et socio-culturelles, etc. « Nous voulons créer des ponts entre nos organisations membres et d’autres partenaires », explique Raphaël. « Le potentiel de synergies et de partenariats pour la solidarité internationale est illimité, et c’est justement tout l’enjeu de l’ODD 17 ».

Plus d'infos : www.acodev.be et www.cncd.be

Retrouvez tous les articles "Vers le développement durable" sur notre page consacrée aux ODD.

A l’occasion du 5ème anniversaire des Objectifs de développement durable (ODD), nous partageons des initiatives d’OSC qui contribuent de manière efficace et innovante à la réalisation de ces objectifs. Cette semaine, l’ODD 16 : Paix, justice et institutions efficaces.

Alors que certaines régions profitent durablement de la paix, de la sécurité et de la prospérité, d’autres sont entraînées dans un cycle de conflits et de violence qui semble sans fin. Des niveaux élevés d’insécurité qui ont un effet destructeur sur le développement d’un pays, en entravant la croissance économique et en engendrant souvent des souffrances durables au sein de la population, qui peuvent persister pendant des générations.

L’ODD 16 vise à réduire largement toutes les formes de violence, et à œuvrer aux côtés des gouvernements et des communautés afin de trouver des solutions durables aux conflits et à l’insécurité. La paix, la stabilité, les droits humains et une gouvernance efficace fondée sur l’état de droit sont en effet des vecteurs essentiels pour le développement durable.

Au Burundi, un pays durement touché par l’instabilité politique, l’insécurité et les violences communautaires résultant de décennies de conflits dans la région des Grands Lacs, l’organisation belge Commission Justice et Paix s’appuie sur ces trois piliers de la paix, de la justice et de la gouvernance pour renforcer la cohésion sociale au sein et entre les communautés. Elle travaille pour cela en étroite collaboration avec la Commission Episcopale Justice et Paix (CEJP) burundaise. « Notre relation est en effet très étroite ! », raconte Alejandra Mejia Cardona, responsable prévention des conflits et Afrique centrale au sein de la Commission Justice et Paix. « Nos partenaires mettent en œuvre le projet sur le terrain, avec leur grande expérience et leur connaissance des spécificités de chaque communauté. De notre côté, nous apportons un soutien dans le suivi du projet, dans le renforcement de leurs capacités et dans la communication avec d’autres partenaires nationaux ou régionaux. Nous contribuons aussi à faire connaître le projet en Belgique, en organisant des rencontres entre nos partenaires et des élus belges ou européens, par exemple ».

« La première étape est de travailler sur la mémoire, comprendre l’histoire telle qu’elle a été vécue par les différents acteurs des conflits, afin d’établir un espace de dialogue »

Pour contribuer à la prévention des conflits et donc à l’instauration d’une paix durable, « la première étape est de travailler sur la mémoire, comprendre l’histoire telle qu’elle a été vécue par les différents acteurs des conflits, afin d’établir un espace de dialogue », explique Alejandra. « Tout est fondé sur le dialogue comme alternative à la violence pour résoudre les problèmes ».

Des réunions communautaires, commémorations, ou groupes de parole sont ainsi mis en place pour offrir un espace aux victimes, témoins et acteurs belligérants pour raconter leur histoire et affronter leurs traumatismes. Des rencontres sont par exemple organisées dans les églises locales à la mémoire des personnes disparues. « Lors de ces rencontres, tout le monde peut s’exprimer et offrir son témoignage sur les personnes disparues. La parole est libérée et les témoignages peuvent apporter des informations nouvelles et même révéler le sort de certain·e·s disparu·e·s ».

Ce travail de cohésion sociale et de lutte contre les préjugés n’oublie pas ceux et celles qui sont l’avenir du pays. Au sein de clubs scolaires, animés soit par un·e enseignant·e de l’école, soit par une personne spécialement formée à ce dessein, les jeunes sont sensibilisés aux principes d’une cohésion sociale respectueuse, tolérante, pacifique et solidaire. L’objectif ? Former une nouvelle génération attachée au vivre ensemble et au respect de l’autre, au-delà de toute identité ethnique, religieuse ou affiliation politique. Environ 2000 élèves ont déjà été touchés par le projet. Pour Alejandra, « l’impact des clubs scolaires se manifeste, par exemple, au travers des changements de comportements des jeunes. Ils se montrent plus empathiques à l’égard de leurs semblables, ils sont plus conscients de leur rôle au sein des écoles et de leurs communautés. Ils sont plus responsables et développent une approche collective dans toutes les activités ».

La CEJP est traditionnellement très active dans la promotion de la culture du droit et de l’accès à la justice. Comme le dialogue, la justice représente en effet une alternative à la violence pour la résolution des conflits. « C’est pourquoi il est essentiel de renforcer la confiance dans le système judiciaire, mais aussi de favoriser l’accès à la justice des personnes les plus vulnérables » . La CEJP met ainsi à disposition des communautés des médiateurs qui permettent de désamorcer des conflits naissants, ainsi que des para-juristes qui vont favoriser la connaissance par les citoyens de leurs droits civiques.

« Il est essentiel de renforcer la confiance dans le système judiciaire, mais aussi de favoriser l’accès à la justice des personnes les plus vulnérables »

Au-delà de la justice, c’est toute la confiance dans le système démocratique qui a besoin d’être restaurée. C’est le troisième pilier de la démarche de la Commission Justice et Paix : favoriser la gouvernance participative et l’implication citoyenne dans la gestion des affaires publiques, notamment à travers la création de Comités locaux de gouvernance participative (CLGP). Ces comités ont un double rôle. « D’un côté, ils jouent un rôle de médiateurs entre les communautés et l’administration locale, mais ils sont totalement indépendants par rapport à cette dernière », souligne Alejandra. « De l’autre, ils font un travail de sensibilisation auprès de la population sur des sujets comme la tolérance, la lutte contre les préjugés ethniques, la solution pacifique des conflits, la citoyenneté… ». Le travail des CLGP cherche à éliminer les biais communautaires et à encourager le vote basé sur un programme, et non sur l’attachement communautaire. « Le but est que les personnes se reconnaissent en tant que citoyen·ne·s et pas seulement en tant que membres d’une communauté ».

Les membres des CLGP sont choisis en fonction de leur profil : ils doivent être dignes de représenter l’ensemble de leur communauté, et faire preuve d’honnêteté, de solidarité et d’écoute. Les CLGP respectent également une stricte parité homme-femme. « Les femmes sont souvent exclues des processus décisionnels au sein de leur communauté, alors que malheureusement, elles sont souvent les premières personnes à payer les frais des conflits armés, de l’impunité et de l’absence des droits les plus élémentaires ». Leur participation aux CLGP  permet de les renforcer en tant que citoyennes à part entière.

Les résultats positifs engrangés par ce projet - initié il y a 3 ans seulement – permettent à le Commission Justice & Paix d’envisager d’étendre sa stratégie de prévention des conflits au niveau de toute la région des Grands Lacs. Une stratégie, déployée de manière conjointe avec des partenaires locaux (CEJP-Burundi, CDJP-RDC et la CEJP-Rwanda), qui devrait permettre à ces partenaires de se renforcer mutuellement, selon leurs compétences spécifiques et leurs expériences. Pour Alejandra, « c’est un projet ambitieux, de longue haleine, mais nous sommes convaincu·e·s que le changement est possible, car nos partenaires sont déterminés ! »

Plus d’infos : https://www.justicepaix.be/-Burundi-  

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Global STEPS, un outil pour valoriser les expériences citoyennes

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 21/03/2021
  3. Dans Emploi
Global STEPS, un nouvel outil développé notamment par Louvain Coopération, permet de mesurer et de démontrer la valeur ajoutée des expériences de citoyenneté.

Jusqu’à récemment, il était compliqué de « vendre » des expériences citoyennes à un éventuel futur employeur, tant leur apport est subjectif et non quantifiable. Aujourd’hui, l’outil Global STEPS donne une échelle aux compétences apprises lors de ces expériences. Comme on peut apposer sur un CV le niveau C1 en anglais, Global STEPS permet désormais de quantifier les compétences transversales et citoyennes.  

« Il s’agit d’un outil en ligne qui permet une auto-évaluation de 7 compétences citoyennes transversales », explique Fiona Nziza, Responsable projets Nord pour Louvain Coopération. Une fois le test en ligne réalisé, le résultat est annoncé dans un langage professionnel. Global STEPS fournit un certificat et livre des conseils pratiques afin d’améliorer ses compétences. Il est également possible de réaliser le test plusieurs fois et de s’autoévaluer en constatant les progrès réalisés.

Des expériences formatrices

« Nos expériences participent à construire notre personnalité, mais aussi nos compétences ». C’est en tout cas ce que conclut l’étude sur la reconnaissance et la valorisation des expériences de citoyenneté mondiale réalisée à travers Global STEPS. Les jeunes ayant vécu une expérience de citoyenneté voient en effet leur compétence « collaboration en contexte interculturel » plus développée. Toujours selon cette étude, ils possèdent également de meilleures capacités de leadership et de prise d’initiative.

Cet outil sera d’autant plus efficace si son utilisation est globalisée. En effet, comme le souligne Fiona Nziza : « Plus nous serons nombreux à l’utiliser, plus Global STEPS et donc nos expériences citoyennes deviendront incontournables pour les employeurs ».

Le projet est financé par le programme « Erasmus + », lancé par la Commission Européenne en 2014. Global STEPS résulte d’un partenariat entre Louvain Coopération et plusieurs organisations issues de cinq pays différents.

Vous souhaitez évaluer vos propres compétences ? C’est par ici : http://www.globalsteps.eu/fr

Plus d'infos ? Contactez Emilie Stainier : estainier[at]louvaincooperation.org.

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