La coopération bilatérale
La coopération bilatérale se fait "d'état à état". Les institutions gouvernementales belges sont les principaux acteurs de la coopération bilatérale en Belgique. Au niveau fédéral, il s'agit principalement de la Direction-Générale Coopération au Développement et Aide Humanitaire (DGD), tandis qu'au niveau fédéré, le WBI, la DIV et Brussels international proposent leurs propres initiatives de développement.
La coopération multilatérale
La coopération multilatérale concerne la contribution de la Belgique aux efforts de solidarité coordonnés par des instances européennes et internationales comme l'ONU, dans le but notamment d'implémenter les Objectifs de développement durable (ODD). Ces institutions sont financées par les pays adhérents et ont leur propre politique de coopération au développement.
La coopération indirecte
Les Organisations de la société civile (OSC) et les acteurs institutionnels (AI) sont les acteurs de la coopération indirecte, agissant de manière indépendante mais reconnus par l'Etat belge. La coopération indirecte fait référence au travail que font les institutions non étatiques avec leurs partenaires du Sud. On l’appelle "indirecte" car l’Etat belge soutient ces actions mais n’est pas l’exécuteur ou décideur.
Le 4ème pilier
Il existe aussi un quatrième niveau dans la coopération au développement. Il est moins connu. Il s’agit d’initiatives citoyennes volontaires qui avec peu de moyens soutiennent des projets dans le Sud et créent des liens Nord/Sud. On retrouve dans cette catégorie les associations paroissiales, les mouvements de jeunes, les associations de quartier, les groupes scolaires ou n’importe quelle autre association de personnes qui à un moment s’intéresse à la problématique Nord/Sud.
Les partenaires du Sud
Enfin, sur le terrain, les pays du Sud mettent en place leurs propres organisations et institutions qui collaborent avec les acteurs belges.