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Coopération au développement

Les institutions nationales

Les Pays du Sud reçoivent l'aide internationale mais mettent également sur pied des institutions qui structurent et planifient cette aide venue de l'extérieur. Nombreux sont donc les pays à posséder un Ministère de planification de l'aide, par exemple.

Les coordinations

Indépendamment ou en collaboration avec ces institutions gouvernementales, l'aide internationale s'organise aussi dans des structures ou via des directives.

Par exemple la Belgique essaye de créer des intéractions entre les différents acteurs belges (OSC, Enabel, universités, etc) qui travaillent dans un même pays.

Au niveau fédéral

La coopération au développement fait partie des compétences du Ministre Alexander De Croo au niveau fédéral. Une administration et une agence de développement gèrent cette matière au niveau fédéral.

La Direction-Générale Coopération au Développement et Aide Humanitaire (DGD) dépend du Service Public Fédéral Affaires étrangères. C’est elle qui se charge de l’aide bilatérale (à travers des programmes gouvernementaux) et multilatérale de l’Etat fédéral. La DGD reconnaît et cofinance les activités proposées par les acteurs de la coopération indirecte (par exemple les OSC). Outre ces services, la DGD possède aussi des programmes « spéciaux » pour des situations d’urgence (Aide d’urgence, réhabilitation et aide alimentaire) ainsi qu’un programme Fonds Belge de Survie, un programme de Consolidation de la société et des programmes de sensibilisation de la population belge. La DGD fait le suivi des programmes bilatéraux et multilatéraux mais ne les exécute pas elle-même. Elle fait appel pour cela à Enabel. La DGD fait aussi le suivi du cofinancement donné aux acteurs de la coopération indirecte mais l’initiative et l’exécution restent du côté de ces acteurs.

Enabel est l'Agence belge de développement chargée de l’exécution de coopération au développement bilatérale belge. C’est une société anonyme de droit public à finalité sociale dont les relations avec l’Etat fédéral sont définies dans un contrat de gestion. Enabel met en oeuvre et fait le suivi des programmes conçus par la DGD ; mais aussi des programmes appartenant à d’autres institutions (par exemple : UE).

Concrètement cela veut dire que Enabel a un bureau de représentation dans les pays de l’aide gouvernementale ainsi que des coopérants pour mettre en oeuvre ces programmes.

C’est aussi Enabel qui gère :

Au niveau communautaire et régional

Les ministres des relations extérieures au niveau fédéré sont : Rudy Demotte pour la fédération Wallonie Bruxelles, Geert Bourgeois pour le gouvernement flamand, Guy Vanhengel pour la région bruxelloise (compétence déléguée à la secrétaire d'Etat Bianca Debaets).

Wallonie Bruxelles International est une administration publique chargée des relations internationales Wallonie-Bruxelles. Elle est l’instrument de la politique internationale menée par la Communauté française de Belgique la Région wallonne et la Commisssion communautaire française (COCOF) de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le Departement internationaal Vlaanderen (DIV) est le département chargé des relations internationales et notamment la coopération au développement au sein du gouvernement flamand.

Brussels international a été créée afin de développer une politique étrangère cohérente au sein de la Région de Bruxelles-Capitale. Au sein de Bruxelles Coordination Régionale, elle exerce un rôle de coordination des relations et de la représentation de la Région dans le monde.

Elections 2024 : Mémorandum d'ACODEV

  1. Créé par Caroline DEMANET
  2. Le 30/05/2024
  3. Dans Coopération au développement
Dans le cadre des élections du 9 juin, ACODEV insiste sur la plus-value de la société civile et l'importance de la soutenir dans son Mémorandum 2024.

A l'approche des élections du 9 juin, ACODEV rapelle son Mémorandum 2024 destiné à alimenter l’accord de gouvernement et la politique de la ou du futur·e Ministre de la Coopération au développement.

Ce Mémorandum, approuvé par la dernière Assemblée générale de la fédération de décembre, s'inscrit donc dans une dynamique post-électorale notamment à destination des nouveaux et nouvelles élu·es.

Dans ce document, ACODEV rappelle la plus-value de la société civile et l'importance de la soutenir avec un cadre réglementaire, budgétaire et stratégique stable, permettant l'innovation. Trois revendications principales sont mises en avant :

  • Un cadre réglementaire stable et adéquat
  • Un financement à la hauteur des enjeux
  • Des partenariats et une concertation stratégique renouvelés

Vous pouvez télécharger le Mémorandum d'ACODEV ici.

 


A l'approche des élections régionales, fédérales et européennes du 9 juin prochain, prenez connaissance des différentes propositions des partis francophones en matière de coopération au développement.

Le secrétariat d'ACODEV a épluché les programmes des différents partis francophones. Vous trouverez dans un seul document les principales propositions des partis relatives à la coopération au développement.

Toujours dans le cadre des prochaines élections, le CNCD-11.11.11 a envoyé un questionnaire aux partis francophones pour les sonder sur les enjeux de solidarité internationale. Vous trouverez l'ensemble des réponses formulées par les différents partis via ce lien.

Pour découvrir les revendications d'ACODEV envers les futur·es élu·es, vous pouvez consulter le Mémorandum 2024 destiné à alimenter l’accord de gouvernement et la politique de la ou du futur·e Ministre de la Coopération au développement.


A l’occasion de la sortie de son Rapport annuel sur la Coopération belge au développement, le CNCD-11.11.11 appelle le gouvernement belge à tenir sa promesse et à adopter une trajectoire de croissance linéaire et contraignante pour que l’aide publique au développement (APD) belge atteigne enfin 0,7% du revenu national brut pour 2030.

Ce 21 septembre, le CNCD-11.11.11 a fait sa rentrée politique à l'occasion de la sortie de son Rapport annuel sur la Coopération belge au développement. A l’heure où le gouvernement négocie le budget 2023 et 2024, il est impératif qu’il concrétise l’accord pris par le Conseil des ministres restreint (kern) au mois de juin 2022 : adopter avec le budget 2023 une trajectoire de croissance contraignante pour mener l'aide publique au développement à 0,7% de notre revenu national brut (RNB) au plus tard en 2030. La Belgique est actuellement loin du compte, avec 0,46% du RNB en 2021 ; tous les pays voisins de la Belgique mobilisent une part plus importante de leurs richesses en aide au développement.

L’atteinte de l’objectif de 0,7% est plus que jamais nécessaire face à la polycrise qui frappe le monde : pandémie de Covid, dérèglement climatique, guerre en Ukraine, sans compter une crise alimentaire alarmante qui découle des trois précédentes. L’extrême pauvreté a augmenté pour la première fois en 20 ans suite à la pandémie et les inégalités mondiales se sont exacerbées. Ces crises sont liées entre elles et ont des implications dans le monde entier, y compris en Belgique. Et si l’on veut agir pour éviter de telles crises à l’avenir, investir dans la prévention et la résilience pour un monde juste et durable en respectant l’engagement de financer l’aide au développement à hauteur de 0,7% du RNB reste la solution la plus efficace et la moins coûteuse sur le long terme.

Pour Arnaud Zacharie, secrétaire général du CNCD-11.11.11 et vice-président d'ACODEV, « le gouvernement Vivaldi s’est engagé en juin dernier à atteindre les 0,7% du RNB en aide au développement en 2030, mais cet engagement n’aura de crédit que si le budget est en augmentation dès cette législature. Le dernier conclave budgétaire avant les élections de 2024 est prévu début octobre 2022. Il s’agit de la dernière opportunité pour le gouvernement belge de passer des paroles aux actes en matière de solidarité internationale durant cette législature. C’est pourquoi le gouvernement belge doit adopter dès maintenant une trajectoire contraignante et linéaire de croissance budgétaire de l’aide belge au développement dès les budgets 2023 et 2024. »

Vous pouvez télécharger le Rapport sur le site du CNCD-11.11.11..

Lawyering for Change 2022

  1. Créé par Lawrence PIETERS
  2. Le 25/08/2022
  3. Dans Coopération au développement
Les 12 et 13 octobre prochains, Avocats Sans Frontières organise la conférence Lawyering for Change 2022, sur les défis qui se posent aujourd’hui pour la réalisation de l’accès à la justice et de l’Etat de droit.

Dans un contexte de durcissement des régimes autoritaires et de réduction de l’espace civique et des libertés individuelles, l’accès à la justice est un enjeu majeur pour le développement socio-économique et le renforcement de l’Etat de droit, aussi bien au Sud qu’au Nord. C'est dans ce cadre que Avocats Sans Frontières organise les 12 et 13 octobre, à l'Auditorium international de Bruxelles, la seconde édition de la conférence internationale Lawyering for Change.

Lawyering for Change 2022 réunira une cinquantaine d'intervenant·e·s d'horizons divers - universitaires, juristes, militant·e·s et acteurs de la société civile, bailleurs de fonds, organisations internationales - pour aborder les grands enjeux contemporains en matière de droits humains et d'accès à la justice. L'ambition de cette conférence est d'apporter un éclairage sur leurs combats et mobilisations, de partager les victoires et les leçons apprises, de construire ensemble de nouvelles pistes de recherche et d'action, de créer de nouveaux réseaux et d'encourager la collaboration entre associations, militant·e·s, universitaires et institutions afin de promouvoir un changement politique et social efficace en faveur de l'accès à la justice pour tous, de la protection des droits humains et de la promotion de l'État de droit  

Les discussions porteront sur des questions clés telles que la violence contre les femmes, les droits des migrant·e·s, la gouvernance des ressources naturelles, les injustices post-coloniales, l'impasse carcérale, le rétrécissement de l'espace civique, les cliniques juridiques et les coalitions pour la justice transitionnelle. A travers ses trois axes principaux - "empowering for change", "lawyering for change" et "advocating for change" - cette conférence sera l'occasion de réfléchir collectivement aux rôles de l'empowerment juridique, du plaidoyer, de l'avocat·e et du numérique comme leviers de changement pour favoriser l'établissement de sociétés plus égalitaires et inclusives.

Lawyering for Change 2022 se déroulera entièrement en présentiel à l'Auditorium international (Bruxelles), et certaines sessions seront diffusées en direct en ligne. Toutes les sessions plénières et certaines sessions d'ateliers seront traduites simultanément en français, néerlandais et anglais.  

L'inscription est obligatoire : https://my.forms.app/avocatssansfrontieres/lawyeringforchange2022

Plus d'informations sur le site d'ASF: https://asf.be/lawyering-for-change-2022/

Le dernier Eurobaromètre publié par l'Union Européenne montre le soutien des citoyen·ne·s à la coopération internationale. En Belgique, 75% des répondant·e·s considèrent que la lutte contre la pauvreté dans les pays partenaires doit être l'une des principales priorités de l'UE.

En février et mars 2022, des entretiens ont été menés auprès d’Européens et Européennes pour connaître leurs positions à l’égard de l’aide au développement. Les résultats, rassemblés dans l'Eurobaromètre sur la coopération internationale, montrent que le soutien des citoyen·ne·s aux politiques de partenariats internationaux de l'UE n'a fait qu'augmenter suite au Covid et à la Guerre en Ukraine. La paix, la sécurité et la santé deviennent des thématiques prioritaires, comme la pauvreté, le climat et l'éducation.

Et en Belgique ?

L'UE publie des fiches de résultats par pays, dont une pour la Belgique, disponible ici. Les réponses reflètent largement la perception des autres pays d'Europe en matière de coopération internationale de l'UE. Ainsi, 75% des répondant·e·s considèrent que la lutte contre la pauvreté dans les pays partenaires doit être l'une des principales priorités de l'UE (un peu inférieur à la moyenne européenne de 80%, mais en augmentation par rapport à 2020).

Neuf personnes interrogées sur dix en Belgique estiment par ailleurs qu’il est important que l’UE lutte contre le changement climatique et ses effets dans les pays partenaires (90% contre 89% pour la moyenne européenne). À 84%, la proportion de personnes interrogées en Belgique qui pensent qu’il est important que l’UE fasse don de doses de vaccin contre la COVID‐19 aux pays partenaires est proche de la moyenne européenne (86%).

Les personnes interrogées en Belgique citent la paix et la sécurité (38%) et l’éducation (38%) parmi les enjeux les plus urgents pour les pays partenaires, suivies de la santé (37%) et de l’eau et l’assainissement (33%). Plus de trois quarts (77%) des répondant·e·s considèrent qu’il est important que l’UE soutienne la transition numérique dans les pays partenaires, tandis que 93% estiment que la promotion de l’éducation pour toutes et tous dans les pays partenaires devrait aussi être une priorité.

Plus d'informations sur l'Eurobaromètre 2022 sur le site de la Commission Européenne.

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