Pourquoi la transparence ?
Les OSC actives dans la coopération au développement et l'aide humanitaire ont toujours une démarche de transparence en matière de ressources financières et d'actions envers leurs bailleurs et donateurs, qu'ils soient privés ou publics, et ont pour objectif d'améliorer continuellement l'efficacité de leurs actions.
Les OSC belges sont des associations sans but lucratif. Leurs ressources financières proviennent principalement de la récolte de dons et de subsides d'autorités publiques. Une démarche de transparence permet aux organisations de démontrer leur redevabilité à toutes leurs principales parties prenantes et de renforcer la confiance externe.
De plus, la transparence permet également d’accroitre l’efficacité et l’efficience des OSC en favorisant les échanges entre acteurs, qui peuvent mener à la création de nouvelles synergies et complémentarités.
ONG-Livreouvert, l'outil de transparence des OSC
Développé par ACODEV et ngo-federatie, le site www.ong-livreouvert.be est un outil de transparence interactif qui permet d’explorer les données financières, les ressources humaines et les projets de près de 75 OSC belges actives dans la solidarité internationale et l’aide humanitaire. Les fédérations francophones et néerlandophones des OSC poursuivent ainsi le travail de transparence entamé dès 2010 avec la première version du site.
Dans quels pays travaillent les ONG ? Quels projets sont mis en œuvre dans un secteur et pays spécifique ? D’où proviennent les ressources des organisations ? Combien de personnel local est employé par les ONG belges ? Une organisation est-elle active dans l’aide humanitaire ou dans l’éducation à la citoyenneté mondiale ?
ONG-Livreouvert met ces informations à la disposition de ses partenaires et du public de manière détaillée et interactive. En rendant ces informations accessibles, ONG-Livreouvert démontre non seulement la transparence du secteur, mais favorise aussi les collaborations et les synergies entre les acteurs de la solidarité internationale. Il permet d’avoir une vue d’ensemble sur le travail et les projets des ONG, d’établir des contacts avec des organisations actives dans des secteurs ou pays spécifiques et d’élargir son réseau de partenaires potentiels.
Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur www.ong-livreouvert.be !
MOOC « La fabrique de l’aide internationale »
- Créé par Maria Isabel ANSION
- Le 07/02/2018
- Dans Actualités Formations
Cette formation en ligne est destinée aux personnes qui désirent en connaître davantage sur la coopération internationale ou qui y sont déjà engagées
Ce MOOC se déroule en 6 modules d'une semaine. Il combine plusieurs types de ressources et d’activités : capsules vidéos, lectures complémentaires, exercices variés (quizz, évaluation par les pairs, rapports), journal de bord, forum de discussion, espace de vote.
Deux parcours pédagogiques vous seront proposés pour correspondre aux mieux à vos objectifs et motivations.
- Le parcours du « député curieux » qui se destine aux personnes qui cherchent à découvrir les aspects de la coopération internationale et qui demandera environ 1h30 de travail par semaine. Ce module permet d’obtenir une attestation de participant Fun et est entièrement gratuit.
- Le parcours du « député audacieux » qui est envisagé pour permettre aux personnes intéressées de compléter leur formation et d’obtenir une attestation de réussite délivrée par Fun et l’Université de Liège. Ce module, payant, demandera un investissement d’environ 2 heures par semaine.
Ce MOOC est organisé par l'Université de Liège avec plusieurs partenaires dont ACODEV.
Plus d'infos : https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:ulg+108004+session01/about
180 Degrees Consulting Brussels est une nouvelle association étudiante de l'ULB qui peut être mise gracieusement à votre service.
ULB-Coopération nous informe de la création d'une nouvelle association étudiante à l’ULB, 180 Degrees Consulting Brussels, dont l'objectif est d’offrir de la consultance bénévole à des organisations sans but lucratif et ayant un impact sociétal (ONG, Organisation d’ESS ou d’autres). Les missions ont lieu en Belgique. Les étudiants n’ont pas pour but d’aller à l’étranger sauf demande expresse en ce sens. Il s’agit d’un service gratuit (malgré le terme "clients" utilisé). Vous pouvez contacter Hannah Bernard : hannah.bernard@hotmail.com pour toute information complémentaire.
Voici le message des étudiant·es :
"Avec une équipe d'étudiants motivés de l'ULB, nous avons lancé un nouveau projet : 180 Degrees Consulting Brussels. 180 Degrees Consulting est une asbl qui existe déjà dans plus de 80 universités sur différents continents et est le plus grand réseau de consultance bénévole pour des non profits au monde.
Concrètement, ce sont des étudiants issus de différentes facultés et soucieux d'avoir un impact social qui effectuent une mission de consultance durant un quadrimestre au sein d'une ONG, d'une entreprise sociale ou du secteur public. Pendant le projet, les étudiants-consultants reçoivent un encadrement sous forme de workshops, donnés par ULB-Coopération et par une entreprise de consultance (sur les outils pour aborder une problématique) et sont suivis par un consultant professionnel qui les soutient dans la mission. Voici le site de 180 Degrees Consulting : http://180dc.org/ .
Depuis mai dernier, nous travaillons à la mise en place de la branche bruxelloise de l'asbl et nous sommes aujourd'hui prêts à élaborer nos premières missions avec nos premiers clients. Celles-ci commenceraient dès le prochain quadrimestre (début mars).
Travailler pour une ONG belge correspond bien sûr à nos critères de client puisque qu'une ONG se veut sans but lucratif et à impact social. De ce fait, je voulais donc savoir si prendre part à ce projet en tant que client pourrait vous intéresser. Les missions peuvent être très variées d'un organisme à l'autre et dépendent réellement de vos besoins. Pour donner un exemple du type de mission qui revient assez souvent, on pourrait imaginer une stratégie pour le développement d'un projet, au sein de l'ONG ou de l'entreprise sociale, incluant un plan marketing et financier. Devenir client de 180 Degrees Consulting, c'est un chouette moyen de "outsourcer" certains projets, parfois trop chronophages, et de les confier à des étudiants dynamiques, académiquement brillants et surtout réellement motivés par leur empreinte sociale. »
Les coupes dans le budget de la solidarité internationale, ça suffit !
Depuis le début des années 2010, l’aide publique belge au développement représente une des principales variables d’ajustement budgétaire du gouvernement belge. Après des coupes cumulées de 900 millions d’euros sous le gouvernement Di Rupo, le gouvernement Michel va encore plus loin, puisqu’il avait prévu en début de législature des coupes pour un montant cumulé de 1,125 milliard, auxquelles se sont ajoutées lors des conclaves budgétaires des coupes pour un montant cumulé de 450 millions.
Alors que la réduction du budget de la Coopération belge au développement ont déjà mis à mal les capacités de la Coopération belge à répondre efficacement aux défis du développement durable, les coupes les plus importantes sont à venir, puisque le gouvernement Michel avait décidé de coupes croissant linéairement jusqu’en 2019 – de 150 millions en 2015 à 270,3 millions en 2019. De nouvelles coupes additionnelles ne sont en outre pas à exclure !
C’est pourquoi 111 personnalités issues de tous les secteurs de la société civile, des deux côtés de la frontière linguistique, lancent un appel pour revaloriser l’aide belge au développement et adopter un plan de croissance de l’aide belge en vue d’atteindre à terme l’engagement international des 0,7% du revenu national brut.
Les 111 personnalités signataires sont issues du monde académique (les recteurs des universités et des professeurs de renommée internationale tels que Jean-Pascal van Ypersele, Françoise Tulkens, Olivier De Schutter ou encore Philippe Van Parijs), du monde économique (Thomas Leysen, Eric Domb, Etienne de Callatay, Arnaud Deplae, etc.), du monde culturel (de Fabrice Murgia à Stijn Coninx, en passant par Thomas Gunzig, Pierre Kroll ou David Murgia) et des organisations sociales (dont les responsables des mutuelles et des syndicats). Un appel qui avait également été signé quelques jours avant son décès par Philippe Maystadt, l’ex-président de la Banque européenne d’investissement.
Leur message : si l’aide publique au développement n’est pas la panacée, elle représente un instrument unique pour intervenir dans des contextes risqués et répondre aux défis du développement durable dans les zones les plus pauvres du monde. Une aide suffisante est dès lors non seulement dans l’intérêt des pays pauvres, mais aussi dans le nôtre, car elle contribue à enrayer les « effets boomerang » engendrés par la pauvreté et les conflits dans le voisinage européen.
Le texte en français se trouve sur le site web de la coupole francophone CNCD-11.11.11.