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A l’occasion du 5ème anniversaire des Objectifs de développement durable (ODD), nous partageons des initiatives d’OSC qui contribuent de manière efficace et innovante à la réalisation de ces objectifs. Cette semaine, l’ODD 10 : réduire les inégalités.

En 2019, les milliardaires du monde entier, au nombre de seulement 2153, se partageaient plus de richesses que 4,6 milliards de personnes. C’est sur ce constat choc que s’ouvre le dernier rapport sur les inégalités d’Oxfam International, paru en janvier 2020 à l’occasion du Forum économique mondial de Davos. La publication de ce rapport annuel pendant cette grand-messe de la mondialisation veut provoquer le débat, capter l’attention du public, et renforcer le plaidoyer en faveur de la réduction des inégalités mondiales.

Malgré les progrès effectués dans certains domaines, l’UNDP rappelle que les inégalités de revenus se creusent : 10 % des personnes les plus riches perçoivent près de 40 % du total des revenus mondiaux, tandis que les 10 % plus pauvres ne gagnent qu’entre 2 à 7 % du total des revenus mondiaux. La Banque mondiale estime quant à elle que près de la moitié de la population mondiale vivrait avec moins de 5,50 dollars par jour.

En 2019, les milliardaires du monde entier, au nombre de seulement 2153, se partageaient plus de richesses que 4,6 milliards de personnes

La lutte pour réduire ces inégalités croissantes a été inscrite au sein de l’Agenda 2030 comme le 10ème objectif de développement durable, qui rappelle que la croissance économique ne suffit pas pour réduire la pauvreté si elle ne bénéficie pas à tout le monde, et ne concerne pas les trois dimensions du développement durable - économique, sociale et environnementale. L’ODD 10 vise à favoriser l’intégration économique de toutes et tous, indépendamment de leur appartenance ethnique ou de leur sexe, par exemple.

Le sexisme de notre modèle économique est justement au centre du rapport sur les inégalités 2020 d’Oxfam, intitulé « Celles qui comptent » et consacré au travail de soin non ou peu rémunéré effectué par les femmes et les filles dans le monde. Selon les calculs d’Oxfam, les femmes assument chaque jour l’équivalent de 12,5 milliards d’heures de travail de soin non rémunéré. La valeur de ce travail pour l’économie serait d’au moins 10 800 milliards de dollars. « Il existait peu de données relatives à la problématique du travail de soin non-rémunéré des femmes. Ce rapport était donc à la fois un défi et une opportunité de mettre en lumière cette thématique très peu visible », explique Aurore Guieu, responsable de l’équipe Justice fiscale et Inégalités chez Oxfam-Solidarité.

Le choix de ce thème et l’écriture du rapport implique les bureaux pays, régions et les affiliés d’Oxfam, notamment par le biais de groupes de travail réunissant des représentant·e·s de la vingtaine d’organisations composant la confédération, dont Oxfam-en-Belgique (qui réunit Oxfam Solidarité, Oxfam Wereldwinkels/Oxfam Fairtrade, et Oxfam Magasins du Monde). Les membres du réseau valident ensuite le rapport final.

« La publication du rapport est accompagnée de calls to action, de pétitions, ou d’outils spécifiques comme, dans ce cas-ci, pour calculer la valeur du travail de soin non-rémunéré », continue Aurore. « Selon le thème, nous l’utilisons aussi dans nos campagnes ou activités d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire ». Le plaidoyer politique au niveau national et mondial met en avant les solutions proposées dans le rapport en matière de fiscalité, d’offres de services publics de qualité ou d’accès à la protection sociale. « A ce niveau, les ODD sont importants car ils constituent un langage commun pour notre plaidoyer envers les instances internationales, ainsi que des objectifs qui peuvent être partagés par ces instances, la société civile et le secteur privé ».

« La publication du rapport est accompagnée de calls to action, de pétitions, ou d’outils spécifiques comme, dans ce cas-ci, pour calculer la valeur du travail de soin non-rémunéré »

La participation au Forum de Davos offre également une exposition médiatique importante au rapport et aux problématiques et solutions qu’il développe, mais aussi un accès à de hauts responsables politiques. En 2020, le rapport et le thème du travail de soin non rémunéré des femmes a ainsi attiré l’attention de Sophie Wilmès, alors première ministre, qui a rencontré à Davos le représentant d’Oxfam, Amitabh Behar. « Sophie Wilmès s’est investie personnellement sur le sujet, ce qui montre la portée que peut avoir ce rapport. Même si la crise du COVID nous a empêché par la suite de nous rencontrer de nouveau autour de ce thème », explique Aurore.

La pandémie de COVID-19, tout comme le changement climatique (voir aussi le rapport sur les « inégalités carbone »), fait justement peser de lourdes menaces sur les inégalités. Selon l’ONU, la pandémie exacerbe les inégalités déjà existantes et frappe plus durement les communautés les plus pauvres et les plus vulnérables. Elle met en lumière les inégalités économiques, et la fragilité autant que l’importance des filets de sécurité sociale (voir aussi le tout nouveau rapport sur la protection sociale au temps du COVID) et des systèmes de soins de santé. Dans toutes les sphères, qu’il s’agisse de la santé, de l’économie, de la sécurité ou encore de la protection sociale, les femmes et les filles sont parmi les premières victimes de cette crise qui menace les progrès engrangés en matière d’égalité de genre. L’impact du COVID sera d’ailleurs le sujet du prochain rapport d’Oxfam sur les inégalités à paraître ce 25 janvier 2021.

Plus d’infos : https://www.oxfamsol.be/fr/les-femmes-et-les-filles-travaillent-125-milliards-dheures-par-jour-gratuitement

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Meilleurs Vœux 2021

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 18/12/2020
  3. Dans
ACODEV vous présente ses Meilleurs Vœux ! En 2021, continuons à travailler ensemble, au service de la solidarité internationale !

Meilleurs Vœux

A l’occasion du 5ème anniversaire des Objectifs de développement durable (ODD), nous partageons des initiatives d’OSC qui contribuent de manière efficace et innovante à la réalisation de ces objectifs. Cette semaine, l’ODD 9 : Industrie, innovation et infrastructures.

Faciliter la mise en place d’une infrastructure durable et résiliente dans les pays du Sud, en renforçant l’appui financier, technologique et technique, est l’un des objectifs de l’ODD 9 consacré à l’industrie, l’innovation et l’infrastructure. Pour être durable, une infrastructure doit être capable de fonctionner de manière autonome, de minimiser son impact sur l’environnement et de créer des emplois décents.

Ces trois principes - économique, environnemental et social – sont centraux dans les actions d’Ingénieurs Sans Frontières Belgique. L’organisation belge s’est depuis longtemps spécialisée dans l’appui à l’installation d’infrastructures électriques, hydrauliques, et de gestion des déchets, en mettant en place des solutions innovantes, pérennes et adaptées à la réalité du terrain.

C’est cette expertise qui a poussé une société malgache à caractère social, Le Relais Madagascar, à faire appel à ISF pour appuyer la mise en place d’un système de gestion efficace des déchets ménagers dans la commune de Fianarantsoa, chef-lieu de la province du même nom à Madagascar. Comme beaucoup d’autres villes dans la région, Fianarantsoa a connu une explosion démographique, une croissance des activités urbaines et une extension territoriale galopante. En conséquence, elle connaît d’importants problèmes d’évacuation de ses déchets. La production de déchets ménagers dans cette ville d’environ 200.000 habitant·e·s était estimée en 2012 à entre 65 et 137 tonnes de déchets par jour.

Pour faire face à cette situation et installer un réseau de collecte, de tri et de valorisation performant, la première étape du projet mené par ISF et Le Relais a été de construire la structure administrative autour du services public. « Nos actions sont basées sur un partenariat entre le public et le privé », explique Claude Jussiant, Administrateur d’Ingénieurs Sans Frontières. « Pour ce faire, le rôle de la commune était stratégique et son implication primordiale malgré les difficultés que connaissaient la ville et le pays en terme de gouvernance. », reconnait-il. Un plan stratégique a été signé entre les parties, prévoyant la création d’un département de la gestion des déchets et l’allocation d’un budget communal. « Nous avons pu aussi compter sur un partenaire très professionnel et convaincu par le projet », précise Claude. « Le Relais est notamment spécialisé dans le tri, la réparation et la revente de vêtements de seconde main mais il développe d’autres activités dont le but est toujours de pouvoir fournir des emplois décents au plus grand nombre de personnes, notamment un atelier de couture, un soutien aux riziculteurs locaux et même la construction d’une voiture adaptéeà la réalité du terrain malgache ! ».

La deuxième étape était d’organiser le système de collecte des déchets. Une cinquantaine de bacs de collecte ont été installés, qui permettent de collecter en moyenne 550 tonnes de déchets par mois. Pour ce faire, ce sont quatre équipes composées chacune d’un camion avec chauffeur et de 4 agents de collecte qui se déploient dans l’ensemble de la ville chaque jour. Une activité qui occupe environ une vingtaine de personnes, tandis qu’une vingtaine d’autres emplois ont été créés pour le service de pré-collecte. Etant donné l’urbanisation galopante et le mauvais état des routes, de nombreux quartiers sont en effet inaccessibles aux camions ou trop éloignés des bacs. Un service de pré-collecte a donc été organisé dans lequel des agents – mpanadio en malgache – collectent les déchets des ménages de ces quartiers à l’aide de brouettes aménagées pour les amener vers les bacs. Cette activité reste peu rémunératrice, mais permet aux mpanadios, issus des couches les moins favorisées de la population, de vivre. Les mpanadios assurent aussi le maintien du bon état autour des bacs ce qui leur vaut une reconnaissance par la communauté.

« A Fianarantsoa, près de 90% des déchets sont constitués de matières organiques biodégradables. La vente de ce compost à l’excellent rapport qualité/prix permet de financer les activités déchets du centre »

Un premier tri est fait au niveau des bacs, puis les déchets collectés sont amenés au centre de tri et valorisation des déchets (CTVD), qui occupe une trentaine d’employé·e·s. Le terrain a été aménagé en dehors de la ville. La principale activité du CTVD est la production de compost issu des déchets organiques : « à Fianarantsoa, près de 90% des déchets sont constitués de matières organiques biodégradables. La vente de ce compost à l’excellent rapport qualité/prix permet de financer les activités déchets du centre », explique Claude. La production et la vente de plants agricoles, cultivés grâce au compost, permettent de compléter ces rentrées financières. Le CTVD comprend aussi un centre d’enfouissement pour les déchets ultimes non valorisables. Il a été aménagé selon des normes environnementales très sévères pour l’Afrique inspirées de la législation applicable en Europe. A ce jour les lixiviats produits sont trop faibles pour donner lieu à un projet de traitement naturel.

La prévalence des déchets organiques et l’interdiction d’utiliser des sacs et sachets plastiques votée en 2014 ont rendu inutile et non rentable la mise en place d’une filière de recyclage industrielle pour le plastique et le métal. « Ces matières sont recyclées dans un circuit artisanal. Il n’y avait pas assez de plastique pour mettre en œuvre de solutions spécifiques, comme l’utilisation d’un « mixeur » ». Le « mixeur » dont parle ISF est une machine qui produit des pavés à partir de sachets plastiques, développée conjointement par ISF et des partenaires en Afrique, au Burkina Faso notamment. « Cette machine a trois grandes caractéristiques : premièrement, elle permet la production de pavés de qualité constante ; deuxièmement, elle protège les ouvriers·ères des vapeurs toxiques et leur permet de travailler dans de bonnes conditions d’hygiène ; enfin, elle est aisément reproductible grâce à un manuel technique mis librement à disposition ». Le système a ainsi déjà été utilisé au Burkina Faso, au Bénin et en RDC.

Enfin, le projet n’aurait pas pu fonctionner sans l’adhésion des habitant·e·s : il est essentiel que la population soit conscientisée à la problématique des déchets et de ses impacts sur la santé, l’environnement, … « Nous avons mené une grande campagne de sensibilisation à travers la radio, la vidéo, une présence dans les écoles, des spectacles de rue, et même une chanson interprétée par un artiste malgache reconnu ! » raconte Claude Jussiant. ISF a travaillé avec des partenaires locaux pour toucher le grand public, comme la radio locale ou un groupe de théâtre, Tsidika, spécialisé dans la sensibilisation humoristique. Des activités ciblaient aussi particulièrement les femmes. Enfin, un volet éducation environnementale a permis de réaliser un manuel expliquant les bases et les raisons de la gestion des déchets. Il a été distribué dans les écoles avec du matériel d’assainissement.

Une infrastructure de gestion des déchets performante, autonome et financièrement viable, en phase avec les besoins de la population et les objectifs du développement durable.

Mais c’est aussi grâce à l’efficacité de la collecte, sa quasi gratuité et l’augmentation visible de la salubrité, que le système jouit d’une grande appropriation par la population et par l’autorité publique. La simplicité des solutions techniques mises en place, la création d’un grand nombre d’emplois (plus de 120 en tout), le taux remarquable de valorisation des déchets (plus de 90%) et les rentrées financières qui en découlent, ont permis de créer une infrastructure de gestion des déchets performante, autonome et financièrement viable à Fianarantsoa, en phase avec les besoins de la population et les objectifs du développement durable.

Plus d’infos : https://www.isfbelgique.org/all-project-list/dechets-fianarantsoa/

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L'AERF lance son nouveau site web

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 09/12/2020
  3. Dans Transparence
Une nouvelle présentation et plus d'informations sur le travail de l'association.

L'Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds (AERF), renouvelle son site Internet. L'AERF réunit plus de 120 organisations engagées pour l'éthique et la transparence dans la récolte de fonds, dont de nombreuses ONG.

Vous pouvez désormais retrouvez toutes les informations sur le travail, le code éthique ou l'utilisation du label de l'AERF sur www.vef-aerf.be.

A l’occasion du 5ème anniversaire des Objectifs de développement durable (ODD), nous partageons des initiatives d’OSC qui contribuent de manière efficace et innovante à la réalisation de ces objectifs. Cette semaine, l’ODD8 : travail décent et croissance économique.

Tierra de lucha, se mobiliser pour le travail décent en Colombie

La question du travail décent représente la base de l’action de Solsoc que ce soit au Sud comme au Nord. Les projets s’appuient sur les 4 piliers du travail décent définis par l’Organisation internationale du travail : l’accès à l’emploi, l’accès à la protection sociale, les droits des travailleurs·euses et le dialogue social. « Chez Solsoc, même avant les ODD, nous travaillions déjà beaucoup sur les questions de protection sociale et d’accès à l’emploi, notamment avec l’approche de l’économie sociale et solidaire, comme alternative à la création de revenus, dans un modèle plus inclusif que le modèle libéral capitaliste », précise Aurore Schreiber, chargée de mobilisation.

La contribution de Solsoc à l’ODD 8 se fait par la mise en place de stratégies conjointes avec des syndicats, comme au Burkina Faso, au Burundi, en Bolivie, en Palestine et en Colombie. « Le travail sur la protection sociale, surtout en Afrique, est aussi un des grands axes de notre action », ajoute Aurore. « Nous travaillons aussi beaucoup sur l’accès à la santé et le système de couverture de santé universelle, avec à la fois un renforcement des mutuelles de santé et un plaidoyer politique pour une protection sociale».   

Le travail de Solsoc au Nord est toujours étroitement lié aux actions du Sud : « ce que l’on fait en plaidoyer et en mobilisation est toujours le relai de revendications qui viennent du Sud ». C’est de cette façon qu’ont été utilisés le documentaire et l’exposition Tierra de lucha, faisant le lien entre les problématiques locales en Colombie, le plaidoyer politique, les mandataires politiques et le public. Les deux outils, le documentaire et l’exposition photo, s’inscrivent plus largement dans une campagne sur le travail décent en Colombie. Ils racontent l’histoire de 4 travailleurs·euses : une travailleuse domestique à Medellín, un coupeur de canne à sucre dans la région de Cali, un agriculteur dans la région de Cauca et un jeune syndicaliste à Bogota. « On a fait des projections et débats ici en Belgique avec des publics syndicalistes et associatifs, et des mandataires ont aussi pu le voir, des relais actifs dans les commissions au niveau fédéral et régional. (…) Le lancement du film a eu lieu en même temps que la venue de certains de nos partenaires de Colombie qui ont rencontré des mandataires politiques ici ».

Le documentaire et l’exposition permettent de découvrir des alternatives économiques, sociales et solidaires

Cette campagne a permis de développer des stratégies de mobilisation et de plaidoyer politique portées par Solsoc, FOS et IFSI dans leur programme commun au Nord. Le documentaire et l’exposition permettent de découvrir des alternatives économiques, sociales et solidaires émanant des travailleur∙euse∙s eux∙elles-mêmes, respectueuses de leurs droits et de l’environnement.

Plus d'infos : https://www.solsoc.be/tierra-de-lucha

Voir le film en ligne : https://youtu.be/5Iyh22evUdM

Soutenir les produits laitiers locaux, la promesse d'une économie solidaire et durable

Promouvoir une croissance économique partagée et durable et un travail décent pour toutes et tous se décline aussi par le soutien aux systèmes économiques locaux : en Afrique, l’appui à l’agriculture vivrière et à l’élevage familial représente un enjeu essentiel. Par exemple, en Afrique de l’Ouest, l’agriculture pastorale représente 70 % de la production totale de lait de la région. « Notre zone d’action s’étend au Sahel et dans la région des Grands Lacs : Mauritanie, Bénin, Niger, Mali, Burkina Faso, Rwanda, RDC, Burundi et Ouganda  », nous explique Aude Delcoigne de Vétérinaires Sans Frontières. « Nous intervenons dans des pays aux contextes similaires, avec une majorité d’éleveurs vulnérables aux sécheresses et/ou aux conflits. » Le but : « renforcer durablement les capacités des éleveurs tout en permettant une rémunération correcte de tous les acteurs et en insistant sur l’empowerment des femmes. »

Les formations des femmes au niveau des laiteries favorisent une croissance économique partagée et durable

Avec un appui à l’élevage en Afrique subsaharienne, Vétérinaires Sans Frontières concrétise la poursuite de l’ODD8 en se basant sur le crédo « des animaux sains, des hommes en bonne santé » : dans des pays où des millions de personnes vivent de leur cheptel, élever des animaux en bonne santé est essentiel pour mettre les familles à l’abri de la faim et de la pauvreté. Vétérinaires Sans Frontières soutient la santé animale et l’élevage familial avec des formations, du matériel et des médicaments. Des services vétérinaires privés de proximité sont installés, un système d’information mobile pour les éleveurs transhumants mis en œuvre dans la région du Sahel. «  Notre travail se fait dans le respect de l’approche One Health, en tenant compte des liens évidents entre la santé animale, la santé humaine, et l’environnement. », complète Aude.

Au Sahel, les éleveurs locaux n’arrivent presque plus à vendre leur lait frais. La plupart des produits laitiers sont aujourd’hui composés de lait en poudre bon marché venu d’Europe. Que ce soit au Mali, au Niger ou au Burkina Faso, les centres de collectes de lait de Vétérinaires Sans Frontières offrent une alternative au libéralisme à outrance en rémunérant correctement les éleveurs : le lait est collecté directement chez les éleveurs, qui reçoivent une juste rémunération. Ils peuvent aussi échanger leur lait contre du fourrage de qualité, ce qui améliore la santé des animaux et la production de lait. Les centres de collecte proposent également des formations aux femmes. Elles apprennent à améliorer la qualité du lait et à le transformer en yaourt, fromage ou beurre. « Cela permet de créer des emplois décents localement. Les formations des femmes au niveau des laiteries favorisent aussi la croissance économique : développer une filière lait permet aux éleveurs de vivre plus dignement et de booster l’entreprenariat. »

Développer une filière lait permet aux éleveurs de vivre plus dignement et de booster l’entreprenariat

« L’élevage est vu comme levier de développement, rentable et source de revenus réguliers. Grâce aux centres de collecte et aux formations mais aussi aux marchés à bétail que nous mettons en place, nous aidons les éleveurs à diversifier leurs revenus. », conclut Aude. Vétérinaires Sans Frontières offre un appui à chaque maillon de la filière lait, du producteur jusqu’au consommateur. La population peut ainsi consommer des produits laitiers locaux de qualité, et n’est plus obligée d’acheter du lait en poudre importé. Pour les éleveurs du Sahel et leur famille, les centres de collecte ouvrent la voie d’une meilleure vie, avec un travail décent et la promesse d’une économie locale plus solidaire et durable.

Plus d'infos : https://veterinairessansfrontieres.be/tag/lait/

Campagne "N'exportons pas nos problèmes" sur la surproduction et l'exportation de lait européen : https://www.nexportonspasnosproblemes.org

 

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L'intégrité à ACODEV

Charte intégrité et code éthique :

ACODEV considère que l’intégrité est une valeur fondamentale sur laquelle repose ses actions. A cet effet, elle s’est investie dans la formulation d’une charte intégrité pour l’ensemble des organisations financées par la coopération fédérale au développement et, en tant que fédération d’ONG de développement, elle a soutenu et continue à soutenir ses membres dans la mise en place de code éthique et d’une politique d’intégrité dont des mécanismes de signalement. En tant qu’organisation elle-même, ACODEV s’est dotée d’un code éthique visant à promouvoir l’intégrité à destination de son personnel, son Conseil d’Administration et de ses bénévoles

Vous souhaitez déposer une plainte ou poser une question sur l’intégrité auprès d’ACODEV ?

Si vous souhaitez poser une question sur l’intégrité ou si vous êtes témoins ou avez-vous-même subi un problème d’intégrité commis par un employé ou administrateur ou un bénévole d’ACODEV, nous vous invitons à nous en faire part immédiatement via les liens ci-dessous qui vous permettent de remplir un formulaire spécifique selon que cela soit une plainte ou une question. Votre demande sera traitée par un service dédié à l’intégrité et suivra des procédures spécifiques en respect des victimes et en accord avec la politique de protection des données relatives à la vie privée. Le traitement de chaque plainte se fera avec bienveillance et avec toute la discrétion nécessaire et une forte confidentialité.

Lien vers le formulaire pour déposer une plainte : Cliquez ici
Lien vers le formulaire pour poser un questionnement : Cliquez ici

 

ACODEV et ses prestataires

ACODEV attend de ses prestataires qu'ils s'engagent aussi sur des normes d'intégrité et soient en phase avec nos valeurs. A ce titre, ACODEV demande que les prestataires respectent les points suivants issus de notre code éthique :

Valeur d’inclusion :
Nous nous interdisons toute discrimination liée à la prétendue race, couleur de peau, ascendance, nationalité, l’origine nationale ou ethnique, le handicap, les convictions philosophiques ou religieuses, l'orientation sexuelle, l'âge, la fortune (autrement dit les ressources financières), l'état civil, les convictions politiques, les convictions syndicales, l'état de santé, les caractéristiques physiques ou génétiques, la naissance, l'origine sociale, le sexe et le langage. Ces 19 critères sont dits « protégés » par la législation anti-discrimination belge.

Valeur de respect de la personne :
Nous nous interdisons tout comportement méprisant ou dégradant, toute violence physique ou psychologique, toute exploitation ou abus de position dominante, toute injure ou violence verbale visant une personne.

Valeur d’égalité entre les femmes et les hommes :
Dans le cadre du travail et en mission, nous nous interdisons de tenir des propos sexistes ou d’avoir des comportements stigmatisant basés sur le sexe, le genre ou l’orientation sexuelle. Nous condamnons tout abus et toute domination liée au genre. Nous nous encourageons à avoir les mêmes règles dans notre vie privée.

Nous nous interdisons toute relation sexuelle avec des mineurs tels que défini par l’âge de la majorité sexuelle conformément à la législation belge ou à la législation du pays en vigueur si la législation y est plus stricte. Il n’existe aucune exception même s’il y a eu impression de consentement.

Nous considérons comme contraire à nos valeurs toute exploitation sexuelle, d’autant plus lorsqu’il s’agit de personnes vulnérables (femmes, enfants, etc.). Par ailleurs, nous l’interdisons dans le cadre de notre travail et en mission.

Valeur de bonne gouvernance :
Les processus de gouvernance visent à s’assurer que nos positionnements et décisions soient pris dans l’intérêt social de nos organisations. A cette fin, nous nous obligeons à signaler immédiatement à notre hiérarchie tout conflit d’intérêt potentiel ou réel et d’examiner avec elle comment le gérer au mieux en fonction des intérêts sociaux de notre organisation. Un conflit d’intérêt se produit entre autres lorsqu’une décision entraîne potentiellement des avantages pour soi-même ou pour un de ses proches, par exemple lors d’achats de biens, de recrutement, etc. Nous nous interdisons tout acte direct ou indirect de corruption ou de fraude et nous nous engageons à gérer de manière professionnelle et en toute transparence les biens et avoirs de notre organisation.

Volonté d’appliquer nos valeurs :
Nous promouvons une vigilance de tous les instants envers tout comportement qui ne respecterait pas ces valeurs d’inclusion, de respect, d’égalité homme-femme ou de bonne gouvernance. Nous nous interdisons de rester inactifs et rechercherons à protéger la/les personnes victimes de tels actes. Nous nous engageons collectivement et individuellement à signaler, dès connaissance, des actes qui ne respecteraient pas ce code.

 

L'intégrité à ACODEV

Charte intégrité et code éthique

ACODEV considère que l’intégrité est une valeur fondamentale sur laquelle repose ses actions. A cet effet, elle s’est investie dans la formulation d’une charte intégrité pour l’ensemble des organisations financées par la coopération fédérale au développement et, en tant que fédération d’OSC de développement, elle a soutenu et continue à soutenir ses membres dans la mise en place de code éthique et d’une politique d’intégrité dont des mécanismes de signalement. En tant qu’organisation elle-même, ACODEV s’est dotée d’un code éthique visant à promouvoir l’intégrité à destination de son personnel, son Conseil d’Administration et de ses bénévoles.

Rapport intégrité

Depuis plus de trois ans qu'existent notre mécanisme de signalement, ACODEV n'a reçu aucune plainte liée à l'intégrité.

Vous souhaitez déposer une plainte ou poser une question sur l’intégrité auprès d’ACODEV ?

Si vous souhaitez poser une question sur l’intégrité ou si vous êtes témoins ou avez vous-même subi un problème d’intégrité commis par un·e employé·e ou administrateur·trice ou un bénévole d’ACODEV, nous vous invitons à nous en faire part immédiatement via les liens ci-dessous qui vous permettent de remplir un formulaire spécifique selon que cela soit une plainte ou une question. Votre demande sera traitée par un service dédié à l’intégrité et suivra des procédures spécifiques en respect des victimes et en accord avec la politique de protection des données relatives à la vie privée. Le traitement de chaque plainte se fera avec bienveillance et avec toute la discrétion nécessaire et une forte confidentialité.

Lien vers le formulaire pour déposer une plainte : Cliquez ici
Lien vers le formulaire pour poser un questionnement : Cliquez ici

15 crédits en horaire décalé de fin janvier à début mai 2021 pour renforcer vos connaissances en GCP et ECMS. Les inscriptions sont ouvertes !

Le Certificat d'Université en Développement et Coopération Internationale (CUDCI) mis sur pied par la Faculté des Sciences sociales de l’ULiège est une formation qui a pour but de renforcer les connaissances et compétences des acteurs·rices de la solidarité internationale. Elle est organisée à horaire décalé en Fédération Wallonie-Bruxelles par une équipe pédagogique pluridisciplinaire composée d’enseignant·e·s, chercheurs·euses universitaires et acteurs·rices de terrain expérimenté·e·s. 

Le CUDCI (15 crédits) forme à la gestion du cycle du projet (GCP) et aux outils nécessaires au montage et à l’évaluation de projets ; et initie également aux activités de l’Éducation à la Citoyenneté Mondiale (ECM). Le parcours de formation est complété par un cours en ligne, le MOOC « La fabrique de l’aide internationale ».

Pour cette édition 2021, le scénario pédagogique ainsi que les séances ont été adaptées pour être suivies en visio-conférence. Il se peut que la formation bascule dans une modalité (semi) présentielle, au moins pour une partie des séances et des participant·e·s qui le pourraient, si la situation sanitaire s’améliore.

Plus d’informations dans la page de présentation de la formation.

Le délai d'inscriptions court jusqu'au 20/12. 

Personne de contact : Pierre Beaulieu : pierre.beaulieu@uliege.be

À l’occasion du 5ème anniversaire des Objectifs de développement durable (ODD), nous partageons des initiatives d’OSC qui contribuent de manière efficace et innovante à la réalisation de ces objectifs. Cette semaine, l’ODD 7 : Garantir l’accès de tous à une énergie durable.

Avec le septième objectif de développement durable, l'ensemble des états nations se sont fixés comme but de « garantir l'accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable » d’ici 2030 au plus tard. Même s’il reste des défis importants à relever, cet objectif semble être en bonne voie de réalisation. Dans son dernier rapport sur l'état d'avancement des ODD, les Nations-Unies affirment que de nets progrès ont été réalisés dans ce sens depuis 2015. En effet en 2017 seule une personne sur dix n'avait toujours pas d'accès à l'électricité. Grâce aux prix de certaines technologies d’énergie renouvelable qui ont fortement baissé et un taux mondiale d'efficacité énergétique qui a plus que doublé, beaucoup de régions et de communautés ont eu accès ces dernières années à l’électricité à des prix plus abordables.

L'accès à l'énergie, un enjeu de justice sociale

Ce rapport témoigne d'une réelle avancée dans l'accès à l'énergie pour tous, cependant il révèle également des inégalités criantes. S'il n'y a plus « que » 870 millions de personnes sans accès à l'électricité, 90% d’entre elles habitent en milieu rural, bien souvent non connecté à un réseau électrique, et 40% vivent en Afrique subsaharienne. De plus, trois milliards de personnes utilisent encore des matériaux polluants pour cuisiner et se chauffer. Le manque de technologie et de combustibles non polluants nuit gravement à la santé et dans certaines mesures dégrade l'environnement. La production d’électricité représente donc des défis et des enjeux importants à prendre en compte dans un monde dont le climat se dérégule et dont la faune et la flore subissent une sixième extinction de masse. C’est pourquoi l’un des sous-objectifs de l’ODD 7 est de développer au maximum la production d’énergie renouvelable.

L'accès à l'énergie et en particulier à l'électricité est ainsi un enjeu de justice sociale et un moyen efficace de lutte contre la pauvreté. Une énergie abordable, fiable et propre peut transformer radicalement la vie des individus et considérablement améliorer le fonctionnement de leurs communautés. Les mini-centrales de production photovoltaïques en cogénération permettent de substituer des centrales à charbon pour le chauffage de quartier et contribuent à une meilleure qualité de l’air et à la diminution de morts prématurées. Les lampes solaires peuvent éclairer les maisons et les salles de classe des villages mal desservis, permettant aux écoliers d'étudier après la tombée de la nuit, tout en rechargeant les téléphones portables. D'autres technologies innovantes hors réseau peuvent alimenter les petites entreprises et les équipements agricoles, ce qui stimule la productivité économique et réduit la pauvreté.

Une électricité fiable et durable pour l'hôpital de Katana

Louvain coopération intègre depuis quelques années déjà les dimensions énergétique et environnementale à ses différents projets de coopération et de solidarité. Pour cette organisation, il est essentiel de combiner développement et environnement car la dépendance énergétique peut s’avérer très compliquée dans la mise en place de certains projets, ainsi que certaines technologies et pratiques ayant un impact environnemental non négligeable. En République Démocratique du Congo par exemple, Louvain coopération tente de pallier les divers problèmes d’approvisionnement énergétiques et les coupures d’électricité dans le domaine de la santé qui peuvent s’avérer désastreuses. Pour contourner ce problème, Louvain Coopération alimente certains de ses hôpitaux partenaires en énergie verte hors-réseau et intègre des mesures de protection environnementale à ses projets annexes via son Outil d’Intégration Environnemental-OIE.

Louvain Coopération promeut les énergies renouvelables via des technologies hors-réseau qui assurent un approvisionnement continu et non dépendant

Dans la zone de santé de Katana, au Sud-Kivu, le partenaire de Louvain Coopération « Programme Katana » gère l’hôpital général. Respectivement en 1955 et en 1995 deux turbines hydroélectriques qui produisent de l’électricité grâce à l’utilisation de l’eau du fleuve avoisinant y ont été installées pour approvisionner l’hôpital de Katana en courant (voir photo de couverture). Depuis, la totalité de l’électricité de l’hôpital est fournie par cette centrale hydroélectrique et sert ainsi de poumon autonome au fonctionnement de l’hôpital de Katana. Louvain Coopération participe à l’entretien de l’installation afin de préserver ce précieux système de production d’énergie renouvelable. Dans ses projets, Louvain Coopération promeut ainsi les énergies renouvelables via des technologies hors-réseau qui assurent un approvisionnement continu et non dépendant. « Dans les hôpitaux, les divers postes spécifiques tels que la blanchisserie, la stérilisation, la radiologie, les laboratoires internes ou encore les blocs opératoires nécessitent un approvisionnement important et continu en énergie. Cette dernière est donc un élément essentiel dans le fonctionnement d’un hôpital et le moindre manque peut avoir de lourdes conséquences qui vont jusque à la perte de vies humaines » explique Karlien Jolie, directrice nationale de Louvain coopération en RDC.

En plus de l’accès à une source d’énergie propre, Louvain coopération assure une durabilité et autonomie du projet en rationalisant l’utilisation de l’électricité. « L’efficacité et la sobriété énergétique sont également deux autres piliers fondamentaux de la production d’énergie durable. Afin de réduire la consommation énergétique dans les hôpitaux au Sud-Kivu, nous avons financé l’achat et promu l’usage d’ampoules électriques économiques. De même, nous finançons l’installation et la maintenance de panneaux photovoltaïques au sein de l’hôpital géré par notre partenaire FSKI à Walungu » ajoute Karlien Jolie. Les projets de Louvain coopération ne s’arrêtent pas à l’accès de tous à une énergie renouvelable et durable, ils intègrent systématiquement la dimension environnementale. Depuis 2011, Louvain coopération a créé une méthodologie efficace et simple d’utilisation, appelée Outil d’Intégration Environnemental-OIE. Concrètement, il s’agit de questionnaires, qui rassemblent des observations directes de la qualité de l’environnement de la zone du projet, et des réflexions des différents acteurs présents sur le terrain. Ces observations et études portent sur la qualité du sol, de l’eau, de l’air, de la biodiversité, des déchets, de l’énergie, etc. Cela permet donc d’évaluer à la fois l’état de l’écosystème avant, pendant et après le projet, de mettre en place des mesures systémiques et de mesurer les influences mutuelles du projet et de l’environnement .

Les projets de Louvain coopération intègrent systématiquement la dimension environnementale

Cette approche intégrée et systémique appliquée à tout projet grâce à l’utilisation de l’OIE permet de décupler les bénéfices sociaux et écologiques tout en minimisant les externalités négatives sur l’environnement. Une autre conséquence positive de cette approche est la prise de conscience par les équipes de Louvain coopération, leurs partenaires et leurs bénéficiaires, de l’importance de l’environnement et de sa sauvegarde.

Plus d'infos: https://louvaincooperation.org/fr/rdc et https://louvaincooperation.org/fr/environnement

 

L'opération 11.11.11 se réinvente face au coronavirus

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 04/11/2020
  3. Dans Info à promouvoir
Malgré le confinement, il y a mille façons de soutenir l’Opération 11.11.11 pour un « monde d’après » juste et durable !

Alors que le choc économique provoqué par la pandémie plonge des dizaines de millions de personnes dans la pauvreté et la faim, l'Opération 11.11.11, qui permet de financer chaque année plus de 200 projets de développement portés par une trentaine d’OSC belges et leurs partenaires du Sud, doit s’adapter aux mesures sanitaires. Organisées officiellement du 5 au 15 novembre, les ventes traditionnelles des produits 11.11.11 seront prolongées jusqu’à fin janvier 2021 et une multitude d’actions novatrices de récolte de fonds adaptées aux mesures de confinement seront proposées aux citoyens belges.

Les nombreuses activités culturelles prévues en soutien à l’Opération 11.11.11 ont été annulées. Il n’y aura cette année ni concert, ni activité culturelle, ni repas solidaires comme c’est traditionnellement le cas. Les ventes traditionnelles des produits 11.11.11 par les milliers de volontaires mobilisés dans plus de 250 communes seront également fortement perturbées et de nombreuses activités prévues devront être annulées ou reportées.

Pour un « monde d’après » juste et durable

Malgré ces contraintes, l'Opération 11.11.11 ne baisse pas les bras. L’impact social de la crise du coronavirus est dramatique dans les pays en développement. Rien qu’en 2020, la Banque mondiale estime que la crise du coronavirus va plonger jusqu’à 150 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté, tandis que la FAO estime que 83 à 132 millions de personnes supplémentaires souffrent de la faim. Face à une pandémie et à une récession mondiale, les problèmes des uns sont les problèmes des autres. C’est pourquoi les réponses à ces défis doivent reposer sur la solidarité internationale.

Tel est le message porté par l’Opération 11.11.11 cette année. En luttant contre les pandémies, en soutenant le développement des mutuelles de santé, en aidant les communautés à bâtir une agro-écologie qui respecte les écosystèmes et permet de lutter contre la faim, en soutenant les mouvements citoyens démocratiques face aux régimes autoritaires, l’Opération 11.11.11 contribue à construire ce « monde d’après » juste et durable dont nous avons tant besoin.

Des actions novatrices adaptées au confinement

Afin de permettre aux milliers de volontaires 11.11.11 de s’adapter aux mesures sanitaires de ces prochaines semaines, les ventes de produits seront prolongées jusqu’au 31 janvier 2021. Cette prolongation offre une occasion de rappeler que les produits 11.11.11, qu’il s’agisse du calendrier, du livre de cuisine ou du livre pour enfants, constituent de bons cadeaux solidaires pour les fêtes de fin d’année. Les entreprises sont elles aussi invitées à se montrer solidaires en achetant les chocolats pour les offrir comme cadeaux de fin d’année à leur personnel.

Une multitude d’actions novatrices seront en outre proposées aux citoyens belges durant les 11 jours de l’Opération 11.11.11 : des présentoirs avec les produits 11.11.11 seront déposés par nos volontaires dans les commerces essentiels de proximité ; le traditionnel porte-à-porte sera remplacé par des bons de commandes déposés dans les boîtes aux lettres ; les ventes par correspondance seront privilégiés et les achats de produits peuvent se faire facilement sur la boutique en ligne du CNCD-11.11.11 ; les dons en ligne peuvent être effectués en quelques clics ; le défi « Tous pour 11 » invite les sportifs et sportives de tout âge et de toute discipline à parcourir des kilomètres pour la solidarité internationale, en créant un défi sportif à partir de cette page web dédiée et en le partageant avec ses proches ; le concours en partenariat avec Ardenne Etapes est renforcé ; la page https://soutenir.cncd.be permet en outre à chacun de créer une collecte de fonds originale auprès de ses proches.

Toutes les infos sur https://www.cncd.be/-operation-11-11-11-

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