Détails de l'annonce
Organisation : Caritas International Belgique
Site web : https://www.caritasinternational.be
Lieu de l'emploi : Provinces du Grand Kasaï et du Grand Equateur /
Fichier :190920-tdr-success-story-veille-humanitaire-consultance-international_1.pdf
Type d'emploi : Contrat à durée déterminée
Type de contrat : Temps partiel
Fonction : Expertise/recherche
Date de publication : 11/10/2019
Date limite : 27/10/2019
Profil
Profil requis de l’Expertise
- Diplôme d’Etudes Supérieures en sciences sociales ou tout autre diplôme équivalent (BAC+ 5);
- Expérience professionnelle d'au moins cinq ans en conduite des évaluations ou étude de cas ;
- Justifier une expérience sur les droits des enfants et en matière de communication ;
- Excellentes compétences en rédaction et en communication en français et en anglais ;
- Une bonne maîtrise du contexte des urgences en RDC en général et du grand Kasaï en particulier.
- Avoir une expérience au sein de ou avec une agence internationale est un plus ;
- Posséder des connaissances et une expérience de recherche/analyse dans le domaine des sciences sociales, de la communication et de la protection de l’enfant en général ;
Description
Dans le cadre du projet « Veille humanitaire » financé par UNICEF, Caritas International Belgique (CI.be) cherche un.e consultant.e pour capitaliser l’expérience réalisée. Parmi les résultats attendus, nous visons notamment la production d’une étude de cas (sous la forme de success story) dans le but de poursuivre la mise à l’échelle de la Veille
Humanitaire sur toute l’étendue du territoire de la RDC. Cette étude de cas sera réalisée dans les provinces du Grand Kasaï, avec un regard sur l’action menée dans les provinces pilotes du Grand Equateur. Les présents termes de référence décrivent les objectifs et résultats attendus ainsi que la méthodologie de réalisation.
1. Contexte de la mission
La quasi-totalité des provinces de la RDC font face, bien qu’à des degrés différents, à des vulnérabilités importantes en Nutrition, Santé, Eau, Hygiène et Assainissement, Protection, Articles Ménagers Essentiels (AME/NFI), etc. Cette situation s’explique en grande partie par les conditions de précarité généralisées dans lesquelles vivent les populations à travers le pays, dues en particulier au faible accès aux services sociaux de base. Les conflits armés, les conflits intercommunautaires et les catastrophes naturelles exacerbent la situation, ce qui rend les femmes et les enfants beaucoup plus vulnérables. En réponse à ces différentes crises, les acteurs humanitaires et plus particulièrement les agences des
nations unies et les ONG Internationales interviennent souvent en urgence pour sauver des vies, dans des circonstances qui malheureusement ne favorisent pas le renforcement des capacités nationales ainsi que le transfert des compétences. Dans la plupart des réponses, la communauté nationale est souvent peu présente, bien qu’on assiste depuis quelques années à de bonnes initiatives des autorités qui traduisent leur volonté de s’approprier les réponses aux crises et aux catastrophes. Néanmoins, le caractère ponctuel de la plupart des initiatives du gouvernement et les ressources techniques et financières relativement limitées allouées aux mécanismes internes de réponse font que la capacité d’intervention du Gouvernement demeure aussi fortement réduite.
En réponse aux défis imposés par ce contexte, l’UNICEF s’est engagé dans le cadre de son plan d’action 2013-2019, à construire un modèle de partenariat avec les ONGs en vue de renforcer les capacités des acteurs nationaux, c’est-à-dire les structures du gouvernement et/ou de la société civile, dans la veille humanitaire et la réponse aux urgences en vue de réduire durablement la vulnérabilité des enfants et de leur famille face aux crises et aux catastrophes. Depuis 2016, UNICEF a signé deux partenariats : l’un avec Caritas International Belgique (CI.be) et l’autre avec le Secrétariat Général à l’action humanitaire et Solidarité nationale (SGAH), pour exécuter le programme de veille humanitaire. La phase pilote a eu lieu dans les provinces de l’ex-Equateur. Cette expérience réussie a permis d’étendre le programme de Veille dans les 5 provinces du Grand Kasaï en 2017. L’ambition aujourd’hui est de poursuivre l’expansion de la veille dans de nouvelles provinces.
A travers, la veille humanitaire, les données – relatives à des violences, une catastrophe naturelle, des déplacements de personnes, etc. – sont collectées par les veilleurs du réseau Caritas, répartis à travers les 2/3 du territoire congolais. Elles sont envoyées sous forme de SMS avec obligatoirement 6 informations : le type de choc (1), sa date (2), sa localisation (3), ses causes (4), les possibles pertes humaines (5) et matérielles (6). Elles sont ensuite transmises à Caritas Congo et Caritas International qui les traitent dans les 48h. Une fois compilées, les informations sont transmises à UNICEF, OCHA, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies et d’autres partenaires humanitaires. Cette étude de cas sera documentée et partagée pour l’apprentissage interne, le plaidoyer et une participation constructive à l’amélioration de la veille humanitaire en RDC.
2. Objectifs attendus
2.1.Objectif Global de la mission
Contribuer à la qualité de mise en œuvre du projet veille humanitaire et son extension dans d’autres provinces de la République Démocratique du Congo.
2.2.Objectifs Spécifique de la mission
Objectif spécifique 1 : Identifier les bonnes pratiques de manière participative avec les points focaux sur terrain et leur mise à disposition à CI.be, Caritas Congo et UNICEF ;
Objectif spécifique 2 : Faire une comparaison entre les projets en Equateur et au Kasaï afin d’identifier les facteurs de succès, les faiblesses et les opportunités dans la mise en œuvre ;
Objectif spécifique 3 : Formuler les recommandations pertinentes pour la réplication du projet dans de nouvelles provinces ;
3. Méthodologie
Les missions de terrain, à Kananga, Mbuji-Mayi et Mbandaka, seront effectuées afin de collecter les informations auprès des points focaux, des organisations donneuses d’alerte et aux utilisateurs de celles-ci. Les informations collectées seront analysées, comparées afin de dégager les bonnes pratiques, les défis et les opportunités manquées. Les rapports annuels des années précédentes de CI.be seront mis à disposition du consultant, y inclus les propositions des projets, pour fournir une base pour le développement de l’étude. D’autres documents seront fournis tels que la liste des donneurs d’alertes et la proposition des sites à visiter. Des entretiens préalables se feront à Kinshasa avec la section Urgences et Transition de UNICEF, Caritas International Belgique, au besoin avec OCHA et d’autres parties prenantes.
4. Produits et résultats attendus
4.1.Résultats attendus
Résultat 1 : Les bonnes pratiques sont identifiées de manière participative avec les points focaux sur terrain et sont mises à disposition de la CI.be, Caritas Congo et UNICEF ;
Résultat 2 : Une comparaison est faite entre les projets dans les provinces de l’Ex-Equateur et celles du Kasaï et porte sur les facteurs de succès, les faiblesses et les opportunités dans la mise en œuvre ont été identifiés ;
Résultat 3 : Des recommandations pertinentes ont été formulées afin de permettre la réplication des bonnes pratiques dans de nouvelles provinces.
4.2. Livrables attendus
- Rapport de la mission ;
- Success Story en Français et en Anglais selon un format ad hoc qui sera publier en totalement ou partiellement par UNICEF et CI.be;
- Rédaction de témoignages et prise de photos des acteurs de veille ainsi que des parties prenantes ;
- Réalisation d’infographie sur la veille humanitaires Caritas
5. Organisation et calendrier de réalisation
Le/la prestataire de service doit définir d’une manière précise et concise le chronogramme et le budget de sa mission en intégrant les phases de conception, de validation de sa méthodologie ainsi que le déroulement de la mission et son évaluation.
- Présentation de la méthodologie ;
- Consultation avec UNICEF, Caritas International Belgique et Caritas Congo asbl ;
- Consultation et/ou entretien avec d’autres parties prenantes à la veille (réseau Caritas, Ocha, GTRR et les mécanismes de réponses rapides, cellule antifraude, SGAH, etc.)
- Mission de terrain (deux dans les Kasaïs et une dans la province de l’ex-Equateur);
- Séance de présentation des résultats à Caritas et UNICEF ;
- Dépôt du rapport et de l’étude de cas.
La période de la consultance pourra se situer entre novembre et décembre 2019.
6. Budget et rémunération
L’offre financière proposée par la candidature devra prendre en compte toutes les dépenses afférentes à la réalisation de la consultance (honoraires et coûts opérationnels nécessaires pour la réalisation de la prestation de services), ainsi que les modalités de voyage (billets pour RDC-Kinshasa,
passeport, visa, etc.). L’organisation des missions sur le terrain seront à la charge de CI.be en dehors des per diem et honoraires du/de la prestataire.
Tout droit, taxe ou impôt frappant cette prestation de services devront être clairement désagrégés dans l’offre financière de la candidature. L’ensemble des sommes nécessaires à la réalisation de cette prestation de services sera supporté par CI.be.