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Depuis vendredi dernier, la Belgique compte un plan fédéral de Gender Mainstreaming. Découvrez les engagements de la Ministre Kitir à ce propos !

Le Plan fédéral Gender Mainstreaming a été approuvé par le Conseil des ministres ce 11 Juin 2021. Ce plan a été établi sur base de la loi Gender Mainstreaming du 12 janvier 2017 et a pour but l’intégration de la dimension genre dans toutes les politiques fédérales. Concrètement, les engagements de la Ministre Kitir sont les suivants (page 10 et 11) :

"Madame Meryame Kitir, Ministre de la Coopération au Développement et de la Politique des Grandes Villes, s'engage à une intégration transversale de la dimension genre dans toutes les interventions de la coopération belge au développement et à cet égard elle intégrera prioritairement la dimension genre dans :

  1. Le focus sur la lutte contre la pauvreté (la promotion de l’autonomie, l’accès à l’eau potable, l’électricité, le logement décent, la participation et les services publics, le soutien aux systèmes de protection sociale …).
  2. Le développement d’une stratégie agricole basée sur les systèmes alimentaires durables (l’appui aux petites exploitations agricoles, l’agro-écologie …).
  3. Les programmes de santé et le renforcement des systèmes de santé de base.
  4. Les programmes axés sur la formation.
  5. L’entrepreneuriat (numérique).
  6. Les programmes thématiques concernant le climat (le Cadre stratégique commun des partenaires indirects actifs dans les secteurs de l’eau et de l’environnement la gestion durable de l’eau, la résilience de l’agriculture et la gestion des sols et des forêts, l’urbanisation croissante …).
  7. L’aide humanitaire (la protection humanitaire, la promotion de l’autonomie, l’instrument de « développement transitionnel » …).
  8. La consolidation de la société civile locale.

La Ministre de la Coopération au Développement s'engage également, dans le cadre de la politique de coopération au développement, à utiliser l'approche des droits et à renforcer le suivi, le contrôle et l'évaluation ainsi que l'utilisation d'outils pour l'intégration transversale du genre (comme le gender budgeting et les marqueurs de genre de l'OCDE) dans tous les canaux de la coopération belge au développement :

  • Coopération bilatérale ;
  • Coopération multilatérale ;
  • Coopération humanitaire ;
  • Soutien indirect par le biais d'acteurs de la coopération non gouvernementale ;
  • Coopération avec le secteur privé, BIO."
Le Conseil consultatif Genre et Développement vous invite le 24 juin à explorer comment cette Convention peut inspirer la coopération belge au développement.

À la veille de l’entrée en vigueur de la Convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le Conseil consultatif Genre et Développement vous invite à faire le plein d’inspiration sur pourquoi et comment ce texte peut aussi inspirer la coopération belge au développement. le 24 juin de 16h à 17h30, des partenaires et des représentant·e·s de la coopération belge au développement partageront leurs analyses et expériences à l’occasion du webinaire « Coopération au développement: Comment s’emparer de la Convention 190 de l’OIT sur la violence et le harcèlement ? ».

Programme

  • Introduction à la Convention 190 de l’OIT

    • Marijke Weewauters, Cheffe de service du point d’appui fédéral violence basée sur le genre, Institut pour l'égalité des femmes et des homme

    • Dalila Larabi, Conseillère gender mainstreaming, ABVV-FGTB

  • Témoignage sur le plaidoyer pour la ratification de la Convention 190 en République Démocratique du Congo (RDC)
    • Brigitte Sharadi Mukonkole, Secrétaire Générale en charge du Département National des femmes Travailleuses, Confédération Syndicale du Congo CSC – RDC

    • Agathe Smyth, Service international, ACV-CSC

  • Témoignage sur l’implémentation de la Convention 190 en Equateur

    • Ana Vera, Secrétaire Générale de l’organisation féministe Surkuna - Centre pour le soutien et la défense des droits humains, Equateur

    • Caroline Bal, Responsable de programmes et experte genre, FOS

  • Violences basées sur le genre et travail décent : rôle et pratiques de la coopération belge au développement

    • Bastien Horemans, Gender Advisor, D2.5 - Consolidation de la société et Développement Social, Direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD)

    • Marésa Le Roux, Coordinatrice coopération internationale, ACLVB-CGSLB

  • Questions-réponses

    • Modération par Viviane Teitelbaum, présidente du groupe de travail « genre et violences » du Conseil consultatif Genre et Développement

La participation est gratuite, mais l’inscription est obligatoire pour le mardi 22 juin fin de journée au plus tard via ce lien : https://bit.ly/3gfxqYP.

Infos pratiques

  • Date : 24 juin 2021 de 16h à 17h30
  • Lieu : en ligne
  • Inscription : https://bit.ly/3gfxqYP
  • Langues : français, néerlandais et espagnol. Des traductions simultanées vers le français et le néerlandais sont prévues.
  • Contact : coralie.vos@cncd.be

Nouvelles publications Aidwatch de CONCORD

  1. Créé par Raquel REYES I ...
  2. Le 09/06/2021
  3. Dans Financements
Deux notes stratégiques de CONCORD ont été publiés récemment. Focalisées sur la migration d’un côté et les financements mixtes dans les PMA de l’autre, les notes stratégiques analysent ces deux volets dans le nouvel instrument Global Europe.

Note stratégique Aidwatch : ODA DE L'UE, MIGRATION ET EUROPE GLOBALE

Global Europe - le nouvel instrument de coopération au développement de l'UE - sera mis en œuvre dans un contexte où 80 millions de personnes dans le monde sont confrontées à des déplacements forcés de longue durée. Ce nombre ne devrait qu'augmenter. Étant donné que l'UE a choisi de procéder avec un règlement qui inclut des références à la conditionnalité, le document de CONCORD propose une voie à suivre qui soutient les efforts de développement constructifs liés à la migration.

Pour téléchargez le document, cliquez ici.

Note stratégique Aidwatch : FINANCEMENTS MIXTES DE L'UE DANS LES PMA

Le nouveau European Fund for Sustainable Development (EFSD+) a placé les financements mixtes (blending en anglais) et les garanties au centre de l'instrument Global Europe. Cependant, les opérations de « blending » peuvent sérieusement nuire au développement durable dans les pays les moins avancés (PMA). CONCORD fait un appel à la sauvegarde des services publics et des entreprises durables dans les PMA.

Pour téléchargez le document, cliquez ici.

Nous profitons de l’occasion pour vous informer que le rapport Mind Our Business dont nous vous parlions ici, est disponible aussi en espagnol dans le site de CONCORD.

Cap'Admin : des formations et coachings pour administrateurs·trices

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 29/05/2021
  3. Dans
La Plateforme francophone du Volontariat lance le projet Cap’Admin, des formations et coachings à bas coûts pour soutenir les CA bénévoles dans leurs missions.

Les conseils d'administration sont parfois perdus face aux changements législatifs, aux choix stratégiques à réaliser ou aux données financières que vous leur présentez... Difficile de comprendre parfois le rôle de chacun et les responsabilités qui y sont liées ? Compliqué de renouveler le CA avec des personnes à la fois intéressées par l'objet social et ayant des connaissances en gestion ? Et si vous leur proposiez des formations ?

La Plateforme francophone du Volontariat lance le projet Cap’Admin, des formations et coachings à bas coûts pour soutenir les CA bénévoles dans leurs missions. 

Le projet comprend 3 volets pour répondre aux besoins de chacun et chacune :

  • Une offre de formations spécifiques à bas coûts à Bruxelles et en Wallonie
  • Une intervention financière dans des formations en dehors de l’offre
  • Des coachings sur mesure pour l’ensemble du CA 

Toutes les infos: https://www.levolontariat.be/capadmin

A l’occasion du 5ème anniversaire des Objectifs de développement durable (ODD), nous partageons des initiatives d’OSC qui contribuent de manière efficace et innovante à la réalisation de ces objectifs. Cette semaine, l’ODD 17 : Partenariats pour la réalisation des objectifs.

Ce dernier objectif sous-tend particulièrement tous les autres car il consacre la volonté de se donner les moyens financiers, technologiques et humains d’atteindre ensemble et de façon coordonnée les objectifs du développement durable d’ici 2030.

Dans le contexte actuel de la pandémie du COVID-19, la pertinence et l’importance de cet objectif sont particulièrement criants. En effet, la crise sanitaire que nous vivons a démontré l’interconnexion de notre monde mais aussi les risques de se replier sur soi-même. Certains états se sont par exemple accaparés les vaccins, limitant ainsi son accès à une majorité des populations du globe ce qui impactera la couverture vaccinale mondiale et donc la lutte contre un virus qui continuera à circuler.

De plus, les conséquences économiques de la pandémie entrainent une forte contraction de l’économie mondiale. Il s’agit de la pire récession depuis la grande dépression de 1929. Depuis quelques années et avant même le début de cette crise, de nombreux bailleurs ne respectaient déjà plus leurs engagements et les flux de l’aide étaient en baisse, mais le risque est grand que ce mouvement ne s’aggrave encore au vu de ce contexte.

Il est indispensable que tous les partenaires du développement continuent à faire entendre leur voix pour que l’Agenda 2030 reste central dans les préoccupations.

Pourtant, la solidarité internationale et une coopération renforcée sont essentielles pour se reconstruire et dépasser cette crise qui se prolonge. Il est donc indispensable que tous les partenaires du développement continuent à faire entendre leur voix pour que l’Agenda 2030 reste central dans les préoccupations.

Ce 17ème ODD est au cœur des missions et des programmes des deux structures représentatives des organisations de développement durable et d’aide humanitaire francophones. ACODEV et le CNCD-11.11.11 visent, chacun selon leur mandat respectif, à « améliorer la coordination du secteur de la coopération non gouvernementale, à interpeller les politiques pour que la solidarité internationale soit prise en compte et financée selon les engagements internationaux pris par la Belgique et à renforcer leurs membres pour qu’ils aient les clés pour tisser des liens et des partenariats efficaces et utiles », explique Raphaël Maldague, Directeur d’ACODEV, la fédération des OSC de développement.

En 2020, les efforts de plaidoyer des deux structures ont payé et le gouvernement fédéral qui s’est formé en septembre s’est engagé à atteindre à l’horizon 2030 les 0,7% du PIB pour le financement de la coopération et de l’aide humanitaire. « Alors que le gouvernement était encore en affaires courantes, nous avons pris l’initiative de nous tourner vers les parlementaires pour rassembler une large majorité en faveur d’une résolution sur les 0,7% », raconte Arnaud Zacharie, Secrétaire général de la coupole des ONG francophones. Ce travail a débouché sur la promesse d’une trajectoire de croissance pour atteindre l’objectif des 0,7% dans une dizaine d’années. « L’étape suivante est de continuer à mettre la pression sur la coalition pour faire en sorte que cet engagement soit contraignant », ajoute Arnaud. « Nous voulons imposer un objectif de 0,55% du PIB pour le financement de l’aide à atteindre à la fin de la législature actuelle ».

La volonté de mobiliser des ressources supplémentaires pour le développement passe également par une sensibilisation des populations à cet enjeu, seul moyen pour faire pression sur les politiques. L’accord gouvernemental reconnait ainsi l’importance de l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS) pour la réalisation des ODD. « Cette reconnaissance est une revendication de longue date d’ACODEV et faisait partie du Mémorandum que nous avons envoyé à tous les partis politiques en aval de la formation du gouvernement », se réjouit Raphaël Maldague. Pour coordonner ses organisations membres et partager leurs expériences dans le domaine, ACODEV anime aussi plusieurs groupes de travail consacrés à l’ECMS. « En tant que fédération, nous mettons également en œuvre un programme de renforcement de capacités pour permettre à nos organisations de rester innovantes et de proposer des activités de sensibilisation qui tiennent notamment compte du tournant digital et des publics variés qui composent notre société », ajoute Raphaël.

Le CNCD-11.11.11 est quant à lui à l’origine ou en soutien de nombreuses campagnes de mobilisation et de plaidoyer qui mettent l’accent directement ou indirectement sur le volet financier de l’aide. La coupole lutte ainsi pour l’annulation des dettes des pays du Sud et a mené en 2019 et 2020 une campagne nationale sur la justice fiscale. « Il faut savoir que l’aide publique au développement ne représente qu’une petite partie des flux financiers entre le Nord et le Sud. Des flux beaucoup plus importants que l’aide au développement sont en réalité dirigés vers le Nord ! », explique Arnaud Zacharie. On estime ainsi que les montants de l’évasion fiscale internationale sont 4 à 7 fois plus importants que l’aide apportée. De son côté, la crise de la dette est encore aggravée par la crise économique qui résulte de la pandémie. Ces deux situations représentent un frein énorme au développement en privant les états de ressources considérables et de possibilités d’investissement pour le futur. « Là aussi, le monde politique commence à nous suivre », se réjouit Arnaud. « Une résolution parlementaire sur la justice fiscale avait été adoptée durant les affaires courantes. Et sur la question de la dette, la déclaration gouvernementale va plus loin que l’initiative de suspension temporaire préconisée par le G20 ».

« Nous proposons des alternatives pour éviter de tomber dans une austérité budgétaire et un repli sur soi qui serait néfaste à l’aide au développement et à la réalisation des ODD »

Pour interpeller le monde politique, le CNCD-11.11.11 travaille souvent au sein de coalitions qui rassemblent un large spectre d’organisations de la société civile, comme la Coalition climat qui était l’un des fers de lance des manifestations de 2019. « Il s’agit de plateformes multi-acteurs au sein desquelles nous élaborons des positions communes et nous les défendons auprès du gouvernement mais aussi du public à l’aide de mobilisations et de campagnes sur les réseaux sociaux, par exemple », explique Arnaud. En 2020, dès le mois de mars, la Coalition corona a ainsi été créée pour penser une gestion de la crise et de la reconstruction post-COVID qui respecterait les principes du développement durable. « Nous proposons des alternatives pour éviter de tomber dans une austérité budgétaire et un repli sur soi qui serait néfaste à l’aide au développement et à la réalisation des ODD ».

L’Agenda 2030 est aussi au centre d’une trajectoire de réflexion menée par ACODEV avec ses membres sur l’identité et le rôle du secteur dans les dix prochaines années. « L’une des composantes de cette réflexion concerne les relations de partenariats avec les organisations de la société civile au Sud », précise Raphaël Maldague. Depuis de nombreuses années, le secteur s’est en effet engagé sur la voie de partenariats les plus équilibrés possibles entre les organisations belges et leurs homologues au Sud. « Dans nos relations de partenariats, il est nécessaire de partir des besoins des partenaires et de ne pas imposer notre vision du développement ».

Il ressort aussi très clairement de cette trajectoire que le secteur souhaite se décloisonner et tendre la main vers d’autres afin de partager des expériences, créer des alliances et conjuguer les forces. ACODEV va donc déployer ses efforts en ce sens afin de cartographier les acteurs avec qui des potentielles relations peuvent être développées : fondations privées, entreprises à but social, universités, organisations sportives et socio-culturelles, etc. « Nous voulons créer des ponts entre nos organisations membres et d’autres partenaires », explique Raphaël. « Le potentiel de synergies et de partenariats pour la solidarité internationale est illimité, et c’est justement tout l’enjeu de l’ODD 17 ».

Plus d'infos : www.acodev.be et www.cncd.be

Retrouvez tous les articles "Vers le développement durable" sur notre page consacrée aux ODD.

A l’occasion du 5ème anniversaire des Objectifs de développement durable (ODD), nous partageons des initiatives d’OSC qui contribuent de manière efficace et innovante à la réalisation de ces objectifs. Cette semaine, l’ODD 16 : Paix, justice et institutions efficaces.

Alors que certaines régions profitent durablement de la paix, de la sécurité et de la prospérité, d’autres sont entraînées dans un cycle de conflits et de violence qui semble sans fin. Des niveaux élevés d’insécurité qui ont un effet destructeur sur le développement d’un pays, en entravant la croissance économique et en engendrant souvent des souffrances durables au sein de la population, qui peuvent persister pendant des générations.

L’ODD 16 vise à réduire largement toutes les formes de violence, et à œuvrer aux côtés des gouvernements et des communautés afin de trouver des solutions durables aux conflits et à l’insécurité. La paix, la stabilité, les droits humains et une gouvernance efficace fondée sur l’état de droit sont en effet des vecteurs essentiels pour le développement durable.

Au Burundi, un pays durement touché par l’instabilité politique, l’insécurité et les violences communautaires résultant de décennies de conflits dans la région des Grands Lacs, l’organisation belge Commission Justice et Paix s’appuie sur ces trois piliers de la paix, de la justice et de la gouvernance pour renforcer la cohésion sociale au sein et entre les communautés. Elle travaille pour cela en étroite collaboration avec la Commission Episcopale Justice et Paix (CEJP) burundaise. « Notre relation est en effet très étroite ! », raconte Alejandra Mejia Cardona, responsable prévention des conflits et Afrique centrale au sein de la Commission Justice et Paix. « Nos partenaires mettent en œuvre le projet sur le terrain, avec leur grande expérience et leur connaissance des spécificités de chaque communauté. De notre côté, nous apportons un soutien dans le suivi du projet, dans le renforcement de leurs capacités et dans la communication avec d’autres partenaires nationaux ou régionaux. Nous contribuons aussi à faire connaître le projet en Belgique, en organisant des rencontres entre nos partenaires et des élus belges ou européens, par exemple ».

« La première étape est de travailler sur la mémoire, comprendre l’histoire telle qu’elle a été vécue par les différents acteurs des conflits, afin d’établir un espace de dialogue »

Pour contribuer à la prévention des conflits et donc à l’instauration d’une paix durable, « la première étape est de travailler sur la mémoire, comprendre l’histoire telle qu’elle a été vécue par les différents acteurs des conflits, afin d’établir un espace de dialogue », explique Alejandra. « Tout est fondé sur le dialogue comme alternative à la violence pour résoudre les problèmes ».

Des réunions communautaires, commémorations, ou groupes de parole sont ainsi mis en place pour offrir un espace aux victimes, témoins et acteurs belligérants pour raconter leur histoire et affronter leurs traumatismes. Des rencontres sont par exemple organisées dans les églises locales à la mémoire des personnes disparues. « Lors de ces rencontres, tout le monde peut s’exprimer et offrir son témoignage sur les personnes disparues. La parole est libérée et les témoignages peuvent apporter des informations nouvelles et même révéler le sort de certain·e·s disparu·e·s ».

Ce travail de cohésion sociale et de lutte contre les préjugés n’oublie pas ceux et celles qui sont l’avenir du pays. Au sein de clubs scolaires, animés soit par un·e enseignant·e de l’école, soit par une personne spécialement formée à ce dessein, les jeunes sont sensibilisés aux principes d’une cohésion sociale respectueuse, tolérante, pacifique et solidaire. L’objectif ? Former une nouvelle génération attachée au vivre ensemble et au respect de l’autre, au-delà de toute identité ethnique, religieuse ou affiliation politique. Environ 2000 élèves ont déjà été touchés par le projet. Pour Alejandra, « l’impact des clubs scolaires se manifeste, par exemple, au travers des changements de comportements des jeunes. Ils se montrent plus empathiques à l’égard de leurs semblables, ils sont plus conscients de leur rôle au sein des écoles et de leurs communautés. Ils sont plus responsables et développent une approche collective dans toutes les activités ».

La CEJP est traditionnellement très active dans la promotion de la culture du droit et de l’accès à la justice. Comme le dialogue, la justice représente en effet une alternative à la violence pour la résolution des conflits. « C’est pourquoi il est essentiel de renforcer la confiance dans le système judiciaire, mais aussi de favoriser l’accès à la justice des personnes les plus vulnérables » . La CEJP met ainsi à disposition des communautés des médiateurs qui permettent de désamorcer des conflits naissants, ainsi que des para-juristes qui vont favoriser la connaissance par les citoyens de leurs droits civiques.

« Il est essentiel de renforcer la confiance dans le système judiciaire, mais aussi de favoriser l’accès à la justice des personnes les plus vulnérables »

Au-delà de la justice, c’est toute la confiance dans le système démocratique qui a besoin d’être restaurée. C’est le troisième pilier de la démarche de la Commission Justice et Paix : favoriser la gouvernance participative et l’implication citoyenne dans la gestion des affaires publiques, notamment à travers la création de Comités locaux de gouvernance participative (CLGP). Ces comités ont un double rôle. « D’un côté, ils jouent un rôle de médiateurs entre les communautés et l’administration locale, mais ils sont totalement indépendants par rapport à cette dernière », souligne Alejandra. « De l’autre, ils font un travail de sensibilisation auprès de la population sur des sujets comme la tolérance, la lutte contre les préjugés ethniques, la solution pacifique des conflits, la citoyenneté… ». Le travail des CLGP cherche à éliminer les biais communautaires et à encourager le vote basé sur un programme, et non sur l’attachement communautaire. « Le but est que les personnes se reconnaissent en tant que citoyen·ne·s et pas seulement en tant que membres d’une communauté ».

Les membres des CLGP sont choisis en fonction de leur profil : ils doivent être dignes de représenter l’ensemble de leur communauté, et faire preuve d’honnêteté, de solidarité et d’écoute. Les CLGP respectent également une stricte parité homme-femme. « Les femmes sont souvent exclues des processus décisionnels au sein de leur communauté, alors que malheureusement, elles sont souvent les premières personnes à payer les frais des conflits armés, de l’impunité et de l’absence des droits les plus élémentaires ». Leur participation aux CLGP  permet de les renforcer en tant que citoyennes à part entière.

Les résultats positifs engrangés par ce projet - initié il y a 3 ans seulement – permettent à le Commission Justice & Paix d’envisager d’étendre sa stratégie de prévention des conflits au niveau de toute la région des Grands Lacs. Une stratégie, déployée de manière conjointe avec des partenaires locaux (CEJP-Burundi, CDJP-RDC et la CEJP-Rwanda), qui devrait permettre à ces partenaires de se renforcer mutuellement, selon leurs compétences spécifiques et leurs expériences. Pour Alejandra, « c’est un projet ambitieux, de longue haleine, mais nous sommes convaincu·e·s que le changement est possible, car nos partenaires sont déterminés ! »

Plus d’infos : https://www.justicepaix.be/-Burundi-  

Retrouvez tous les articles "Vers le développement durable" sur notre page consacrée aux ODD.

Global STEPS, un outil pour valoriser les expériences citoyennes

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 21/03/2021
  3. Dans Emploi
Global STEPS, un nouvel outil développé notamment par Louvain Coopération, permet de mesurer et de démontrer la valeur ajoutée des expériences de citoyenneté.

Jusqu’à récemment, il était compliqué de « vendre » des expériences citoyennes à un éventuel futur employeur, tant leur apport est subjectif et non quantifiable. Aujourd’hui, l’outil Global STEPS donne une échelle aux compétences apprises lors de ces expériences. Comme on peut apposer sur un CV le niveau C1 en anglais, Global STEPS permet désormais de quantifier les compétences transversales et citoyennes.  

« Il s’agit d’un outil en ligne qui permet une auto-évaluation de 7 compétences citoyennes transversales », explique Fiona Nziza, Responsable projets Nord pour Louvain Coopération. Une fois le test en ligne réalisé, le résultat est annoncé dans un langage professionnel. Global STEPS fournit un certificat et livre des conseils pratiques afin d’améliorer ses compétences. Il est également possible de réaliser le test plusieurs fois et de s’autoévaluer en constatant les progrès réalisés.

Des expériences formatrices

« Nos expériences participent à construire notre personnalité, mais aussi nos compétences ». C’est en tout cas ce que conclut l’étude sur la reconnaissance et la valorisation des expériences de citoyenneté mondiale réalisée à travers Global STEPS. Les jeunes ayant vécu une expérience de citoyenneté voient en effet leur compétence « collaboration en contexte interculturel » plus développée. Toujours selon cette étude, ils possèdent également de meilleures capacités de leadership et de prise d’initiative.

Cet outil sera d’autant plus efficace si son utilisation est globalisée. En effet, comme le souligne Fiona Nziza : « Plus nous serons nombreux à l’utiliser, plus Global STEPS et donc nos expériences citoyennes deviendront incontournables pour les employeurs ».

Le projet est financé par le programme « Erasmus + », lancé par la Commission Européenne en 2014. Global STEPS résulte d’un partenariat entre Louvain Coopération et plusieurs organisations issues de cinq pays différents.

Vous souhaitez évaluer vos propres compétences ? C’est par ici : http://www.globalsteps.eu/fr

Plus d'infos ? Contactez Emilie Stainier : estainier[at]louvaincooperation.org.

Charte Numérique Responsable

  1. Créé par Magali LUCY
  2. Le 15/03/2021
  3. Dans Info à promouvoir
L'Institut Belge du Numérique Responsable ASBLvous invite à signer la Charte Numérique Responsable : Cérémonie de signature le 22 avril.

La Charte du Numérique Responsable vise à renforcer l'engagement des organisations envers un numérique plus respectueux de l'environnement, plus éthique et plus inclusif.  

Déjà signée par 109 organisations françaises (https://charte.institutnr.org/les-signataires-de-la-charte-nr/), la charte Numérique Responsable s'ouvre aux organisations belges et internationales. En Belgique, elle est portée par l'Institut Belge du Numérique Responsable ASBL. Cette charte est ouverte aussi bien à ses membres qu'aux non-membres. C'est une démarche gratuite et sans aucune obligation d'adhésion à l'ASBL.

L'Institut du Numérique responsable vous invite à vous inscrire (ici http://bit.ly/CharteNR) pour

  • Un  webinaire d'information le mardi 23 mars à 14h (ou pour recevoir le lien vers le replay);
  • Et/ou pour signer la Charte avec plusieurs de ses membres le 22 avril.

Voici les 5 axes principaux de la charte :

Charte numérique responsable

Plus de détails, cliquez sur l'image ci-dessus ou visitez le site dédié de la Charte: https://charte.institutnr.org/.

Contact : Olivier Vergeynst - directeur : 0474/99.00.01

 

A l’occasion du 5ème anniversaire des Objectifs de développement durable (ODD), nous partageons des initiatives d’OSC qui contribuent de manière efficace et innovante à la réalisation de ces objectifs. Cette semaine, l’ODD 15 : Vie terrestre.

Aujourd’hui l’humanité fait face à deux grandes menaces pour son existence : le changement climatique et la sixième extinction de masse. Les activités humaines sont les principales raisons de ces changements, de par le rejet de gaz à effet de serre pour le climat, l’urbanisation et la démographie croissante, les diverses pollutions et l’utilisation intensive de ressources naturelles. Ainsi, depuis plusieurs années les écosystèmes naturels diminuent et s’appauvrissent ce qui engendre de nombreux problèmes socio-économiques pour chacun et chacune de nous.

Au Sénégal, le changement climatique est une menace réelle dont les impacts négatifs se font ressentir au quotidien. La pluviométrie a baissé d’environ 300mm en 30 ans, et les pluies sont de plus en plus intenses et de courte durée, entraînant des dommages pour les cultures et une mauvaise irrigation naturelle. La montée du niveau de la mer érode les côtes, endommage les marais marins que sont les mangroves et salinise les nappes phréatiques et les deltas. La température moyenne annuelle a augmenté de 1,7°C en 30 ans et la désertification avance, réduisant ainsi les terres arables et les zones de pâturages.

Au Sénégal, le changement climatique est une menace réelle dont les impacts négatifs se font ressentir au quotidien

A ces défis climatiques et environnementaux, s’ajoutent les problèmes de corruption, de braconnage et d’exploitation intensive des ressources naturelles. Les écosystèmes et les forêts sont devenus particulièrement vulnérables et n’ont plus les conditions nécessaires pour se régénérer naturellement chaque année. Les populations locales sont souvent trop pauvres pour utiliser des énergies transformées et doivent utiliser le bois qu’elles trouvent autour de leurs habitations pour cuisiner. Ces divers facteurs expliquent le phénomène de déforestation, accentuant de fait la dégradation des sols et la raréfaction des ressources alimentaires.

Ces phénomènes sont particulièrement visibles dans la Réserve de Biosphère du delta du Sine-Saloum à l’ouest du Sénégal, proche de la frontière avec la Gambie. Sine et Saloum étant d’anciennes vallées inondées par la mer, les courants marins pénètrent dans le delta, salinisant considérablement les eaux. Dans ces conditions de salinité, seuls les arbres de mangroves (palétuviers notamment) sont adaptés pour vivre aux abords immédiats du delta. Dans cette zone, 80% des ménages utilisent le bois et le charbon comme principale source d’énergie. La pauvreté et la corruption alimentent la surexploitation des ressources, entraînant une plus grande déforestation, malgré que cette zone soit protégée. Les causes de cette déforestation ainsi que ses solutions sont donc systémiques.

Lutter contre la déforestation et les changements climatiques au Sénégal

Avec le soutien financier de l’Agence Wallonne pour l’Air et le Climat (AWAC), depuis plusieurs années, un partenariat lie ULB-Coopération et l’ONG sénégalaise Nébeday pour lutter contre la déforestation et promouvoir une gestion durable des forêts humides (mangroves) et sèches de cette région. « Dans ce contexte de pauvreté, de sécheresse et de déboisement, notre objectif est de contribuer à l’atténuation et à l’adaptation aux changements climatiques par la lutte contre la déforestation. Il s’agit de reboiser en exploitant de manière rationnelle, optimale et durable la biomasse des forêts au bénéfice des populations limitrophes » explique Thierry De Coster, chargé de ce projet pour ULB-Coopération. Ce projet de reforestation s’inscrit également dans le cadre des initatives d'échange de savoirs d’Uni4Coop pour préserver les zones de mangroves.

Afin de restaurer et de renforcer la résilience de cet écosystème, le projet vise à reboiser durablement des forêts continentales et des mangroves, à diminuer la pression anthropique sur les ressources ligneuses, et à consolider les capacités techniques et institutionnelles en matière d’environnement en impliquant les populations et autorités publiques locales. « Dans un premier temps, des inventaires de l’ensemble des ressources forestières ont été réalisés, suivi de Plans d’Aménagement et de Gestion (PAG) afin de déterminer les quantités de produits forestiers ligneux et non-ligneux à exploiter sans surexploiter », décrit Thierry De Coster. « La forêt est ainsi partitionnée en zones d’exploitation. Ces zones sont exploitées en alternance, permettant ainsi de laisser au repos une partie de la forêt, le temps d’une régénérescence, afin d’éviter de mettre en danger la viabilité et la pérennité de l’ensemble. »

L’accroissement de la résilience des écosystèmes a déjà permis de protéger les conditions de vie et d’habitat de la faune et de la flore, renforçant ainsi la biodiversité

Dans le but de prévenir une utilisation non-durable de bois de chauffe, ces deux organisations ont mis en place un système de production et de vente de charbon de paille comme alternative au charbon de bois et à un prix abordable. Elles développent des fours à haut rendement diminuant ainsi le besoin en matériaux combustibles. Un projet de foyers professionnels est également en développement pour permettre la fumaison des poissons afin d’accroître leur conservation en diminuant les quantités de bois et en même temps les quantités de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère.

Ces divers projets ne pourraient pas aboutir et avoir de quelconques effets positifs sur les écosystèmes locaux sans l’adhésion des populations locales. « Pour cela, nous mettons en place des comités villageois et inter-villageois, favorisant ainsi l’appropriation des nouveaux modes de gestion d’exploitation forestière. Nebeday forme les éco-gardes dans les différents aspects de leur travail : gestion, planification participative, législation spécifique, techniques de coupe, collecte des données, équipements, etc. », rapporte Thierry De Coster. Les partenaires mettent aussi en place des actions de reboisement, organisent un système de surveillance et de lutte contre les feux de brousse, et se chargent de poser des panneaux signalétiques et de baliser les blocs et les parcelles.

Ce programme de reboisement et de restauration d’écosystème communautaire permet non seulement de lutter contre le changement climatique mais aussi de s’y adapter, de prévenir les risques et dommages liés aux conditions climatiques plus extrêmes et instables. L’implication des communautés et des autorités locales a eu comme bénéfice direct de préserver certaines sources de revenus tout en diminuant le besoin en ressources naturelles. De ce fait, l’accroissement de la résilience des écosystèmes a déjà permis de protéger les conditions de vie et d’habitat de la faune et de la flore, renforçant ainsi la biodiversité, tout en couvrant les besoins des habitant·e·s.

Plus d'infos : https://www.ulb-cooperation.org/fr/projets/protection-et-exploitation-durable-de-forets/

La résilience des écosystèmes, une priorité de la coopération internationale belge

Au Sénégal, en Belgique et partout ailleurs la protection et la restauration des écosystèmes comme moyen de préserver des conditions de vie optimales et comme moyen de lutter contre le changement climatique en stockant le CO2 excédentaire dans l’atmosphère convainc de plus en plus. C’est devenu une priorité du gouvernement belge dans sa politique de coopération internationale au développement qui souhaite accroître ces projets dans sa prochaine période de programmation débutant en 2022.

Pour cela, quatre organisations belges, BOS+, CEBioS, Join For Water et WWF Belgique, rejoints par Via Don Bosco et Uni4Coop ont rédigé un Cadre stratégique commun (CSC) qui couvrira leurs futurs programmes pour la période 2022-2026. L'axe principal est la résilience des systèmes socio-écologiques et l'utilisation durable des services écosystémiques qui contribueront à améliorer le bien-être des communautés locales. Comme le montre le schéma ci-dessous du Stockholm Resilience Centre, une biosphère saine est une condition préalable à un développement social et économique durable.

(© Azote Images for Stockholm Resilience Centre, 2016)

« Les humains font partie intégrante des écosystèmes naturels, c'est pourquoi ces derniers doivent être conçus comme un seul système socio-écologique. Il est vital de maintenir l'intégrité de la biosphère à des niveaux acceptables afin de préserver le système terrestre dans un espace opérationnel sûr pour l'humanité » explique Nima Raghunathan du WWF Belgique. Elle ajoute que « face aux défis climatiques et environnementaux actuels et à venir, il est primordial à la fois de réduire au maximum nos impacts sur les écosystèmes et de les rendre les plus résilients possibles pour qu'ils puissent s'adapter et résister à ces nouvelles conditions, et pour qu’ils continuent de fournir leurs services vitaux entre autres à nous, humains ».

Ce CSC permettra ainsi à plusieurs OSC de collaborer plus activement ensemble et avec d'autres acteurs du développement et les populations locales pour mieux sensibiliser, pour changer les pratiques et politiques existantes, pour mener davantage de recherche et de développement de solutions. Cela afin d'accroître la complémentarité de leurs actions et le renforcement mutuel de leurs capacités. C’est un changement de paradigme indispensable à poursuivre pour rendre le développement réellement durable.

Retrouvez tous les articles "Vers le développement durable" sur notre page consacrée aux ODD.

8 Mars : Journée internationale des droits des femmes

  1. Créé par Raquel REYES I ...
  2. Le 03/03/2021
  3. Dans Genre
A l'occasion du 8 mars, quelques rappels sur les outils genre proposés par ACODEV ainsi que quelques activités proposées par nos membres.

Le genre est l’une des thématiques transversales de la coopération au développement, l’égalité entre hommes et femmes ainsi que la lutte contre les discriminations fondées sur le genre font partie des valeurs de base du mouvement des organisations de la société civile (OSC) et Acteurs institutionnels (AI). L’égalité entre les sexes est aussi le cinquième des 17 Objectifs de développement durable.

En vue du 8 mars prochain, Journée internationale des droits des femmes, nous voudrions rappeler des outils qui peuvent favoriser cette intégration dans notre secteur :

  • La Charte Genre qui se veut un instrument de développement d’une culture qui favorise l’égalité de genre dans le secteur des OSC
  • Le Guide de bonnes pratiques genre qui tire parti de la richesse des expériences du secteur dans les domaines de la communication, de la mobilisation, du plaidoyer, et de l’éducation

Plus d’outils sont disponibles dans le Portail Qualité, dans la thématique "Genre et diversité."

Le GT Genre se réunira le prochaine 23 mars à 10h (inscriptions via mon.acodev.be).

Quelques activités pour le 8 mars

  • Table ronde "Destroy the Patriarchy, not the Planet : A Talk about Climate and Feminism"

Le Monde selon les Femmes, BOZAR et Oxfam Belgique réuniront quelques femmes émancipées pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes avec un débat sur le climat consacré à l’écoféminisme, qui abordera les points communs entre l’oppression de la nature et l’oppression des femmes. La table ronde "Destroy the Patriarchy, not the Planet : A Talk about Climate and Feminism" réunira Laurie Charles (artiste), Margot Lauwers (chercheuse), Jehanne Bergé (journaliste) et Agnès Bertrand-Sanz (Le Monde Selon les Femmes). Elles seront rejointes virtuellement par Gabriela Franco Prieto (militante, fondatrice du projet numérique @la.totuma sur Instagram) et Valiana Aguilar Hernandez (la Tierra de Oaxaca). Rendez-vous le 8 mars à 19h sur Zoom,

Infos et inscriptions ici : www.mondefemmes.org/8-mars-2021-destroy-the-patriarchy-not-the-planet.

  • Action du K'Fem pour visibiliser les femmes dans l'espace public

Le K’Fem du Monde selon les Femmes propose une action militante le 8 mars, en collaboration avec Vie Féminine et la collective Noms Peut-Être. Tout au long d'un parcours dans Bruxelles, vous pourrez apporter votre soutien à plusieurs sit-ins (dont ceux de Fernand Coq et de la Place de la Monnaie) et dénoncer l’invisibilisation des femmes dans l’espace public en collant des affiches mettait en valeur l’histoire de 28 femmes.

Pour participer, envoyez un mail à kfem@mondefemmes.org avant le vendredi 5 mars. Plus d'infos : www.mondefemmes.org/8marskfem

  • Quinoa rejoint la grève féministe et encourage à participer à la grève de la consommation

Quinoa rejoint la grève féministe du 8 mars appelée par le Collecti‧e‧f 8 maars dans toute la Belgique et propose :

  • De rejoindre le rassemblement du secteur non marchand à 15h à l’esplanade de l’Europe le 8 mars.
  • De faire la grève de la consommation.
  • De participer à la campagne #onnousprendpourdesquiches. Elle consiste à se prendre en photo dans un magasin ou devant une publicité avec un produit sexiste. Les photos sont à envoyer via le Facebook ou l'Instagram de Quinoa et seront publiées sur le site et les réseaux sociaux de l'organisation.

Plus d’informations : www.quinoa.be/blog/quinoa-rejoint-la-greve-feministe-ce-8-mars-2021.

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