Contexte du projet
Un consortium
G3W-M3M, KIYO et Solidagro ont décidé depuis 2016 de travailler ensemble au sein d’un consortium et plus particulièrement dans le cadre d’un programme co-financé par le Service public fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement d’une durée de 5 ans (du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2021). En s’alliant, ces trois ONG ont voulu augmenter leur efficacité et leur efficience et profiter de l’expertise de chacune d’entre elles. Toutes trois travaillent en Belgique et aux Philippines. G3W-M3M et KIYO travaillent également toutes deux en RD Congo. Au Burkina Faso, au Burundi, en Bolivie, au Brésil, au Mali, au Maroc, en Palestine et au Sénégal, seule une des trois organisations est présente.
Trois organisations
G3W-M3M soutient le développement d'un vaste mouvement social en faveur de relations sociales, économiques et politiques justes. Pour cela, G3W-M3M agit conjointement et en solidarité avec des partenaires et des réseaux qui se mobilisent pour le droit à la santé, le développement souverain et la justice sociale dans le Sud (en Palestine, aux Philippines et en RD Congo), au niveau international et en Belgique. Sur la base de la Convention des droits de l'enfant qui stipule que TOUS les enfants ont des droits, KIYO, en tant qu’ONG belge reconnue, veut veiller à ce que tous les enfants, y compris les plus vulnérables, aient la possibilité et l’opportunité de revendiquer leurs droits. Pour y parvenir, KIYO favorise la conscience de l'existence des droits de l'enfant et offre une expertise dans la prise en compte des droits de l'enfant dans ses pays d'intervention. Solidagro défend le droit à l’alimentation pour tous et soutient le droit des populations et des Etats à pouvoir déterminer de manière autonome leurs politiques alimentaires et agricoles. Solidagro soutient les mouvements à la base et les organisations paysannes dans le Sud qui sont les moteurs de changement dans la société. Leurs actions visent l’augmentation de la production alimentaire d’une manière plus durable. En Flandres, ils conscientisent les jeunes et les adultes au problème de la sécurité alimentaire et font le lien entre la problématique alimentaire et agricole au Nord d’un côté et au Sud de l’autre.
Une approche par les droits
G3W-M3M, KIYO et Solidagro estiment que chaque développement est basé sur la réalisation de droits. Qu’il s’agisse des droits de l’enfant, du droit à la santé ou du droit à l’alimentation, ce n’est que quand les détenteurs de droits seront en mesure de pouvoir revendiquer leurs droits que les porteurs d’obligations, et en premier lieu – mais pas seulement – les autorités, rempliront, défendront et promouvront ces droits.
Trois thématiques
Le droit à la santé promu par G3W-M3M se voit réalisé lorsque les politiques sont au service des personnes (un logement décent, une bonne éducation, un accès à des soins de santé abordables et de qualité, un travail décent, un environnement sain, une participation possible aux processus de décision, …). Pour cela, G3W-M3M sensibilise la population pour que celle-ci, consciente de ses droits, se mobilise à travers des campagnes et des actions au sein de mouvements sociaux forts. Le travail avec les partenaires de G3W-M3M permet de renforcer ces mouvements sociaux avec le droit à la santé comme approche. L’approche droits des enfants que KIYO promeut veut que les enfants et les jeunes puissent jouir de leurs droits en vertu de la Convention internationale des droits de l’enfant et deviennent des acteurs conscients et efficaces de leurs droits. Il faut également qu’un maximum du public (grand public), d’organisations civiles (comme catalyseur) et de décideurs politiques soient conscients, de manière critique et systématique, des problèmes liés aux droits et applications de droits de l’enfant – dans leurs propres environnements et dans le monde – et l‘importance de l’intégration (application) d’une approche par les droits de l’enfant dans leurs pratiques et contextes. KIYO coopère avec des organisations partenaires qui défendent les droits des enfants dans leur pays pour que celles-ci puissent mettre en œuvre leur mission sociale, individuellement et collectivement (à travers les réseaux) de la manière la plus efficace possible. L’approche droit à l’alimentation de Solidagro se concrétise auprès des groupes cibles dans le Sud quand ceux-ci deviennent plus autonomes économiquement grâce à l’augmentation de leur production sur base d’une agriculture durable et quand les mouvements et organisations de base sont renforcés pour pouvoir défendre leur droit à l’alimentation et la souveraineté alimentaire. En Belgique, Solidagro vise (i) les jeunes et les adultes pour que ceux-ci changent leur comportement de consommation et s’engagent pour un changement de politique alimentaire, (ii) les décideurs politiques pour qu’ils s’engagent eux aussi pour un changement de politique alimentaire et enfin (iii) des organisations partenaires en renforçant leurs capacités afin d’augmenter l’impact de leur message auprès des groupes cibles et des décideurs politiques.
Evaluation à mi-parcours
Objectifs
Afin de questionner la cohérence de notre approche par les droits et de notre travail au sein de 11 pays différents avec trois ONG et afin de pouvoir rendre des comptes à notre principal bailleur de fonds, la DGD (Direction générale Coopération au développement du SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement), nous allons mener une évaluation à mi-parcours de notre programme commun tout au long de l’année 2019. Cette évaluation sera confiée à un.e évaluateur/trice externe. Ces termes de référence ont été élaborés par la coordinatrice du programme, en collaboration avec les directeurs, le staff qui travaille en Belgique, les bureaux locaux de chaque pays et nos organisations partenaires. Nous aimerions que tout ce trajet nous permette, sur la base d’une analyse de notre approche et de son implémentation sur le terrain, d’orienter notre travail de façon encore plus pertinente et produise des échanges entre nos trois différentes organisations et les organisations partenaires qui y sont liées qui nous aideront à mieux collaborer et mieux apprendre les uns des autres.
Evaluations externes et évaluations croisées
A côté du fait que nous aimerions avoir l’avis d’une personne externe et neutre sur notre programme, nous voudrions également que cette évaluation permette aux staffs d’apprendre à évaluer un projet, à découvrir la réalité de terrain des autres membres du consortium et partagent leurs connaissances avec ces derniers dans le cadre de ce que nous appelons les « évaluations croisées ». Nous voudrions que certaines évaluations soient menées par des staffs du consortium (tant Belgique que représentants locaux) sous la direction de l’évaluateur/trice externe. Nous voudrions qu’un.e collaborateur/trice par organisation puisse évaluer le programme dans un pays où un autre membre du consortium est actif, nous appelons ça les « évaluations croisées ».
Cela permettra
a) de profiter de l’expérience thématique de ce/cette collaborateur/trice dans un contexte différent
b) de faire connaitre à ce/cette collaborateur/trice (et donc à son organisation) les pratiques sur le terrain d’une autre organisation du consortium
c) de former le/la collaborateur/trice aux techniques d’évaluation grâce à l’accompagnement réalisé par l’évaluateur/trice externe (formation – accompagnement – débriefing).
Afin que ce processus soit autant bénéfique aux pays qui auront bénéficié des évaluations croisées (partant du principe que les autres évaluations seront menées par un.e professionnel.le), la formation et l’accompagnement par l’évaluateur/trice des évaluations croisées sont primordiaux. De plus, l’évaluateur/trice externe veillera à donner la même place aux différents pays dans son rapport, peu importe s’ils auront été évalués via une évaluation externe ou via une évaluation croisée. L’évaluateur/trice externe prendra la responsabilité de toutes les évaluations, qu’elles aient été réalisées directement par lui/elle-même ou un.e staff du consortium et validera leur contenu dans son rapport final.
Participation aux rencontres des partenaires
Dans le cadre de l’évaluation à mi-parcours de notre programme, nous organiserons trois rencontres des partenaires en 2019 : une en Afrique (Sénégal), une aux Philippines et une en Amérique latine (Brésil). Ceci afin de pouvoir analyser la cohérence de notre programme au sein d’une même région et promouvoir les échanges entre nos trois organisations. Elles seront toutes organisées dans le cadre de l’évaluation à mi-parcours afin de
- présenter et lancer officiellement notre évaluation à mi-parcours avec la présence de l’évaluateur externe (qui enchainera ensuite avec l’évaluation des pays hôtes : les Philippines, le Sénégal et le Brésil) ;
- travailler ensemble sur la cohérence de notre approche commune, l’approche basée sur les droits;
- échanger nos pratiques avec différents représentants du consortium ;
- pouvoir découvrir le travail des partenaires des pays hôtes sur le terrain.
Aux Philippines, la rencontre des partenaires aura lieu début avril 2019 et rassemblera 31 personnes : le bureau local, 1 représentant par organisation partenaire, 2 staffs de Belgique, le coordinateur du consortium pour les Philippines ainsi que l’évaluateur/trice externe. Un représentant par organisation partenaire de Palestine sera invité à participer.
Au Sénégal, 6 pays (Maroc, Mali, Burkina Faso, Burundi, RD Congo et Sénégal) se réuniront fin avril 2019 pour une rencontre des partenaires rassemblant 35 personnes : 2 représentants par bureau local, 1 représentant par organisation partenaire, 3 staffs de Belgique, la coordinatrice du programme et l’évaluateur/trice externe.
Au Brésil, 17 personnes se rencontreront en octobre 2019 : 2 représentants par bureau local, 1 représentant par organisation partenaire (du Brésil et de Bolivie), 3 staffs de Belgique, la coordinatrice du programme et l’évaluateur/trice externe.
Résultats attendus
A côté de l’évaluation proprement dite de notre programme commun, nous voudrions que ce processus puisse bénéficier directement aux staffs qui vont effectuer les évaluations croisées, que la formation et l’accompagnement de ces staffs représente une plus-value pour notre consortium.
En développant sa méthodologie qui sera propre à chaque groupe cible (staff Belgique, bureaux locaux, organisations partenaires), l’évaluateur/trice devra être capable de pouvoir nous donner une évaluation, des conclusions et des recommandations par rapport à la cohérence de notre programme commun. Cette cohérence s’établit selon nous par rapport à 3 hypothèses :
- Le cadre de notre théorie du changement est l’approche par les droits et nos thématiques (droit à la santé, droits des enfants et droit à l’alimentation) valorisent cette approche ;
- Le travail en consortium fait s’intégrer nos 3 thématiques qui se renforcent dès lors mutuellement ;
- Les activités implémentées par nos organisations partenaires sont pertinentes par rapport à notre théorie du changement.
Pour pouvoir analyser la validité de ces hypothèses, nous proposons à l’évaluateur/trice d’analyser les thèmes suivants :
Efficience & Efficacité
- Des économies d’échelle sont-elles réalisées grâce au travail en consortium ?
- Dans quelle mesure les activités réalisées contribuent-elles bien à nos objectifs spécifiques ?
Pertinence
- Est-ce que les activités de nos organisations partenaires permettent de contribuer aux chemins de changement établis dans notre théorie du changement ? Est-ce que ces chemins choisis sont tous pertinents ?
- Dans le cadre de l’approche basée sur les droits, quelles sont les bonnes pratiques et/ou les obstacles à mentionner par rapport aux 4 piliers que nous désirons mettre en avant en tant que consortium : 1) des droits/revendications plutôt que des besoins, 2) l’importance de l’analyse, 3) le rôle de l’Etat et 4) l’empowerment et la mobilisation comme stratégies de mise en œuvre ?
Partenariats
- Le consortium et ses organisations partenaires :
A la fin de l’année 2018, G3W-M3M, KIYO et Solidagro disposeront d’un document commun décrivant leur vision sur leurs partenariats. Nous aimerions que les relations partenariales puissent être analysées à la lumière de ce document.
- Quels sont les biais, les bonnes pratiques à relever eu égard à ce document ?
- Quels sont les processus à mettre en place pour améliorer ces relations partenariales dans le sens de notre document ?
- Entre organisations du consortium :
- Quelle est la manière de collaborer en consortium ?
- Est-ce que les organisations partenaires travaillent sur l’intégration des thèmes du consortium (droit à la santé, droit des enfants et droit à l’alimentation) ? Quelles sont les opportunités ?
- Comment se déroule la collaboration avec les autres acteurs ?
Thèmes transversaux
- Comment nos thèmes transversaux (genre, environnement et droits des enfants) pourraient-ils être mieux pris en compte dans les actions de nos organisations partenaires ?
Rapport final
G3W-M3M, KIYO et Solidagro voudraient que le rapport donne un aperçu clair et complet de la cohérence de leur programme commun, que leur travail dans les pays ait été évalué via des évaluations externes ou via des évaluations croisées. Il est important pour nous que la qualité soit la même et donc le développement de bons outils et l’accompagnement des évaluations croisées est pour nous essentiel.
Le rapport pourra être rédigé en français, en néerlandais ou en anglais et ne pourra pas dépasser 10 pages par pays (annexes non comprises) et devra inclure les éléments suivants :
- Partie générale :
- une table des matières
- une synthèse de maximum 4 pages (pouvant être utilisée comme document indépendant)
- introduction qui comprend les objectifs de l'évaluation, l'approche, les techniques utilisées et les limites de l'évaluation, le cas échéant
- les leçons apprises
- les conclusions et recommandations avec une relation claire entre les deux par rapport à la cohérence de notre programme commun
- annexes dont une page maximum par pays présentant une pratique innovante, reproductible, qui stimulerait le travail des bureaux locaux et des organisations partenaires dans les autres pays
- Par pays :
- une liste des abréviations
- une synthèse de maximum 1 page (pouvant être utilisée comme document indépendant)
- une évaluation couvrant les critères repris dans ces termes de référence (efficience, efficacité, pertinence, synergies, relations partenariales, genre, environnement, droits des enfants) et donnant clairement une réponse aux questions d'évaluation qui y sont liées
- les leçons apprises
- des conclusions liées à des recommandations propres à chaque pays
La partie générale et les parties pays des Philippines, du Sénégal, de la Belgique (résultats de l’évaluation externe) et du Brésil seront rédigées principalement par l’évaluateur/trice externe. Les parties pays de la Belgique (résultats des évaluations croisées), de la Bolivie, du Burkina Faso, du Burundi, du Maroc, de la Palestine et de la RD Congo seront rédigées principalement par le staff de G3W-M3M, KIYO et Solidagro sous la supervision de l’évaluateur/trice externe qui en assumera la responsabilité finale.
Méthodologie
Nous voudrions que l’évaluateur/trice mette en place une méthode participative, tant avec les organisations partenaires que les bureaux locaux et le staff qui travaille depuis la Belgique. Il faudra tenir compte de plusieurs paramètres :
- l’ampleur: évaluations externes dans 4 pays (Belgique, Philippines, Brésil et Sénégal), évaluations croisées dans 7 pays et rencontre des partenaires dans 3 pays
- la durée : de septembre 2018 à novembre 2019 (avec des périodes plus creuses)
- la diversité : la coordinatrice du programme commun, Fanny Polet, sera l’interlocutrice principale, mais l’accompagnement des évaluations croisées et la participation à certaines rencontres des partenaires seront mises en œuvre avec la collaboration d’autres staffs
- les langues : le français et le néerlandais pour collaborer avec l’équipe de G3W-M3M, KIYO et Solidagro et bien comprendre les documents liés à notre programme commun, l’anglais pour l’évaluation des Philippines et le portugais (parlé au Brésil) pour l’évaluation du Brésil
La proposition de services de l’évaluateur/trice devra prendre en compte ces différents aspects et indiquer comment il/elle compte s’y prendre.
Planning indicatif du processus
Description | Objectifs | Echéance |
Recrutement de l’évaluateur/trice | *Recruter l’évaluateur/trice | Septembre 2018 |
Préparation avec l’évaluateur/trice | *S’accorder sur les termes de la collaboration *Analyse documentaire de notre programme et interviews avec quelques staffs *Elaboration des guides d’évaluation et des templates (communs aux évaluations externes et aux évaluations croisées) pour le rapportage *Participation à une session lors des consortium days en octobre 2018 pour présenter le processus à l’ensemble de l’équipe (présence des responsables locaux) | Octobre – Décembre 2018 |
Briefing et débriefing pré- et post- évaluations externes | Briefing et débriefing réalisés par les gestionnaires de programme concernés et la coordinatrice du programme à l’intention de l’évaluateur/trice externe pour préparer et débriefer de sa mission d’évaluation externe | Mars 2019 – Mai 2019 |
Rencontre des partenaires aux Philippines | Des représentants des partenaires philippins, des représentants des partenaires palestiniens, le bureau local ainsi que certains staffs de Belgique se réuniront aux Philippines pour discuter des avancées et de la cohérence de notre programme | Avril 2019 |
Evaluation externe Philippines | Evaluation menée en marge de la rencontre des partenaires | Avril 2019 |
Rencontre des partenaires au Sénégal | Des représentants des partenaires du Sénégal, du Burkina Faso, du Mali, du Burundi, du Maroc et de la RD Congo, des représentants des bureaux locaux ainsi que certains staffs de Belgique se réuniront au Sénégal pour discuter des avancées et de la cohérence de notre programme | Avril 2019 |
Evaluation externe Sénégal | Evaluation menée en marge de la rencontre des partenaires à laquelle participeront les staffs qui vont par la suite eux-mêmes devoir mener des évaluations croisées | Avril – Mai 2019 |
Briefing évaluations croisées Afrique | Briefing par l’évaluateur externe à l’intention du staff qui effectuera des évaluations croisées suite à la rencontre des partenaires du Sénégal | Avril – Juillet 2019 |
Evaluations croisées post-PM Sénégal | Solidagro au Burundi KIYO en RD Congo (Kinshasa) G3W-M3M au Burkina Faso | Juin – Juillet 2019 |
Débriefing évaluations croisées Afrique | Accompagnement par l’évaluateur externe du retour des participants aux évaluations croisées Burundi, RDC et Burkina Faso | Juin 2019 |
Evaluation externe et évaluations croisées Belgique | L’évaluateur externe mène une évaluation externe du volet Belgique en combinaison avec trois évaluations croisées menées par les « SD-leads » | Juin 2019 |
Briefing évaluation croisée Bolivie | Briefing du staff qui participera à l’évaluation croisée Bolivie | Septembre 2019 |
Rencontre des partenaires Brésil | Des représentants des partenaires du Brésil et de Bolivie, des représentants des bureaux locaux ainsi que certains staffs de Belgique se réuniront au Brésil pour discuter des avancées et de la cohérence de notre programme | Octobre 2019 |
Evaluation externe Brésil | Evaluation menée en marge de la rencontre des partenaires à laquelle participeront les staffs qui mèneront l’évaluation croisée Bolivie | Octobre 2019 |
Evaluation croisée Bolivie | G3W-M3M et KIYO en Bolivie | Octobre 2019 |
Débriefing évaluation croisée | Accompagnement par l’évaluateur externe du retour des participants à l’évaluation croisée Bolivie | Octobre 2019 |
Briefing évaluations croisées Maroc-Palestine | Briefing par l’évaluateur externe à l’intention du staff qui effectuera des évaluations croisées au Maroc et en Palestine | Septembre – Octobre 2019 |
Evaluation croisée Maroc | G3W-M3M au Maroc | Septembre – Octobre 2019 |
Evaluation croisée Palestine | KIYO en Palestine | Septembre – Octobre 2019 |
Débriefing évaluations croisées Maroc-Palestine | Accompagnement par l’évaluateur externe du retour des participants aux évaluations croisées Maroc et Palestine | Octobre 2019 |
Rapport intermédiaire | *Rapport reprenant les résultats par pays et pour l’ensemble du consortium en décrivant les processus d’évaluation mis en œuvre *Intégrer des recommandations pertinentes pour le consortium | Novembre 2019 |
Restitution | Présentation du rapport intermédiaire aux équipes du consortium à Bruxelles | Novembre 2019 |
Rapport final | Rapport intégrant les remarques des membres du consortium | Novembre 2019 |
Réponse managériale | Réponse officielle intégrant les remarques et les points d’attention des directeurs, de la coordinatrice du programme, du staff et des organisations partenaires impliqués par rapport au rapport final | Décembre 2019 |
Total | | Septembre 2018 – Décembre 2019 |
Budget
Pour permettre à un.e évaluateur/trice externe de mener à bien cette évaluation à mi-parcours, G3W-M3M, KIYO et Solidagro disposent d’un budget d’environ €30.000 (TVAC).
Doivent être compris dans le budget :
- Les journées de préparation pour analyser les documents existants et rencontrer certains staffs (directeurs, coordinateurs Nord et Sud, coordinatrice du programme) ;
- Le temps de travail pour l’évaluation externe de la Belgique ;
- Les frais de transport international, les per diem et les frais de consultance pour la réalisation des évaluations externes des Philippines, du Sénégal et du Brésil ;
- Les per diem pour la participation aux rencontres des partenaires (le logement et la nourriture seront prévus) ;
- Les briefings pré- et post-évaluations avec les gestionnaires de programme avant et après les déplacements internationaux ;
- Les briefings pré- et post-évaluations croisées ainsi que l’accompagnement à distance du staff qui mènera ces évaluations croisées ;
- La rédaction d’un rapport intermédiaire, sa présentation lors d’une restitution aux staffs des 3 organisations et la rédaction d’un rapport final.
Solliciter
Les candidat.e.s intéressé.e.s sont invité.e.s à adresser leur candidature pour le 7 septembre 2018 au plus tard à Fanny Polet, coordinatrice du programme de G3W-M3M, KIYO et Solidagro, à fanny.polet@kiyo-ngo.be, composée des documents suivants :
- un curriculum vitae;
- une proposition technique de 5 pages maximum décrivant l’approche méthodologique, le plan de travail et le travail en équipe – si pertinent – dans les pays du Sud où seront menées les évaluations externes (Philippines, Sénégal et Brésil);
- un devis détaillé;
- un exemple pertinent d'une évaluation antérieure réalisée par l'évaluateur.
Ces documents peuvent être rédigés en français, en néerlandais ou en anglais.