- Créé par Sylvie GRAFFE
- Le 01/03/2016
- Dans S'engager
La philanthropie est en pleine mutation. "bonnescauses.be" a épinglé les grandes tendances qui influencent la façon dont nous donnons et recevons
A lire sur bonnescauses.be, le site de la Fondation Roi Baudouin établi dans le cadre de l’Observatoire des associations et des fondations. Il a pour but de mettre davantage en lumière les associations et les fondations en récoltant des données transparentes et fiables.
Voici quelques tendances relevés par la Fondation Roi Baudouin:
- L’implication concrète : de plus en plus de donateurs veulent s’engager activement et privilégie une implication forte par rapport à un don plus passif. Défis sportifs, Ice Bucket challenge, Movember, coupe de cheveux ou course à pied pour la bonne cause,… la mobilisation se fait active et si possible en groupe. Cerise sur le gâteau : on partage son engagement sur les réseaux sociaux.
- Collaborer plutôt que donner : même son de cloche du côté des entreprises qui organisent des team-building solidaires, pratiquent le mécénat de compétences, sponsorisent les heures de bénévolat du personnel, encouragent leur participation à des défis sportifs ou instaurent des modèles de partage comme le plan 1-1-1 de Salesforce.Org.
- Utiliser les outils du monde des entreprises : la philanthropie tente par ce biais de concilier objectif sociétal et rendement financier, ou au minimum viabilité économique. Citons par exemple l’impact investing et la venture philanthropy.
- Faire du social d’une façon plus entrepreneuriale: un nombre croissant d’entreprises choisit la voie de l’économie sociale et solidaire, défrichant le terrain pour une approche souvent innovante de la philanthropie.
- De nouveaux donateurs hyper connectés : les Milléniaux (ou génération Y) sont ouverts au partage. Rompus aux médias sociaux et à l’utilisation des outils webs, c’est par ces biais qu’ils seront le plus facilement sensibilisés à une cause. Quelques pistes ici pour s’adresser aux Milléniaux.
- Récolter les dons en ligne : s’appuyant sur l’accès quasi généralisé à internet et la viralité inédite procurée par les réseaux sociaux, les plate-formes de crowdfunding se multiplient. A noter aussi le développement de la gamification sociale : on adjoint la possibilité de soutenir une bonne cause dans les jeux en ligne.
- Les donateurs veulent du résultat et de la transparence : on voit apparaître une culture du résultat par rapport à l’utilisation des dons et émerger un concept d’altruisme efficace.
Plusieurs de ces tendances sont résumées dans un guide pratique paru au Canada. En conclusion, il importe de développer des relations suivies avec ses donateurs en jouant la carte de la transparence et de leur permettre de s’impliquer le plus activement possible au service de votre bonne cause.