Le Portail Qualité accessible au grand public
- Créé par Justine FERRIER
- Le 06/09/2016
- Dans S'engager Actualités
Le répertoire des ressources publiques du Portail Qualité est dorénavant accessible à toute personne intéressée par le secteur de la coopération
Le Portail Qualité des ONG comprend un répertoire de ressources (privées et publiques) ainsi qu'un répertoires d'expert-es. Dès aujourd'hui, le répertoire de ressources publiques sera également accessible au grand public depuis la page d'accueil du site Internet public d'ACODEV.
Les ressources privées et le répertoires d'expert-es restent des services accessibles uniquement pour les ONG membres des fédérations.
Grâce à cette ouverture du Portail Qualité, toute personne intéressée par le secteur de la coopération au développement, pourra y faire des recherches d'outils, d'études, de manuels, etc. en lien avec les méthodologies de projets de coopération au développement ou avec la gestion organisationnelles des ONG du secteur.
De quoi s'agit-il ?
Ces groupes sont composés de jeunes adultes désireux de défendre la justice économique et la consommation responsable dans leur localité. Ils constituent de véritables démultiplicateurs et démultiplicatrices des messages de l’ONG et de ses valeurs en menant différentes activités : actions médiatiques, conférences, animations, ciné-débats, etc. Quelques exemples sont repris dans la brochure sur les activités de l'éducation au développement (ou éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire) et sur le site.
Lien avec l'ONG
Pour mener à bien leurs activités, tous les groupes d’action sont réunis pour se former une fois par an lors d’un weekend. L’objectif visé est de débattre plus en détails des thématiques traitées par l’ONG et de favoriser les échanges et le renforcement mutuel entre groupes.
ONG qui proposent de rejoindre un groupe
- Plan Belgique
- SCI
- Quinoa
- Oxfam Magasins du Monde
- Autre Terre
Les ODD qu'on appelle aussi SDG (sustainability development goals) ou encore Agenda 2030 font suite aux OMD (objectifs du millénaire pour le développement) dont la date butoire était 2015.
Dans ce nouvel agenda il y a 17 objectifs :
- Éradication de la pauvreté : sous toutes ses formes et partout dans le monde
- Lutte contre la faim : éliminer la faim et la famine, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable
- Accès à la santé : donner aux individus les moyens de mener une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tous les âges
- Accès à une éducation de qualité : veiller à ce que tous aient accès à l’éducation et promouvoir des possibilités d’apprentissage de qualité dans des conditions équitables tout au long de la vie
- Égalité entre les sexes : parvenir à l’égalité des sexes en autonomisant les femmes et les filles
- Accès à l’eau salubre et l’assainissement : garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau
- Recours aux énergies renouvelables : garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et renouvelables à un coût abordable
- Accès à des emplois décents : promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous
- Innovation et infrastructures : mettre en place une infrastructure résistante, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation
- Réduction des inégalités : réduire les inégalités entre les pays et en leur sein
- Villes et communautés durables : créer des villes et des établissements humains ouverts à tous, sûrs, résistants et durables
- Consommation responsable : instaurer des modes de consommation et de production durables
- Lutte contre le changement climatique : prendre des mesures d’urgence pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions
- Protection de la faune et de la flore aquatiques : conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable
- Protection de la faune et de la flore terrestres : préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité
- Justice et paix : promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer à tous l’accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes
- Partenariats pour les objectifs mondiaux : revitaliser le partenariat mondial au service du développement durable et renforcer les moyens de ce partenariat
Pour qui ?
Tous les pays sont concernés. Il ne s'agit donc plus d'objectifs qui s'appliqueraient aux pays du Sud uniquement (comme l'étaient les OMD). Le texte n'est pas contraignant mais la Belgique s'est engagée à les suivre. Cet exercice qui concerne tous les ministères sera coordonné par la ministre fédérale du développement durable qui devra rapporter chaque année sur la progression sur ces 17 objectifs.
Vous voulez en savoir davantage ?
- Consultez le site consacré par l'ONU.
- Consultez le Point Sud du CNCD-11.11.11 "De l'Agenda du millénaire à l'Agenda 2030"
- Consultez le rapport de Associations 21 et 11.11.11
"Pistes pour la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable en Belgique"
Emploi chez les OSC
Il est possible de s'engager professionnellement dans les différents niveaux de la coopération. Les OSC présentent un nombre d’emplois relativement diversifiés. Le secteur présente par ailleurs une mobilité assez importante.
Le Secteur
Les OSC font partie en Belgique du secteur non-marchand et au sein de celui-ci du socioculturel (Commission Paritaire 329). Pour les OSC francophones et bilingues, le secteur se situe à la cinquième place au sein du secteur socioculturel. Le secteur OSC peut faire appel aux différentes mesures qui organisent la flexibilité dans la vie professionnelle, notamment le recours au crédit-temps , à l'aménagement du temps de travail pour les employés plus âgés et souvent aux horaires souples ou au télétravail. Le travail à temps partiel est très fréquent et est permis dans la plupart des organisations. On prête beaucoup d’attention à un équilibre « travail-vie privée ».
Le salaire
Pour la fixation et l'évolution du salaire de base, les OSC utilisent leur propre système salarial, qui font référence le plus souvent soit aux barèmes salariaux d’autres sous-secteurs du secteur socioculturel, soit aux barèmes de la fonction publique . Les grandes organisations ont parfois développé un système qui leur est propre en faisant appel aux conseils de bureaux spécialisés. La différence entre les salaires les plus élevés et les plus bas est clairement plus restreinte que dans le secteur privé.
Nombre de collaborateurs
Le nombre de collaborateurs par OSC varie beaucoup. Médecins Sans Frontières et quelques autres grandes organisations emploient plus de 75 personnes mais la plupart des OSC emploient moins de 50 travailleurs en Belgique. La diversité de ces collaborateurs est importante lorsque l'on examine l'équilibre des genres et des classes d'âges: le secteur est féminin (surtout dans les fonctions des activités au nord) et les classes d'âges sont assez bien réparties sauf pour les moins de 25 ans. Il n'y a pas d'information concernant les collaborateurs allochtones en Belgique ou les personnes handicapées, mais le secteur est bien conscient qu’il reste beaucoup à faire sur ce plan.
Pourquoi des travailleurs professionnels ?
Il est souvent reproché au secteur de consacrer des ressources financières au personnel en Belgique ou dans le Sud. La coopération au développement ne peut cependant pas être seulement l'oeuvre de bénévoles. La bonne volonté ne suffit pas. Les travailleurs professionnels ont des compétences et le temps pour analyser des situations et des pistes de solutions avant d'entreprendre des actions. Des méthodes et approches particulières pour la réussite des projets ont été mises en place grâce à la professionnalisation du secteur. Les OSC en particulier ont développé des méthodes de travail spéfiques qui portent leurs fruits.
Dans quelles activités ?
L’aide des volontaires est précieuse pour les ONG.
- Les volontaires accomplissent des tâches que l’ONG ne pourrait pas mener à bien autrement
- Ceux et celles qui s’engagent pour une ONG donnent une légitimité à son action et à son message.
- Le secteur ONG a besoin de l’énergie et l’enthousiasme de tous ceux/celles qui se mobilisent pour plus de justice sociale. Cela aide à porter leurs revendications.
Volontaire, bénévole, coopérant, quelles sont les différences ?
Volontaire et bénévole : En Belgique le législateur utilise le terme « volontaire » pour désigner les personnes offrant gratuitement leurs services à une association ou une ONG. Être volontaire ou bénévole c’est donc la même chose.
Coopérant : Un coopérant ONG est lié par un contrat de travail. Un coopérant ne fait donc pas du travail bénévole, il est rémunéré par un salaire et reçoit divers avantages selon son statut.
La confusion des termes vient du fait que dans d’autres secteurs que celui des ONG, les volontaires ne sont pas de bénévoles (ex : ONU).
Volontaire, en Belgique, dans un pays du Sud ?
- En Belgique : La plupart des activités proposées aux volontaires dans les ONG belges se situent en Belgique. Ces activités sont très diverses.
- Dans un pays du Sud : Partir comme volontaire avec une ONG dans un pays du Sud est moins facile. Pour les personnes qui veulent vivre une expérience dans le Sud, certaines ONG organisent toutefois des séjours d’immersion, des camps chantiers ou des visites de projets. Il ne s’agit pas d’aller aider des populations du Sud, le bénéfice revient plutôt à la personne ... qui part ! C’est une autre forme d’engagement dans la solidarité internationale. Pour connaître les annonces de bénévolat accédez à la partie Jobs.
Exigences particulières ?
Les ONG recherchent dans toutes les tranches d’âge, des jeunes aux retraités, des personnes avec différentes compétences, différentes formations, etc. Certaines ONG définissent parfois un profil type mais la plupart engagent les volontaires suivant les tâches que ceux-ci auront à accomplir.
Il importe toutefois que le volontaire veille à :
- Adhérer aux valeurs portées par l’association.
- Se renseigner sur la politique de volontariat de l’ONG Clarifier avec l’ONG ses attentes et les vôtres !